- Les bateaux transportoible (transportables sur le toit)
- Les dériveurs « transportoibles »
- Les coques rigides en plusieurs morceaux
Les dériveurs légers
Ils ont connu leur heure de gloire il y a quelques décennies et ont été produit en dizaines de milliers d’exemplaires. Ils sont donc facile à trouver d’occasion, et souvent à des petits prix (de 300 € à 2000 € selon l’état).
Par contre, la plupart du temps, leur ratio volume/poids en font rarement des candidats idéals pour être transportables sur le toit d’une voiture.
Les Solitaires
On en trouve pas mal qui sont suffisamment léger pour être transportés sur une galerie (moins de 70 kg)… mais ils sont souvent trop lourds pour y être chargé par une personne seule.
On peut également leur reproché d’avoir été conçu pour la compétition et le plaisir de la glisse en solitaire… mais pas pour la balade tranquille, avec le pique-nique à embarquer à bord.
Un exemple emblématique est le Laser : 59 kg de coque pour 4,06 m de long. Un bateau vif mais relativement exigeant pour son barreur qui ne devra pas craindre de se mouiller lorsque le vent forci.
Pas vraiment le choix idéal pour la balade, ce qui est normal compte tenu de son programme focalisé sur la régate monotype.
Et encore moins adapté lorsqu’il s’agit de partir se balader à deux adultes + les affaires de pique-nique !
Le RS Aero un modèle concurrent plus récent et presque deux fois moins lourd. Avec seulement 32 kg de coque, il est particulière facile à charger sur le toit d’une voiture… mais même constat que pour le Laser, il est conçu pour un seul adulte et pour la compétition.
Et côté tarif, cela reste un plaisir solitaire plutôt onéreux : compter plus de 9000 € pour un modèle neuf et plus de 6000 € en occasion pour un bateau ayant 5 ou 6 ans.
Les doubles
Prévus pour accueillir deux adultes, les dériveur en double affichent des poids qui dépassent vite les 70 kg.
Un Zef de 3,67 m seulement capable d’accueillir 3 adultes en balade pèse 90 kg.
Il faut compter 75 kg pour la coque d’un vaurien et 80 kg pour celle d’un 420.
On reste dans les mêmes poids pour des modèles plus récents comme le Laser II Regatta ou le RS 200
Les dériveurs en contreplaqué
Pour gagner en légèreté, on peut se tourner vers les constructions en contreplaqué/époxy, réputées plus légères que les coques en polyester. Il s’agit la plupart du temps de construction amateur sur plan.
Dans les fait, la plupart des réalisation pèsent aussi lourd que leurs homologues moulés en polyester… On trouve néanmoins quelques exception notables.
Goat Island Skiff
57 à 60 kilos, c’est aussi lourd que la coque d’un Laser… Sauf que là, on peut embarquer jusqu’à 4 adultes !
Dû au crayon de l’architecte australien Michael Storer, ce bateau mesure 4,73 m de long et 1,52 m de large.
Et il est plutôt bien toilé avec près de 10 m² (contre 7 m² pour le Laser) ce qui le rend particulièrement performant compte tenu de son poids.
Bien plus imposant qu’un Laser sur le toit de la voiture !
OZ Goose
J’ai rarement vu un bateau aussi étrange. Quelle drôle d’idée de vouloir faire naviguer à la voile une telle boite !?… Et pourtant, cela a l’air de fonctionner.
Il navigue (à une vitesse pouvant dépasser les 10 nœuds), y compris par mer formée, et régate en tant que monotype.
Ses promoteurs indiquent qu’il peut être assemblé en 3 jours par un amateur, pour un cout inférieur à celui d’un Iphone (le kit complet est vendu 1200 $)
Le OZ Goose peut accueillir jusqu’à 3 adultes et pèse 60 kilos.
A noter qu’il s’agit d’une coque ouverte (sans fond de cockpit réhaussé pour le rendre autovideur) et pourtant, lorsqu’il chavire, il se vide automatiquement de son eau lorsqu’il est sur la tranche, grâce à la flottabilité de ses deux bancs longitudinaux étanches. Bien vu pour la simplicité et la sécurité !