Little Bigornick : les plans !

Little Bigornick : les plans !

This entry is part 2 of 3 in the series Little Bigornick

Caractéristiques:

Longueur de coque 14 pieds/4.26 m
Largeur 1.68 m
T. E. 0.17m/1.13 m
Déplacement en charge 580 kg
Lest / ballast 75 kilos lest fixe / 159 litres
Surface de voilure GV 10.80 m² TP 1.90 m²

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le but est de pouvoir construire le bateau le plus rapidement possible, ce qui est, à mon sens, le meilleur moyen, si on se lance dans la construction amateur sans grands moyens financiers, de voir son bateau flotter (plus c’est long plus le risque d’échec est important). C’est pourquoi les cloisons sont découpées en une seule pièce mais en cogitant bien et avec un calepinage comme celui ci :

On peut limiter au maximum les pertes.
En plus tout le bateau est prévu en ctbx oukoumé de 8mm, ce qui limite encore plus les chutes.

J’ai tout prévu en panneaux commerciaux en 1,530 x 3,050 (chez les fournisseurs en gros, c’est même souvent le seul format disponible. Le 2,500 x 1,200 se trouvant, d’après mes observations, plus dans les grandes surfaces de bricolage). Voir les deux formats dans des boites comme reseau-pro, Point P, etc….

Je peux fournir le tout en format numérique, on peut ensuite en faire des tirages sur calques polyester, et reporter direct sur les panneaux sans risque d’erreur, en gagnant pas mal de temps.

Pour ce qui est de l’époxy, beurk, c’est vrai que c’est dégueulasse, contraignant et cher, mais ça fait gagner quelques grammes, précieux quand on tire le bateau avec une voiture modeste.

Pour ma part, je suis aussi partisan d’utiliser du bois massif de la scierie du coin, ce qui est aussi rapide et bien moins cher que l’époxy : tant pis pour la balance, ce projet peut, bien sûr, être réalisé avec cette méthode, sauf l’intérieur des caissons ballast qui demandent une étanchéité béton.

20/03, Yann toujours, VERSION 2: Contre-plaqué latté

Cette version est globalement identique à la version sharpie, mais le bouchain est remplacé par une partie courbe dans le prolongement de la sole et de la muraille.
Je pense que le méthode du cp latté est une vrai alternative au strip-planking, et est assez facile à réaliser.

Ma Frégate, un plan Herbulot des années 60, a été réalisée avec cette méthode, bien avant l’emploi des résines époxydes dans la construction navale.
Ce bateau va fêter ses 50 ans, sans aucune trace de faiblesse sur la coque !

On s’éloigne là un peu du petit bateau rigolo. C’est juste une alternative, procurant une coque un peu plus douce à l’œil que le sharpie, mais sans imposer d’horribles tortures à du gentil contreplaqué qui ne nous a rien fait !

 

 

Méthodes de construction de bouchains arrondis

Méthode de construction « radius chines » de Dudley Dix :

Les feuilles de CP et les bouchains radiaux (en 2 couches de cp) se raccordent sur des lisses très larges.

Méthode de construction « Gumprecht » :

Les bouchains sont réalisés en strip planking, avec des lattes plus épaisses que le CP (ici le fond est en 6mm, les côtés en 3mm et les lattes en 8mm).

Méthode Jacques Mertens (bateau.com) :

Le Flat Stalker 18 de Bateau.com présente une autre méthode, consistant à découper la muraille en tranches, qui pourront ensuite être courbées et ré-assemblées en un brion courbe. ça m’a l’air long, salissant, et pas super top au final…

 

De Yann Quenet, le 13/03/2012

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Cet article a 0 commentaires

  1. Captainjo

    yep yep! :

     

    Salut,

    Belle contribution à l'avancée de la science, moi j'aime le simple donc le sharpie c'est le mieux !

    Questions et remarques en vracs :

    – comment sont fabriqués les couples ? découpés à même les plaques ou assemblés en pleins de bouts pour limiter les pertes du précieux cp ?

    – le fond fait plus de 1,22m de large, paglop non ?!?

    – pas mal le ballast pour mettre la bibine au frais

    – c'est prévu que pour l'assemblage à l'époxybeurk ?

    Enfin c'est histoire de causer, fo déjà zou faire à s't'heure, o lé pas run, c'est même super nigeant  !

    D'Jo

    1. BIGORNICK

      yep yep! :

      @ Captainjo :Ben oui, j’ai pas encore eu le temps de faire un ‘tite fiche de description ça va venir …

       



      Le but et de pouvoir construire le bateau le plus rapidement possible, ce qui est, à mon sens, le meilleur moyen si on se lance dans la construction amateur sans grand moyen financier de voir son bateau flotter (plus c’est long plus le risque d’échec est important), c’est pourquoi les cloisons sont découpées en une seule pièce mais en cogitant bien et avec un calepinage comme celui ci

      ont peut limiter au maximum les pertes, en plus tout le bateau est prévu en ctbx oukoumé de 8mm ce qui limite encore plus les chutes J’ai tout prévu en panneaux commerciaux en 1,530*3,050 (chez les fournisseurs en gros c’est même souvent le seul format disponible le 2,500*1,200 se trouvant d’après mes observations plus dans les grandes surfaces de bricolage)voir les deux formats dans des boites comme reseau-pro, point p etc….

      Je peut fournir le tout en format numérique, ont peut ensuite en faire des tirages sur calques polyester et reporter direct sur les panneaux sans risque d’erreur en gagnant pas mal de temps.

      pour ce qui est de l’époxy beurk c’est vrai que c’est dégueulasse, contraignant et cher, mais ça fait gagner quelques grammes précieux quand on tir le bateau avec une voiture modeste.

      Pour ma part je suis aussi partisan d’utiliser du bois massif de la scierie du coin, ce qui est aussi rapide et bien moins cher que l’époxy tant pis pour la balance, ce projet peut bien sûr être réalisé avec cette méthode sauf l’intérieur des caissons ballast qui demandent une étanchéité béton.

      1. eric17

        yep yep! :

        @ BIGORNICK & @Djo :  l’epoxybeurk, ça permet surtout de prolonger la vie du contreplaqué… et d’économiser quelques vis et pas mal de coups de rabots pour les équerrages. Mais aussi de risquer sa santé avec un produit immonde, allergène puissant, et le plus concentré en phtalates de tous les plastiques (gros disrupteur endocrinien, le bidule, faut protéger ses bijouX ..). Par contre il n’y a pas de plaintes des voisins à cause de l’odeur (c’est ça, le piège : ça sent quasiment rien, on se méfie pas!).

        Pour les joints-congés, je voudrais expérimenter une autre méthode, plus économique en résine (mais pas en temps, hélas, on peut pas tout avoir), et encore plus légère au final : ça n’aurait pas beaucoup de sens avec du CTBX de 8, mais comme mon étrave tortitrurée risque de poser problème avec ce métal là, va sans doute falloir que j’aille voir M. Charles Joubert pour du 6mm plus exotique… et plus cher…

        Donc cette étrave risque d’induire des choix bien différents : de matériau, de poids, de sophistication. Mais j’y tiens, à ce Principe, je me pose des questions depuis des années, et j’ai vraiment envie d’aller au bout de ses applications. Contrairement à la « Version 1 Pur Sharpie », dont le but est la simplicité de construction, ce que je recherche est une méthode applicable à différentes coques.

        Après le développement cylindrique, il y aura un développement conique, puis sans doute une version à double bouchain. L’objectif ultime est une coque Montaubin avec étrave convexe. Regardez la 3ème image sur la page Misainier Vendéen Montaubin : la coque est vraiment dans le style qu’on recherche (du rustique sans fioritures), mais il y a ce brion concave qui ne me plait pas…. Comparez avec l’étrave de Daisy Grace, (la photo en haut à gauche, sur le site de Julian Swindell) : c’est fin comme un couteau, ça me plait davantage.

        L’est pas meugnon ?

         

         

         

         

         

        Donc ce n’est pas un conflit dans l’équipe buloïstique, mais une association entre un gars qui veut du rustique rapidement fait, et un casse-c perfectionniste qui voudrait appliquer un principe (et j’ai un eXcellent allié en la personne de Chris Waite).

        OK c’est un peu naze, ma recherche, plein d’architectes maitrisent tout ça depuis très longtemps. Mais pas moi. Y faut de tout pour faire un monde…

        et me cherchez pas, sinon je fais un Paradox à étrave machin-truc

        PS : Djo, d’où tu sors ce charentais perplexed

        @Yann : ben t’as qu’à coller ça (#2) dans la page principale, comme commentaire de tes plans….

  2. Captainjo

    :

     

    ok les gars, super le plan de découpe, c'est clair que plus les plaques sont grandes plus on peut minimiser les pertes, j'aime bien le principes de montage avec les encoches dans les carlingues, une vrai maquette.

    bon l'epoxy c'est surement plus rapide, moi je pousse même le vice jusqu'à débiter mes tasseaux dans des planches, enfin quand on vois le prix d'un tasseau chez bricomerdo…

    j'suis pas charentais non, mais vendéen, d'ailleurs mes premières nav c'est en batia sur la rivière du même nom avec le pépé à la pigouillle !

    Captain'Jo

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