Hamac : Avis de propriétaires

Hamac : Avis de propriétaires

Patrice et Josiane (Méditerranée)

Un petit mot pour témoigner de notre satisfaction à naviguer sur un Hamac bi-quille.
Nous apprécions son habitabilité (même avec trois chiens à bord !) et sa maniabilité par vent fort ou risée (la routine sur la méditerranée).

Amarré actuellement dans un port de la Méditerranée, nous prévoyons une escapade de quatre semaines cet été sur la Vilaine en Bretagne… Pour changer de la mer.

Juin 2005

Jean-Pierre (Martinique)

Nous avons bien récupéré « Hamac » en parfait état et l’avons testé tout de suite pour le ramener du Marin, jusqu’à la Pointe du Bout (22 miles), avec un très fort vent arrière ( deux empannages involontaires avant de prendre le ris)… J’ai regretté de ne pas avoir fait mettre deux ris !…

Pour les sensations, pas de problème, il en procure pour mon plus grand plaisir !… Nous avons surfé à trois reprises … 10 noeuds sur plusieurs secondes !!! (sur mon GPS)…
Pour finir en beauté : un magnifique virement derrière le Queen Mary 2 qui se trouvait mouillé dans la baie de Fort de France…

Pour notre première sortie, la meilleure moyenne Le Marin => Rocher du Diamant plein vent arrière 6,75 noeuds (9 miles en 1H20).

mars 2005

Marc et Armelle

Que du bonheur pour notre première sortie en mer. C’était un week-end de mai 2005 dans le Golfe du Morbihan.
Nous sommes partis malgré tout un peu vite, sans prendre de ris alors que le vent force 4 et raffales à 5/6 nous chahutait.
Après s’être fait un peu peur… car les rafales étaient impressionnantes, nous nous sommes mis à l’abri de l’Île aux Moines pour prendre le ris nécessaire.

Le retour au port fut plus calme et le plaisir plus intense.
Arrivés au port, un gros grain s’approchait de nous, nous avons juste eu le le temps de nous abriter à l’intérieur et de tout fermer.
Mais c’est avec un grand plaisir que nous sommes restés à regarder l’averse à travers les hublots qui procurent une vision à 180°.

Enfin, nous étions en couple et nous avons hâte de partager d’aussi bons moments avec nos deux filles.
Le prochain voyage se fera en Croatie, où une navigation à travers les Iles Kornati est programmée, alors à bientôt pour de nouvelles aventures.

Conseil aux amateurs : Ne pas laisser les lattes sur le cockpit lors de la mise à l’eau (de plus elles ne flottent pas…).

Juillet 2005

Raymond

Jusqu’ici, nous avions apprécié, par temps très calme, la capacité du Hamac à réagir au moindre souffle, et le confort de son grand cockpit (génial l’ouverture arrière pour l’embarquement, l’entretien et pour le contact avec la mer).
Avec un vent bien plus établi, on s’aperçoit que ce cockpit est aussi très bien conçu ! La position est parfaite.
Protégé par le franc-bord important, le dos bien appuyé contre le dossier, les pieds se calent naturellement et on y prend vraiment plaisir à la gîte.
Avec un ris, on retrouve une stabilité plus « familiale ».

Mes premières impressions sont donc très bonnes !
On sent un bateau simplissimement bien conçu. L’essentiel de ce qui fait qu’un bateau est vraiment fait pour naviguer est présent : des réactions saines, un vrai mouillage (une CQR, la ligne de mouillage et même l’orin pour « oringuer ») rentre dans la baille avant.
Les déplacements sont possibles en sécurité grâce aux filières, aux mains courantes et au balcon ( les prises de coffre en solo à la voile se font sans problème) et la rigidité de l’ensemble donne vraiment confiance.
Les taquets tiennent le choc et la chaîne de 10 « syndicale » du corps mort ne leur fait pas peur.

Côté rangements, les volumes sont gigantesques pour un si « petit » bateau. Là encore c’est spartiate mais efficace et bien échantillonné.
La voile avec ses lattes se glisse en entier sous un des bancs du cockpit et, sous l’autre, l’annexe gonflable trouve très largement sa place avec l’aviron de godille. Le volume sous le marchepied (amovible et bien rigide) accueille les pare-battages et autres accessoires de soute, les équipets tout simples en toile permettent de garder sous la main les documents, téléphones, lampes, sandows … et la cabine est vraiment sympa avec ses coussins rayés, son espace généreux et son ouverture XXL.

Le jeu avec les amis, c’est de leur demander la taille de ce bateau . Nous avons eu des réponses à 6m50 … Il a « presque » tout d’un plus grand ce Hamac ! »

Raymond S., juin 2006

Premiers bords sur l’Erdre en Hamac

Voici un petit retour d’expérience en Hamac.

Il y-a peu, j’ai racheté un Hamac biquille de 2003 d’occasion.

Après en avoir pris livraison sous la pluie auprès du chantier Escapade Marine, direction Nantes, et plus précisément l’Erdre.

N’ayant jamais mis à l’eau le moindre bateau de ce type, j’avais une petite appréhension au moment de le faire. Et pourtant, en suivant bien les consignes données par Mr Leroy, aucun problème !
En moins de 2 minutes, le voilà dans son élément !

Petite séance de préparation : on améliore un peu l’existant (aménagements), on ajoute un circuit électrique pour pouvoir utiliser un sondeur et un moteur électrique, on monte le mât (zut … girouette oubliée !), et on part faire un tour.

Le moteur électrique est un 54 lbs, ce qui procure 26 kilos de poussée. Rien d’exceptionnel, mais suffisant pour naviguer en eaux intérieures.
Branché sur une batterie de 12v – 100Ah, on peut espérer 1h30/2h d’autonomie (On trouve ce type de moteur chez Décathlon, au rayon pèche !).

Egalement essayé : un moteur essence 2 temps de 2.2 cv… ça décoiffe ! Mais ça fait du bruit …

Pour le sondeur, il suffit, pour ne pas faire de trou dans la coque, de placer le capteur au fond du bateau, en le collant à la colle epoxy, tout en veillant à ne pas laisser d’air entre le capteur et la coque.
résultat : je peux aller frôler les bords de l’erdre sans risquer de toucher le fond … gage de sécurité, l’Erdre étant interdite à la baignade !

Ce bateau est vraiment bien adapté à la voile familiale ou en solitaire ! Facile à gréer, rapide à mettre en oeuvre, vif, on se prend vite au jeu !

Deux petites remarques, cependant :

  • Du fait de sa conception, il remonte moins bien au vent qu’un voilier traditionnel.
  • La barre de flèche du mât est très prononcée, et au vent arrière, la voile appuie beaucoup dessus. Une astuce consisterait à protéger les flèches pour ne pas abîmer les voiles.

Pour le reste, que du bonheur !

La place intérieure est énorme, et bien pratique pour tout y ranger !

Nous avons ajouté des filières de chaque coté, et un filet. résultat, même avec notre enfant de 2 ans, aucun souci !

Prochaines étapes:

  • remettre la girouette (c’est quand même mieux avec…)
  • ajouter un compas (même en rivière, cela me manque)
  • le sortir de l’eau pour « essayer » la manoeuvre (et en profiter pour nettoyer la coque, donc on attendra cet hiver)
  • trouver un moyen rapide et pratique pour ranger la grande voile (lazy-jack ? autre ? à voir …)

Bref, un bateau bien agréable à naviguer, seul ou en famille, et simple à mettre en oeuvre !

Romain, juillet 2007 

Le Hamac de Richard

Je désirais disposer, pour ma retraite, d’un voilier neuf, mon vieux pêche- promenade ayant 30 ans de bons et loyaux services.

Pour ce faire, j’ai listé mes attentes pour en faire un programme.

Mon épouse ayant encore quelques années à travailler, il me fallait un bateau utilisable en solitaire, un bateau que je puisse mâter, mettre et sortir de l’eau sans l’aide de personne.

Ayant la bougeotte et ne disposant pas d’une place de port, il me fallait un bateau transportable et tractable par ma Mégane. J’ai le projet de caboter le long du littoral méditerranéen et, pour le réaliser, le bateau devait permettre une autonomie d’une semaine, avec deux occupants à bord.

Bien évidemment, les sorties à la journée avec enfants et petits enfants devaient être possibles.

Dernière contrainte : le budget fixé à 15000 € et qu’il me semblait déraisonnable de dépasser.

Le choix

Je ne compte plus les nuits d’insomnie à relire les essais de tout ce qui se faisait en matière de voilier. Systématiquement, je revenais sur le Hamac et à l’Atao.

L’Atao me plaisait bien, mais il dépassait le budget fixé, et me semblait moins aisé à manœuvrer en solitaire.

Après une visite à Didier Leroy et un essai en rivière, j’étais convaincu de mon choix et commande fut passée.
En novembre 2006, je prenais possession du Hamac N°28, mon premier bateau neuf.

La préparation

De retour à Toulouse où je réside, je me suis empressé d’apporter quelques aménagements pour transformer mon Hamac en petit croiseur côtier.
Des batteries sèches furent installées pour pourvoir à l’éclairage intérieur comme au balisage de sécurité.
Une popote, réalisée en tôle d’aluminium, permet de confectionner les repas et le café du matin.

Un WC chimique trouva sa place sous la descente de cockpit et une table basculante à un pied, réalisée par mes soins, permet de manger confortablement dans la cabine.

L’équipement fut complété par l’achat d’un moteur Honda de 2,3 CV associé à une annexe de 2,40 m, glissée pliée sous le cockpit.

Une échelle repliable fixée à l’arrière du bateau, permet de sortir du bain et de monter à bord quand le bateau est sur remorque.

Quelques jerricans pour la réserve d’eau, un pulvérisateur de jardin pour la douche et une glacière frigo pour le pastis… et le confort est presque parfait !

Richard, Août 2007 

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