Présentation du Trek+Ultra (Trimaran version 1)

Présentation du Trek+Ultra (Trimaran version 1)

This entry is part 1 of 11 in the series Trek + Ultra

Publiée en février 2008, voici la première présentation du Trek+Ultra et de son programme.
Ces premières esquisses s’inspirent de l’Astus 20.1 et du Trokril 21.

Le randonneur parfait …

Vous voulez découvrir le nec plus ultra du voilier de trekking nautique ?

Laissez-moi vous présenter mon bateau de randonnée idéal. L’engin qui regroupe quelques-unes des meilleures idées du moment. Ma monture quasi parfaite pour le trek à la voile en équipage… en attendant que j’imagine mieux.

Son programme, réalisable en solitaire, entre amis ou en famille, va de la sortie à la journée à la randonnée côtière estivale de plusieurs semaines.

Son credo :

  • Le plein de plaisir en navigation
  • La mobilité. Facile à transporter, à armer et à mettre à l’eau, il est stocké sur remorque et n’hésite pas à se déplacer à chaque sortie (même pour une paire d’heures sur l’eau).

De nombreuses unités existantes permettent de répondre à ce programme. Mais qu’il s’agisse de monocoque ou de multicoque, aucune ne possède toutes les qualités que je souhaiterais y trouver.

 

Par rapport au projet du C3, le Croiseur Côtier Collectif qui me tient également à cœur, le programme de ce randonneur est plus modeste.

Si sa capacité d’embarquement et de croisière au long court est moindre, en contrepartie, sa légèreté et son gabarit lui confèrent une mobilité accrue.
Moins innovant, il est également plus facile à concrétiser rapidement.

En attendant d’avoir le bonheur un jour de naviguer sur le randonneur parfait, voici donc, selon moi, la recette idéale pour y parvenir.

3 coques again

Depuis la découverte du Magnum 21 il y a quelques années, je reste un inconditionnel de la formule à trois pattes.

Pourtant, j’apprécie à leur juste valeur les nombreuses qualités des monocoques pour ce programme :

  • moins cher à fabriquer
  • cabine plus spacieuse
  • plaisant à barrer (moi, j’aime la gîte !)
  • gabarit passe-partout pour les micro-criques ou les ports
  • bonne capacité de charge
  • vaste marché de l’occasion
  • plus rapide à préparer pour la mise à l’eau
  • possibilité de rester léger sur remorque avec les solutions de lest liquide

Le Trek+Ultra peut donc tout à fait se concevoir en monocoque et j’espère que plusieurs d’entre vous s’essaieront avec bonheur à l’exercice…

Pour ma part, dans l’immédiat, et pour des raisons de stabilité au mouillage et de capacité d’accueil, je continue sur ma lancée trimaranesque et vous soumet (encore) ma version multicoque.

 

Modèles

Lorsqu’on n’est pas un professionnel de la conception de bateau, le plus simple et le moins risqué est probablement de s’inspirer de ce qui existe.
Le retour d’expérience de ces unités validées sur l’eau permet de s’assurer que cela fonctionne, et d’avoir une bonne idée de ce que cela donnera.

Pour le Trek+Ultra, je me suis donc principalement inspiré de 2 trimarans existants… presque parfaits pour ce programme : l’Astus 20.1 et le Trokril 21.


Je connais le premier de long en large depuis qu’il est devenu mon engin personnel de randonnée depuis plus de 3 ans maintenant.
Le second n’en est encore qu’au stade du prototype, mais il arrive avec des idées intéressantes.

S’ils sont tous les deux bourrés de qualités pour ce programme, il reste des points que je trouve perfectibles … d’où cet article.

Caractéristiques

Trek+Ultra Astus 20.1 Trokril 21
Longueur 5,98 m 6,10 m 6,30 m
Largeur déplié 4,68 m 3,88 m 5 m
Largeur replié 2,12 m 2,50 m 2,30 m
Poids 325 kg 375 kg 350 kg
Tirant-d’eau mini 18 cm 30 cm 14 cm
Surface au près 24 m² 23 m² 27 m²
Gennaker 22 m² 20 m² 30 m²
Longueur du mât 7,60 m 7,50 m 8,50 m
Couchettes en cabine 4 2 4
Hauteur sous-barrot 1,30 m 1,45 m 1,10 m

Carène

Sans hésitation, j’opte pour une carène « large » (1,10 m maxi à la flottaison) et peu profonde, comme celle du Trokril.

J’aime la simplicité de ces formes. Elles m’évoquent l’Edel Tri 22, une unité « ancienne » qui affiche des lignes toujours modernes et esthétiques.

A la fabrication, ce type de coque nécessite moins de matière qu’un redan comme celui de l’Astus 20. On gagne donc en poids et en coût.

Cet effet est encore accentué par la possibilité d’abaisser la hauteur des couchettes qui profitent de plus de largeur dans les fonds.

D’une part, la hauteur totale du franc bord et du rouf peut alors être réduite, et participer ainsi à la diminution du poids de l’ensemble.
D’autre part, on arrive à caser une seconde couchette double sous le cockpit. Même si les dimensions de cette dernière, et la hauteur disponible, restent comptées, c’est toujours bon à prendre.

Enfin, si la largeur à la flottaison s’en retrouve augmentée (ce qui est moins bien pour la traînée et donc les performances), la portance est également augmentée, ce qui permet d’obtenir un tirant d’eau passe-partout inférieur à 20 cm, et une bonne capacité de charge lorsque l’équipage est nombreux.

Au final, on obtient une coque moins typée « multicoque pur » mais bigrement fonctionnelle. Et s’il est encore trop tôt pour savoir ce que cela donne sur le Trokril, signalons que ce principe de carène « large » et planante a largement fait ses preuves sur le Magnum 21.

 

Le système de repliage

Là, les deux protagonistes pris en exemple sont d’accord : repliage par tubes aluminium coulissants, pour la simplicité et l’économie.

Pour obtenir une largeur repliée minimale, les doubles poutres centrales s’imposent comme sur le Trokril et les Triptyques.

Les précieux décimètres gagnés en largeur, que ce soit pour circuler facilement sur des routes étroites ou pour rentrer dans une place de port de moins de 1,40 m, ou dans un garage, valent bien le prix à payer en poids et en argent pour ces poutres centrales supplémentaires.

A noter que les poutres passent toutes au dessus du pont, via des « gouttières » moulées, ce qui évite tout risque de fuite à l’intérieur et simplifie la construction.

Le cockpit

Avec ses 2,40 m de long (comme sur l’Astus 20), on peut s’y installer nombreux.

Des dossiers (1) apportent confort et protection pour l’équipage. Le barreur, situé derrière les poutres arrière (2), dispose, quant à lui, d’un balcon inox (3) pour éviter toute chute à la mer.

J’ai ajouté un cale pied central (6) compte tenu de sa position déportée.

Le cockpit accueille 2 coffres étanches sous ses bancs (4) et un 3ème (non étanche) installé transversalement sous les poutres arrière (5). Ce dernier coffre est destiné à accueillir le matériel « humide » (palmes, masques, combinaisons, matériel de pêche, second mouillage, amarres, nourrice du moteur …).


Le rouf

Il est composé de deux parties. La première (1), fixe, donne son volume à la cabine.

La seconde partie (2) est un couvercle basculant donnant accès à la baille à mouillage. Cette dernière, volontairement reculée pour le centrage des poids, est suffisamment vaste pour héberger les pare-battages.

Si besoin, une gouttière longitudinale sera « creusée » en haut du rouf (3) afin d’accueillir le mât en position de transport pour que le bateau sur sa remorque ne dépasse pas 2 m de haut (accès aux garages, aux parkings avec limiteur de hauteur, et aux péages par carte sur les autoroutes).

Le gréement

Sur ce schéma, le mât est emplanté très en avant pour profiter de la cloison du rouf et des poutres afin de reprendre les efforts de compression. Le gréement fera donc la part belle à la grand-voile. Le foc de taille raisonnable évite l’usage de winch en se contentant d’écoutes mouflées.

On peut aussi positionner le mât plus en arrière (juste devant le panneau basculant de l’entrée) moyennant l’ajout d’un porque structurel  sous le rouf pour reprendre les efforts.

La bôme est positionnée suffisamment haute pour ne pas risquer de heurter la tête des passagers assis dans le cockpit.

Appendices

Ils seront obligatoirement pivotants pour autoriser le rase-cailloux sans risque de casse.

Un puits de dérive au milieu de la coque centrale serait trop encombrant dans la petite cabine.

Impossible d’utiliser des ailerons fixes sur les flotteurs pour cause de tirant d’eau limité à moins de 20 cm.

J’hésite alors entre des dérives pivotantes dans les flotteurs, ou 2 petites dérives pivotantes excentrées dans la cabine.
J’ai quand même une préférence pour la première solution qui évite toute entrée d’eau possible dans la cabine, ainsi que le problème de passage des bouts permettant de manipuler la dérive à partir du cockpit.
Cette solution permet, en outre, de caler facilement le bateau à l’horizontal lorsqu’il est échoué, qu’il soit positionné dans le sens de la pente, ou en travers de celle-ci.

La cabine

Elle est volontairement d’une taille réduite pour limiter le poids et le fardage de l’ensemble.

Je rappelle qu’il s’agit d’une unité de randonnée, et pas de croisière côtière. La différence réside dans le fait que la vie s’organise principalement dans le cockpit et pas dans la cabine.

Cette dernière est un abri qui sert essentiellement à stocker les affaires au sec, à dormir, à s’abriter provisoirement en cas de grain, à utiliser un WC en toute discrétion, à se déshabiller à l’abri des regards, …

Mais l’espace y est un peu juste pour envisager d’y manger avec tout l’équipage tout en cuisinant ou d’y passer des journées entières à attendre que la pluie cesse.

Cependant, malgré ses dimensions réduites, elle permet de s’y asseoir (en installant 2 sièges supplémentaires) ou d’y dormir à 4 adultes. Serrés, certes, mais à 4 quand même.

 

Personnellement, je préfère réserver la cabine pour le stockage et les toilettes, et m’installer des tentes sur les trampolines pour dormir plus confortablement.

L’intérêt pour moi de disposer quand même de 4 couchettes dans la cabine est double :

  • Lors d’une halte sur la route, on peut dormir à bord lorsque le bateau est sur sa remorque.
  • Ces couchages supplémentaires sont bienvenus lorsque mes gamines invitent des copines à passer le week-end sur l’eau avec nous.

 

Le cockpit « cabine »

Comme mentionné auparavant, la vie à bord s’organise dans le cockpit : cuisine, repas, détente.
Pour que celui-ci puisse continuer de jouer son rôle en cas de pluie, il faut pouvoir l’abriter efficacement du mauvais temps.

La solution proposée diffère de celle présentée à l’occasion du projet de tri C3.
Ici, pas question de déployer un abri rigide dont le poids compromettrait l’objectif de légèreté.

C’est de la randonnée, pas de la croisière… On va donc se contenter d’un abri en toile.

La solution que je propose est aussi pratique qu’économique : utiliser une tente « 2 Seconds » de Decathlon pour couvrir le cockpit.
Afin d’avoir une étanchéité sans faille à l’eau, aux courants d’air… et aux moustiques, la forme du rouf et des hiloires est étudiée pour que la tente vienne s’y intégrer parfaitement.


A suivre

Voici donc les premières idées et ébauches de mon bateau de randonnée idéal.
Il y a encore du travail pour affiner le dessin, caler les détails, corriger les défauts et améliorer les points faibles.

Je pense notamment à l’installation du coin cuisine et des toilettes, ainsi qu’à l’ergonomie du poste de barre qui ne me satisfait pas complètement.

J’aimerai aussi travailler sur la question du mâtage et de dépliage des flotteurs avec un objectif ambitieux : pouvoir mettre à l’eau le bateau aussi rapidement qu’un semi-rigide, à peine arrivé sur la cale et que ma femme soit capable de le mâter et de déployer les flotteurs avec les trampolines, toute seule, en quelques minutes, le temps que j’aille garer la voiture et la remorque !

Balèze (l’objectif, pas ma femme) … mais pas impossible.

En tout cas, si l’exercice de ce projet vous intéresse, n’hésitez pas à y participer à travers vos commentaires, avis, idées et suggestions diverses.

L’équation à résoudre parait simple :

De Jean-marc Schwartz, février 2008

Series NavigationLe Trek+Ultra « randonneur collectif » (version 2) >>

Cet article a 0 commentaires

  1. bellenger

    no comment!! Compte tenu de ton expérience de la rando nautique il me semble q »un chantier naval aurait tout intérêt à collaborer avec toi..

    Mais l »alchimie qui fait d »un bateau même excellent, une série populaire reste mystérieuse…

    Bon courage.

    1. Collaboration avec les chantiers… Ami Bellenger, tu as tout à fait raison !

      Nauticaltrek est en passe de devenir un outil de sondage efficace, apte à tester l »accueil de nouvelles idées par les adeptes de la randonnée nautique…et constituerait incontestablement un service marketing à lui tout seul, aussi peu couteux que possible puisque d »accès gratuit pour tout chantier qui voudrait s »intéresser à la réalisation de « notre bateau idéal »…

      Quand à la collaboration d »un chantier naval avec Jean-Marc, elle existe certainement déjà de fait…Puisque Jean-Marc est , en plus de son activité  » journalistique », distributeur de plusieurs chantiers , dont un fabriquant des trimarans. 😉 ( est-il utile de le citer

      aussi le mien…. ciao, please jmarc contact a chantier!!!! i would like to have it…..

    2. un peu plus grand ? Salut Jean Marc,
      Pourquoi une si faible hauteur sous barrot. Même si la cabine ne sert que pour le stockage, c »est agréable de ne pas avoir à ramper pour accéder à la pointe avant…
      Pour la protection de cockpit, avec ce système, tu es très dépendant de Décathlon. Si du jour au lendemain ils changent leurs gammes et leurs dimensions, impossible de remettre à neuf la protection en toile.
      Pourquoi ne pas s »inspirer des tauds utilisés sur les semi rigides ?
      Ils peuvent se fermer à la demande sur les 4 côtés et ils restent toujours à poste plié à l »arrière du cockpit (sans gêner la bôme)

      1. hauteur limiteJ »ai limité la hauteur sous-barrot pour rester sous la barre des 2m de hauteur sur la remorque (accessoirement, cela réduit également le fardage et le poids de l »ensemble).

        Pour ne pas ramper vers la pointe avant… il suffit de ne rien y entreposer 😉 . Et même avec plus de hauteur sous-barrot, le passage des poutres avant impose de continuer de ramper. J »ai donc mis la hauteur nécessaire pour se tenir assis et rien de plus.

        Les 4 coffres de cockpit et la zone de stockage en dessous sont bien plus accessibles et préférables pour le centrage des poids.

        Pour la tente, je me dis qu »il vaut mieux prévoir un cockpit adapté à une tente existante plutôt qu »il ne soit adapté à aucune tente. Si cette tente n »est plus commercialisée dans le futur, il sera toujours possible, pour les plus habiles, de s »en recoudre une à la main ou d »installer un système de capote tel que tu le décrits pour ceux qui préfère un tel système.

        Le bimini dont tu parles est particulièrement intéressant sur les bateaux à moteur dépourvus de mât et de bôme car il leur permet de bénéficier d »un taud de soleil mais l »avantage de la tente : de 20 à 40 fois moins cher, 4 à 5 fois moins lourd … et utilisable sur la plage si nécessaire.
        Vu leur prix, il est également facile de s »en acheter 1 ou 2 d »avance pour être certain d »en avoir une en bon état pour la décennie suivante.

        1. Nauticalmacho.com !!! ça….J »adore! :

          OBJECTIF :

          « que ma femme soit capable de le mâter et de déployer les flotteurs avec les trampolines, toute seule, en quelques minutes, le temps que j »aille garer la voiture et la remorque ! »

          On va en avoir, des nouvelles pour Florence , la prochaine fois qu »on va la voir …

           » – Au fait Flo, tu es courant pour ton inscription prochaine à un cours de muscu intensive

          Dis moi comment tu mates……… En fait mater seul un mat de 70 -80 kilos est tout a fait possible avec le treuil de la remorque
          De plus sans moment critique tant redoute
          Et en pouvant a n importe quel stade de l operation ,s arreter pour verifier calmement les cables ou aller boire une biere
          Eh oui en la matiere il n y a plus rien a inventer ,le systeme mis au point par Ian Farrier est parfaitement au point
          Celui qui sait tourner une manivelle de treuil peut le faire y a meme pas besoin de reflechir sur le sens le cliquet s en charge
          QI de 70 et petit bras bienvenus
          Simple non ?
          En fait trop simple puisque chaque chantier essaye de reinventer la roue ,euh le matage
          Chez Multi 23 par exemple il tiennent a conserver le matage viril genre Hobie Cat avec risque de depart en travers par fort vent ou chute si madame a pas la carrure Manaudou
          C est les Fabricants de mats qui sont bien content
          Le matos necessaire
          – deux cables de 1.5m qui se fixent de part et d aures du mat pour le stabiliser lateralement
          -un tube alu de 50mm de diam et 1.8 de long env qui se met verticalement a la place du mat au debut de l operation et au sommet duquel passe la drisse de foc raccordee au treuil
          Maintenant si pour economiser ce matos ou continuer a faire des frayeurs a l assemblee ,vous preferrez mater a la dur libre a vous
          On l appelait TIMBER…………

        2. les mateurs du mateur amateur …Tout-à fait d »accord avec Martial ! Même expérimenté, en croyant justement que cela n »arrive qu »aux autres, j »ai laissé filé

          Dis moi comment tu mates …..2Le tube qui vient a la place du mat en debut de matage peut etre equipe d un ergot ,genre diam 8 mm,qui viendra se planter dans un trou perce tout en bas du mat sur la face avant
          Le haut du tube est coupe en V ou equipe d une piece en V pour maintenir la drisse
          Une fois la mat leve d une trentaine de degres on peut enlever le tube puisque la drisse quitte le V qui est en haut du tube
          Bien entendu pour pratiquer le matage de cette maniere le mat doit etre engage sur la boule de pied de mat des le debut de l operation

          En comparaison le systeme de matage du DRAGONFLY demande 4 personnes, un echelle en V de 2 m, un assistant qui lit le mode d emploi et pas mal de coordinations…………

        3. les mateurs du mateur amateur …2Bien vu pour l »ergot. Mais au lieu de bricoler une chèvre en ERGO-ISTE, chacun dans son garage, on pourrait tous en profiter si le chantier ASTUS s » en occupe. A moins que Jean-Marc ne l »ajoute sur le catalogue de la boutique Nautical Trek ?
          Je pense que nous serions nombreux à passer commande !

        4. Astuce pour mater un Astus Martial, j »adhere a ton point de vue, j »ai moi meme adopté le principe d »utilisation du treuil, avec un renvoi de la sangle sous la fourche qui supporte le mat en position route (sur la remorque), ceci afin de ne pas forcer sur le balcon.
          Je suis en train de travailler sur un systeme de retenue laterale du mat, qui soit simple rapide a mettre en place et qui ne laisse pas de bouts ni manilles en place sur le mat en navigation, l »idée est aboutie, reste a la realiser!! en attendant pourrais tu developper ton idée de 2 cables fixes au mat ? – positionnement des points d »ancrage, fixes ou mobiles etc…merci d »avance

          1. Dis moi comment tu mates …3 Je n ai rien invente mais j ai apprecie la methode Farrier quand j ai eu l occasion de mater un F24 ,F31 et un F 28 R avec mat aile carbone coutant plus de 10 000 euros .Pas interet a se louper……
            Idealement les points d ancrages des cables sur le ponts devrait etre par le travers du pieds de mat et a la hauteur du pieds de mat
            Sur le mat les cables sont accroches par deux pontets pontets fixes sur les cotes du mat
            L angle des cables vu de l avant sera compris entre 45 et 60 degres de l horizontale
            Suivant le dessin du pont cette geometrie ideale ne peut pas etre realisee
            Il faut procede a des essais afin que les cables lateraux ne se tendent pas a fond,empechant le matage
            Mieux vaut avoir un des cables legerement detendus que pas de cables du tout
            NE PAS UTILISER une variante bricolee avec des bouts textiles trop elastiques fixes par des noeuds d aviateurs,cela peut etre pire que le mal
            Un systeme prevu par le chantier pourrait proposer un ancrage des bouts sur le mat avec des embouts en T comme les haubans ce qui serait plus elegant
            La mise en place des cables avec a un embout T et a l autre bout un mousqueton ne prend que quelques secondes
            La sequence photos se trouve sur le site http://www.trimaran-corsair.com cliquer sur matage ( je n ais pas d interet commercial)

        5. Patrick/Minimum

          Edel 22 à l »occasion de cet article très commplet de JM, j »ai découvert l »Edel22, remarquable par ses flotteurs à très faible surface mouillée !
          Mais aucune trace dans l »encyclopédie navale de Nautical (D »ailleurs, à ce propos, il faudrait que j »envoie à JM une photo du Tricat pour remplacer le schéma 3D).
          Est-ce que qqu »un (JM encore?) connait l »engin, son intérieur, ses perf » et le nombres d »exemplaires mis à l »eau?
          Amitiés
          Patrick

          1. Edel Tri 22… Bonsoir Patrick, bonsoir à tous,

            J »ai moi aussi découvert ce trimaran grace à cet article…Je n »en avais pas du tout entendu parler avant…

            Tu tapes Edel Tri 22 sur GOGOL, et tu en trouves un en vente ( vendu en fait…) sur un site espagnol, avec plein de photos et la plaquette Edel d »époque recto-verso…
            Tous les autres sites proposent en fait les mêmes photos !!!

            Maurice Edel en a fabriqué et vendu 25 exemplaires entre 1982 et 1987 , je crois ( de mémoire…à vérifier sur les liens trouvés …)

            J »ai personnellement trouvé plein de choses très futées dans la conception de ce tri…

            Dommage que son montage et sa mise en oeuvre n »exigent « que » deux à trois heures à deux personnes… ( Dixit la plaquette commerciale !!!)

            C »est là qu »il date un peu…

            Mais bon…la conception et la fabrication d »un bon système de repliage là-dessus lui redonnerait une seconde jeunesse !!!!

            PHIL

          2. Edel 22 Trimaran Flotteur a faible surface mouille pour l edel 22? Eh bien non,pour un deplacement donne la section de carene qui produit le moins de surface mouillee est le demi cercle.Alors a deplacement egal les flotteurs de l Edel traine beaucoup d eau avec leur long aileron,l illusion vient du fait qu ils sont trop petits et positiones assez haut
            Apres le Tremolino ,le Typhoon,le Hurricane et avant le Tricat ,l Edel est un tri bricole avec des flotteurs de catas(Edel Cat 18)
            ce qui ,dans l elaboration d un bateau est un compromis dans le compromis
            Neenmoins le resultat est sympathique surtout pour l epoque
            Pour les petits jeunes j ai gree ma lampe frontale et plonge a la cave dans mes archives
            essai dans le Voiles et Voiliers no 190 de dec 86 du siecle passe ,le no valait 20 francs et l Edel 80 000 franc tout nu
            long 6.7 flottaison 6.35tirant d eau 0.45 beau 5 m deplac.450 kg 4 couchettes GV 16 m2 genois 13.50 m2
            Roof a elevation sur verin sur le proto Maurice Edel pensait y mettre des foils en T inverse sous les flotteurs pour diminuer l effet sous-marin……

            1. Patrick/Minimum

              Edel 22 Salut Martial.
              Tu as bien fait de me reprendre;
              Les flotteurs me semblaient curieusement dimensionnés et drôlement positionnés mais s »ils proviennent du 18 pieds, tout s »explique.
              Je cours surfer sur le net pour en savoir plus sur cet Edel.
              es-tu prêt à me dessiner une paire de flotteur pour pas cher – pas trop spohistiqué le dessin, pour une construction très amateur en CP epoxy – si une occasion de rêve à un prix dérisoire se présentait? Laisse tomber le dessin des foils en carbone avec réglage de l »angulation, faisons simple
              😛

              1. Edel 22 Trimaran Pourquoi pas Il faudrait s entendre sur le pas cher………Mais la solution la plus economiques serait de recuperer des flotteurs d un cata de 20-22 pieds et de les greffer
                Ceci dit je crois q apres le proto ,l edel 22 a eu des plus gros flotteurs
                Pour les floils courbes en carbone pas de probleme j en ai deja faits deux de 2 metres………..

        6. You TUBE Pas beau le bitube sur les photos du trokril, le bout qui dépasse est comme une verrue sur la coque et, vu de dessus, c »est tout tordu; alors, pour alléger le cockpit et la cabine, pour simplifier le moule des flotteurs, pourquoi pas un tube simple ? si on veut garder la largeur repliée à 2,1m (trop bien cette idée) et la largeur dépliée à 4,7 (là, je vois pas trop l »avantage, l »Astus enfourne assez tôt mais augmenter le couple de rappel, c »est augmenter les efforts ?), il faudrait passer au système téléscopique, j »ai mon petit poste de radio à coté et son antenne me montre la solution; largeur coque environ 170, plus 2 fois 20 de flotteurs = 210; manquent 260 pour arriver aux 470 dépliés, donc 130 par bras.
          Avec 2 éléments de 60 utiles et de 25 de recouvrement, 85 en tout, 170 pour les 2 bords, on arrive à 4,5 déplié.
          Plus beau, plus léger, pas plus difficile à construire, reste peut-etre le problème des diamètres de tubes compatibles entre eux ?

          PS : pas compris le dessin du roof en 2 morceaux.
          Amicalement, Jean Claude

          1. Pourquoi faire simple…? …Quand il y a moyen de compliquer un peu

          2. Edel 22 TrimaranTout a fait d accord ,pour que ca coulisse faut un minimum de jeu ,alors une fois dans le clapot je vois bien tout le bazarre cliqueter de parout,pas tres rassurant sans compter les aligements desalignes quand les morceaux se replies pas tous en meme temps Et toute les radios finnissent avec l antenne cassee

            Trek Ultra Trimaran Avec l age et l experience le skipper monte le volume,pas celui de sa voix ni celui du bateauradio mais celui du flotteur…..
            Mais d abord une petite precision, un flotteur a 100 pour 100 de volume veut dire que pour un bateau de 1000 kg ,le flotteur a 1000 litres de volume.C est a dire que si l on monte sur le flotteur le pont de celui ci est au niveau de l eau
            Si dans les annees 70 ils y a eu pas mal de discussion sur les flotteurs dit submersibles ,a 80-90 pour cent de volume il faut bien constater qu aujourd hui sur les trimarans de 25- 30 pieds ,ils ont disparus .Je pense aux Challenge 30,Corsair 24 -28 -31,Bandit 800,Seaon96,Seacart 30,Dragonfly 800 a 1000
            Alors pourquoi les conserver sur des tris de 18-22 pieds??
            Bien que le concept plaise a Jean-Marc ,je ne trouve pas rassurant de voir disparaitre mon flotteur dans l eau verte
            Quand a l argument securite ,cela n a pas empeche au moins un Magnum de chavirer
            D aure part certain tris, qui ont commences leur vie avec des flotteurs submersibles,ont finit avec des flotteurs plus volumineux ,le Tremolino et le Freely entre autre J ai mois meme avec le meme bateau fait 5 ans avec des flotteurs a 85 pour cent puis constuit des flotteurs a 120 pour cent
            J en suis tres content car je ne l ais plus vus sous mariner et je pense que pour un premier tri c est le minimum vital
            Les flotteurs a 200 pour cent qui caracterisent les bateaux qui naviguent sur un flotteur sont trop peu parlant pour un skipper temeraire ,peu sensible ou debutant Et les flotteurs a 85 pour cent paraitront trop peu volumineux apres 1 ou 2 annees de navigations une foit le mode d emploi du bateau assimile
            Un volume a 120 pour cent laisse le flotteur s enfoncer tres visiblement prevenant le skipper que c est le moment de reduire mais ne plongera pas sous les yeux d un equipage qui pensait que la gite ne depasserai jamais 10 degres
            Alors passe du submersible a l insubmersible c est un peu comme enlever les roues additionnelles sur un velo d enfant
            Alors sur mon randonneur ideal pas de flotteurs submersibles s v p

            1. Veau…lumineuxCette question du volume des flotteurs est effectivement délicate, comme le souligne à juste titre l »ami Martial.

              En jeunot fraîchement expérimenté du multicoque à 3 patte, j »ai pris l »habitude d »appeler flotteur submersible tous ceux dont le volume modéré les autorise à s »enfoncer dans l »eau au lieu de voir la coque centrale s »envoyer en l »air.
              Quand à savoir s »ils étaient à 80, 100 ou 120 %, ça devient vite compliqué sur un trimaran dayboat de loisir où l »on a vite fait d »augmenter le déplacement de 140% pour peu que l »on invite les copains à bord !

              les flotteurs du Magnum (70% seulement en incluant le poids de l »équipage réduit), sont effectivement rapidement sous l »eau … mais la différence, peut être, avec des tri plus grands et plus lourd, c »est que l »équipage peut suffire à compenser en partie le phénomène en s »installant sur le trampoline au vent.

              Ceux de l »Astus 20 (100% avec l »équipage, 130% sans l »équipage) me paraissent, actuellement, pas mal en terme de compromis. Faudra attendre encore 2 ans pour savoir si l »envie de pousser le volume à fond me prend…

              j »ai pas eu l »occasion de tester un Tri à 120% mais le retour d »expérience de Martial laisse à penser qu »il s »agit d »un compromis intéressant. Peut-être celui à adopter sur le Trek+Ultra ?

              l »expérience que j »ai pu avoir sur un Corsair F24 équipé de flotteur qui, comparés à ceux de mon Astus, m »ont paru vachement volumineux (% ?) : j »ai clairement ressenti la puissance de l »engin qui accélérait sous la rafale sans chercher à soulager… jusqu »à ce que le bout-dehors supportant le gennaker explose sous l »effort. :confused:

              Et c »est là, je trouve, l »intérêt de limiter la puissance de l »engin en limitant le volume de ses flotteurs car moins de puissance = moins d »effort = moins cher à construire.

            2. Puissance … économiqueUne exception notable et louable de trimaran puissant et abordable : le Multi 23 construit en chine.

              1. Trek Ultra Volume flotteur Donc tu seras tres loin de doubler le prix
                -les bras devront etres dimensionnes de la meme facon que le flotteur plonge sous l eau ou pas ,a moins d aimer le genre nouille trop cuite se dandinant sous le vent
                Les fabricants de mats calculeront le mat du trek ultra comme si c etait un cata ,c a d comme si il montait sur le flotteur
                La seule augmentation sera dans le surplus de surface de borde des flotteurs
                Et comme tu est fauche et que tu les construits en polyester au lieu de sandwich airex -verre-epoxy comme sur les vrais bateaux ,ca devrait etre supportable

                cout de la puissanceBen justement, quand le constructeur du bateau veut minimiser son prix, le constructeur de mât se retrouve bien obligé d »affiner ses calculs.

                Je constate que le mât d »un Astus 16 est bien plus léger et économique (du simple au double) que le mât d »un Hobbie 16 (de même taille mais clairement plus toilé et puissant).

                Quand à l »exemple du Multi 23, je pense qu »il démontre avant tout qu »un voilier construit en chine est moins cher qu »un voilier construit en France et pas qu »un tri puissant ne coute pas beaucoup plus cher qu »un tri de loisir plus tranquille.

                On a peut être une meilleure idée de ce surcoût en comparant les prix du Magnum 21 standard (plutot tranquille) et du Tricat 22 (puissant). Le second est 40% plus cher environ… :confused:
                sachant par contre, qu »il n »y a pas que les flotteurs plus volumineux et la structure en conséquence mais également des voiles et de l »accastillage revus à la hausse.

                J »ai pas les connaissances suffisantes pour arriver à calculer plus surement le surcout d »une augmentation importante de puissance mais je m »attends à ce que ce ne soit pas négligeable …

                par contre, pour une augmlentation du genre passer de 100% à 110 ou 120%, c »est peut être raisonnable.
                A étudier de près en tout cas.

            3. Trek Ultra Volume flotteur Comme Roultabille raisonnons en utilisant le bont bout de la raison…………Si sur un tri de 500 kg le flotteur est a 85 pour cent de flottaison le volume sera de 425 litres et Archimede etant formel la poussee verticale de 425 kg
              Avec un flotteur de 150 pour cent de deplacement le volume sera de 750 litres mais ce bon vieil Archimede nous disant que la poussee est egale au poids du trimaran ,la pousse sera de 500 kg .Donc augmentation de la poussee 75 kg Pas Dramatique et si en plus tu envoyes un ou deux solides gaillards au vent pour faire rappel la puissance sera la meme voir superieure……………….
              Donc la puissance est pratiquement la meme sauf que tu doit coincer un type sur le flotteur mais tu as econnomise 20 kg de polyester,alors bof
              Puissance = poids du tri x distance centre de carene du flotteur -centre de gravite du bateau (en gros)

              Quand au F 24 pour avoir naviguer dessus ,il y a une sous barbe en cable pour le tangon Alors si il y a eu rupture
              -la sous barbe n etait pas mise (cable avec fermeture pelican)
              -le matos n etait pas d origine mais bricole
              -le gennaker n etait pas cappele corectemment

              1. trop fort le Martial ! Effectivement, le bout-dehors alu qui a claqué sur le F24 n »était pas celui d »origine (le gennaker non plus d »ailleurs).
                Equipé de la sous-barbe réglementaire, il a plié net sur le côté au moment où, perché sur le flotteur au vent, j »étais en train de me dire, épaté : « whaou … là, on sent que ça tire ! »

                Pas étonné que tu me m »apprennes maintenant que les flotteur sont à 175 %.

              2. Ah les bricoleurs…………. La c est plus trop question de flotteur parce que 120 ou 250 pour cent ne change rien a l affaire A partir d un certain effort ,d un certain encastrement,du diametre du tangon et de sa longeur,il faut des moustaches .Cables lateraux reliant les flotteurs a l avant du tangon Et en kevlar ,inox ou vectran, pas en bretelles de grand pere……..

            4. Patrick/Minimum

              Trek Ultra bon ben Jean-Marc, y a pas ! Tu n »en as pas fini avec la planche à dessin que déjà une partie du public réclame le Trek Ultra + , avec flotteurs insubmersibles !
              Blague à part, sans l »expérience de Martial en la matière, je penche pour les flotteurs à fort volume (Martial, les flotteurs du Tricat, ils sont à combien? 120? 130?) non seulement parce que ça me semble plus safety mais aussi plus comfortable : Avec vent et mer formée, quand la poutre avant lamine le haut des vagues, c »est la douche; qu »en est-il à bord des tris dont le flotteur s »enfonce?
              Patrick

              1. Poutre qui lamine les vaguesLorsque le flotteur sous le vent s »enfonce dans l »eau, la poutre va effectivement rencontrer plus souvent la crète des vagues et soulever des embruns… qui ne viennent jamais mouiller le cockpit car ils sont emportés sous le vent.

                Ce sont les embruns créés par la poutre au vent qui pourraient venir nous doucher… or, le fait d »être gité à cause du flotteur enfoncé permet de dégager bien au-dessus de l »eau le flotteur au vent et sa poutre (voir les photos des Astus et Magnum dans la brise).

                En fait, la douche d »embruns arrive de l »avant lorsque l »étrave ou le bordé est percuté par une vague abrupte à vive allure.

              2. De l importance d avoir un bon boucher………… J ai jamais fait d estimation du volume du flotteur du Tricat parce que il n y en a pas chez nous Helas
                Mais tu peux le faire toi meme Il faut faire un releve de la maitresse section du flotteur(demi forme) en femelle avec du carton
                Puis tu traces la demi maitresse section male sur un carton ,tu decoupes la forme de ton demi flotteur
                Et tu vas le peser au gr chez ton boucher
                Si tu as du carton a 100grle dm 2 et que ton boucher te dit 600 gr c est que la surface du demi-couple fait 6 dm2
                Le volume du flotteur est donc
                demi couple x 2 x long en dm x ceff prismatique 0.68-0.7 typique pour un flotteur
                6 x 2 x 60dmx 0.69 =496.8 dm3
                Si tu as travaille precis tu as une estimation a 5 pour cent de precision voir mieux

              3. Martial et les bonnes formules ! Bonjour Martial,

                Pour une fois, je ne fais pas dans l »ironie.

                Tu as apparemment « en magasin » un certain nombre de formules aussi simples et efficaces pour répondre à des problèmes qui le sont moins…

                Celle-ci, je la note dans mon calepin !

                Aurais-tu dans ta bibliothèque un ouvrage de construction simple dont tu pourrais nous conseiller l »achat ? Ou un lien vers un ou deux sites ( à moins que tu ne l »ais déjà communiqué… ) ?

                Mieux encore…( Le rêve étant le propre de tout animal, et pas seulement bipède…) :

                Pourrais tu nous concocter quelques « fiches – mémoire » comportant ce genre d »outils et combines de calcul de conception, que jean-marc pourrait inclure aux outils de nautical designer sur le site ?

                Amicalement

                PHIL

              4. Patrick/Minimum

                Trek Ultra s »il en était parmi nous qui hésitaient encore à satisfaire à la modeste contribution nécessaire au fonctionnement du site, je pense que les cours magistraux de Martial sont une motivation supplémentaire !
                Toutefois, JM ayant apporté la réponse qq heures plus tard, je n »aurais pas à démontrer la justesse de la formule

              5. A la douche Apres avoir navigue sur des multis qui mouillait plus ou moins selon leur architecture j en suis arrive a la conclusion que la vraie solution pour eviter les embruns c etait de naviguer ……… a 3 noeuds au portant sur un canot
                Il y a pas de miracle la vitesse en terrain bossele au pres ca mouille sur des multis sportifs de 5 m a 33 m, regardes les photos Donc plus tu vas vite plus tu as interet a a voir un bon cire
                Et la poutre tres avancee du Trokril ne presage rien de sec……………………
                A haut egale plus la poutre avant est en avant plus ca mouille

              6. la vitesse, c »est dépassé ?Se ballader à quelques noeuds et parfaitement au sec … cela a aussi son charme !

                Je me souviens de ma première sortie musclée par mistral en Magnum 21 (golfe de saint tropez, force 6 à 8). Mode survie et ambiance « Karcher » à bord, combi néoprene + ciré obligatoire. On s »amusait bien quand même… autant que l »équipage endimanché qu »on a vu passer sur un gros « pointu » traditionnel en bois massif, sous voile latine réduite et qui prenait tranquille l »apéro sur le pont, parfaitement au sec…

              7. flotteurs du Tricat 22Ils font 950 litres soit environ 200% du bateau avec son équipage… donc navigation perchée sur un flotteur sans problème.

        7. pourquoi si large…Je suis arrivé à cette largeur de 4,68 m (plutot importante pour un tri de loisir) pour pouvoir disposer de trampoline suffisamment larges afin d »y « planter » des tentes 2 seconds light de 145 cm de large, histoire d »assurer une nuit douillette pour un couple.

          L »idée serait de pouvoir installer 2 tentes de ce type plus les 4 couchettes de la cabine… je te laisse faire le compte.
          J »en parle pas trop dans mes specs car déjà, quand j »explique que l »on dort à 5 dans un Astus 20.1, on me regarde de travers. :shocked:
          Si j »annonce que je veux pouvoir dormir à 8 sur un tri encore plus court, je suis bon pour la camisole.

          Pour l »esthétique des doubles poutres, en évitant de faire dépasser de la coque celle qui n »en a pas besoin et en couvrant le tout avec une pièce polyester, on doit pouvoir améliorer cela.

          Pour le rouf en 2 parties, je vais préparer un petit schéma pour illustrer le principe.

          1. Edel Tri 22… Pour la future camisole de Jean-Marc , je me proposerai volontiers pour tous les travaux de couture…J »ai refait à l »identique la sellerie de plusieurs voitures anciennes, et coudre du velcro sur de la sangle se fait les yeux fermés !!!

            WINNIE a maintenant ( c »est à dire depuis qu »il se replie en Swing-Wing…pour les nouveaux sur le site…) une largeur de 4m 60…Et franchement, ce n »est pas de trop…

            Je rejoins absolument Martial sur le fait que les flotteurs a 85 ( idem ceux du Magnum…)pour cent paraissent très vite trop peu volumineux, apres 1 ou 2 annees de navigation une fois le mode d emploi du bateau assimilé…!

            J »envisage de me faire confectionner un génois léger en dacron 190g/m2 gréé sur un emmagasineur en avant du foc, pour booster le bestiau entre le près et le travers dans les petits airs…
            Mais si cela conduit à choquer et/ou lofer constamment parce que le flotteur sous le vent sous-marine à la moindre survente…Le gain n »est pas forcément évident…

            Et puis…au visuel aussi…L »égo du propriétaire est au moins aussi important que la pertinence de son investissement…Et assurément, les grands gosses sont sensibles à l »esthétique de leurs ( gros ) jouets…

            Depuis que WINNIE s »est doté d »un « étage », les flotteurs paraissent ridiculement petits !!! ( lol )

            PHIL

      2. à la recherche du GRAAL…. Je partage tout-à fait l »approche de jean-marc, ce n »est pas la peine de réinventer le Corsair, surtout pour arriver au final à un prix équivalent au Corsair … Bateau léger, transport facile, matage et mise à l »eau rapide sont essentiels pour rester dans le concept randonnée familiale à prix serré ! Sinon on passe soit à du plus gros (tri croiseur côtier) soit à du plus sportif ( tri multi 23). De plus, avant de réver sur la belle gueule et le prix « première expo » du 23 , il serait bon de juger de son comporterment sur l »eau dans différentes conditions, de sa maniabilité au montage et au mâtage … et de la mise à l »eau. Les cales de mise à l »eau sont plus destinées aux petits bateaux à moteurs qu »aux multicoques… Bientôt on ne pourra plus écarter les flotteurs que sur l »eau… :pissed:

        1. Trek Ultra Volume flotteur Soyons un petit peu plus mesure ,dans le cas du TREK ULTRA il sagit de quelques kilos ,20 ou 30 en plus dans les flotteurs pour eviter les sous- marinages et c est tout Pas de delire supplementaire A mon avis le comportement serait plus securisant Plus jamais de flotteur qui s immerge totalement
          Les Corsairs Marines ont des flotteurs a env 175 pour cent et ce n est pas du tout ce que j ai propose
          D autre part Jean -Marc n hesite pas a augmenter la largeurdonc la puissance pour son confort nocturne mais pas le volume pour la securite diurne ,Bonjour le paradoxe
          Il est vrai que les cm d alu coute moins cher que la mise en oeuvre de quelques kilos de fibre de verre

          Trek Ultra Depliage Flotteurs Ben justement pour les bateaux qui ont un systeme de depliage evolue la mise a leau se fait bateau plie a 2.5 ou 3 m et une fois dans l avant port tu deplies
          C est le cas du Challenge,Bandit,Scarab,Dragonfly,Corsair etc

          à la recherche du GRAAL…. Pour le pliage , c »est tout à fait vrai je trouve trés interréssante la recherche de Jean-Marc d »un tri court, léger, rapide, transportable , facilement mis à l »eau et de prix modéré. Mais cela ne m »empêche pas d »apprécier et de réver sur d »autres concepts qui sont à developper sur ce super site convivial 😛

        Répondre à Martial.B Annuler la réponse

        Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Fermer le menu