L’astus 20.1 à la sauce Trek+Ultra (version 3)

L’astus 20.1 à la sauce Trek+Ultra (version 3)

This entry is part 3 of 11 in the series Trek + Ultra

Publiée en octobre 2010, cette version reprend les idées de la version 2 en les adaptant sur un modèle existant : l’Astus 20.1
L’objectif est d’obtenir rapidement et à moindre investissement un Trek+Ultra opérationnel. Au passage, le système de tente de cockpit continue d’être amélioré.

Cela devient un rituel. Tous les 14 mois, je me replonge sur le projet Trek+Ultra…

Voir les épisodes précédents :

Toujours en quête du randonneur familial idéal (pour mon programme), me voici donc de retour avec de nouvelles pistes, guidées par mes dernières expériences.

Un programme toujours aussi ambitieux

Je reprécise le programme particulier de ce projet et les contraintes qu’il doit satisfaire.

Mobilité

J’aime changer de plan d’eau, découvrir de nouvelles côtes, participer à des rassemblements en dehors de « mon quartier », envisager des navigations insolites (rivières, lac, gorges,…).

Mon bateau idéal est capable de changer de plan d’eau sans contrainte :

  • facile à transporter (moins de 750 kg remorque comprise)
  • rapide à mâter et à mettre à l’eau

Randonnée familiale

Pouvoir partir en famille (3 enfants) en randonnée nautique, de plusieurs jours à plusieurs semaines, avec :

  • plusieurs jours d’autonomie (nourriture, eau, énergie)
  • quelques jouets (guitare, livres, surf, ordinateur, …)
  • un minimum de confort (toilettes, cuisine, carré à l’abri de la pluie et du vent,…)

Randonnée collective

Mes ainées deviennent adolescentes et risquent de refuser de nous accompagner le week-end si elles ne peuvent pas proposer à une copine de venir avec elles (pour les petits copains, on verra plus tard…).

Et on a pu tester avec l’Astus 22 des week-ends en embarquant nos amis… C’est trop cool.

Il faut donc pouvoir emmener la famille … + des passagers en randonnée nautique le temps d’un week-end :

  • une seule nuit à bord
  • couchage pour tous à bord
  • toilettes isolées

Sortie à la journée

Et quand le temps manque, mais pas l’envie, j’aime pouvoir aller faire un tour une paire d’heures sans que ce soit la corvée côté logistique :

  • matage et mise à l’eau en moins de 20 minutes tout seul (10 minutes à 2)

Compatible « chez moi »

Un gabarit sur remorque suffisamment compact pour rentrer chez moi jusqu’au garage (L’Astus 22, n’y rentre pas)sad

C’est tellement agréable et pratique de :

  • pouvoir bricoler au sec
  • avoir son bateau protégé des salissures des intempéries
  • pouvoir charger, décharger et nettoyer pendant la semaine
  • pouvoir laisser tout à poste sans craindre ni le vol, ni la pluie, ni les UV

Retours d’expériences

Les tentes doubles sur les trampolines sont une excellente solution pour accroître la capacité de couchage. C’est confortable, léger et économique.

Une petite cabine, c’est indispensable pour s’abriter mais pas indispensable pour y vivre.

En dehors des moments de navigation, un grand cockpit protégé fait encore mieux l’affaire (hauteur sous barrot, plus d’espace pour circuler, luminosité, aération,…)

Taille et poids, c’est la clé de tout !

Un bateau petit et léger c’est :

  • moins cher
  • plus facile à tracter, à mettre à l’eau, à manipuler sur remorque ou dans l’eau
  • moins toilé (moins d’effort, moins d’accastillage)
  • plus vif (plus de sensation)
  • mieux accepté quand on arrive sur une plage encombrée

Un bateau plus grand et plus lourd c’est :

  • Plus apte à affronter le mauvais temps
  • Plus de chargement
  • Plus de place à bord

Après avoir randonné en Astus 20 et en Astus 22, j’en arrive au constat que, pour le programme « collectif » visé par ce projet :

  • le premier est trop petit
  • le second est trop gros

Le Trek + Ultra v3 est donc un intermédiaire entre ces 2 gabarits. Et comme cet engin n’existe pas encore, une idée qui me trotte derrière la tête depuis un moment serait de partir d’un bateau existant (l’Astus 20.1 dont je connais bien les qualités de randonneur) et de le modifier pour l’adapter à ce programme particulier.

L’astus 20.1 à la sauce Trek+Ultra

La carène

La carène actuelle est un très bon compromis entre capacité de charge, volume « habitable » et performance. Elle n’est cependant pas conçue pour une charge de 8 personnes + le matos de rando. On commence par augmenter sa longueur (donc son volume donc sa capacité de charge) en lui ajoutant une jupe d’une cinquantaine de centimètres afin de gagner en longueur de flottaison et en portance sur l’arrière (il faut encaisser plus de monde dans le cockpit).

Au passage, cette longueur gagnée permet d’ajouter 2 places supplémentaires dans le cockpit (derrière la poutre arrière) et de profiter d’une vaste plateforme arrière propice aux activités aquatiques qu’on a pu apprécier sur l’Astus 22 à l’heure de la baignade ou des séances de « ski nautique ».

Les poutres et les flotteurs

Pour coucher 8 personnes à bord, il faut augmenter la place disponible sur les trampolines pour pouvoir y installer des tentes doubles. L’Astus 20.1 étant connu pour ses trampolines étroits, l’option envisagée est de doubler les poutres, à l’instar des derniers Astus (22 et 20.2) et des Triptyques, afin d’augmenter la largeur du bateau déplié.

On pourra ainsi gagner les 25 centimètres manquants de chaque côté pour pouvoir y installer une tente double.

Au passage, les doubles poutres permettent également de venir coller les flotteurs contre la coque centrale sur la remorque afin de réduire la largeur totale sur route (et dans le garage) à 228 cm soit 25 cm de moins que pour un Astus 20.1 actuel.

Faisons les comptes : 2 personnes dans la tente installée sur le trampoline tribord, 2 autres sur le trampoline bâbord et 2 dans la cabine, on arrive à 6 couchages. Avec notre famille de 5 personnes, cela ne fait qu’un seul invité possible à bord…

Pour obtenir des couchettes supplémentaires, l’idée suivante consiste à rallonger les flotteurs afin d’ajouter une poutre avant supplémentaire et de bénéficier ainsi de deux trampolines additionnels.

Ça tombe bien, avec sa poutre avant en position reculée, les flotteurs d’origine étaient un peu courts à mon goût, et méritaient d’être plus avancés.

L’allongement du flotteur serait obtenu en lui ajoutant un tronçon de 80 cm à 1 mètre environ, juste devant la poutre avant actuelle. On en profiterait au passage pour utiliser ces tronçons en coffre étanche en leur adjoignant un capot étanche sur le dessus (ces coffres sont bien pratiques sur l’Astus 22 pour caser les duvets et les oreillers pendant la journée).


Avec ses 4 trampolines, on arrive à 8 couchages sur les trampolines. Le contrat est rempli, les copains peuvent se pointer.

La cabine

Avec tous ces couchages à l’extérieur, la cabine peut être consacrée au stockage des affaires sèches et servir « de pièce » additionnelle pour y installer la cuisine et/ou les toilettes.

Elle continue également de jouer son rôle d’abri en navigation pour ceux qui veulent s’offrir une petite sieste au chaud.

La cabine et le rouf actuels remplissent parfaitement ce rôle donc rien à modifier.

Le cockpit

Avec 2m20 disponible entre les poutres, la partie principale du cockpit est suffisamment spacieuse pour accueillir tout l’équipage à l’heure du repas.

En navigation, le barreur pourra choisir de s’installer derrière la poutre arrière pour libérer une place dans le cockpit principal.

Les poutres existantes sont conservées à leur place. Les 2 autres poutres destinées à les doubler seront positionnées juste derrière.

Afin de conserver les fixations de poutres existantes sur les flotteurs, ceux ci seront positionnés avec un léger décalage (l’un étant plus reculé d’une dizaine de centimètres).

Au total, la longueur utile du cockpit avoisine les 3 mètres !

Le cockpit étant la zone de vie principale, on soignera sa protection contre le soleil, la pluie, le vent, les moustiques et les guêpes (au moins à l’escale).

Bimini, arceaux, tentes 2 seconds,… les réflexions sont en cours :


Le gréement

Le gréement d’origine peut faire l’affaire. Il faudra surement lui ajouter un peu de quête sur l’arrière pour éviter que le bateau soit mou à cause du recul du safran.

Sinon, l’idéal serait de lui retailler une GV un peu plus grande avec une bôme plus longue.

Le gréement du nouvel Astus 20.2 serait idéal (plus de toile, mât plus haut et bôme plus longue que sur l’Astus 20.1).

Des haubans textiles repris en patte d’oie sur les flotteurs éviteront que ces derniers ne ballottent trop et amélioreront la tenue du mât. Ils offrent également une bonne prise pour la main lorsq’on se ballade sur les flotteurs.

La structure

Les efforts que devra encaisser cet Astus 20 modifié seront supérieurs à ceux prévus à l’origine :

  • plus de largeur + des flotteurs plus volumineux = plus de puissance = plus d’efforts
  • plus de monde et d’équipement à bord = plus de poids = plus d’efforts

Il faudra regarder si la structure actuelle peut encaisser ces efforts supplémentaires (coque et flotteurs, poutres, liaisons, mât, haubanage,…).

Dans le cas contraire, 2 solutions :

  • diminuer la puissance (réduire la toile plus vite et lever le pied au dessus de 10 nœuds de vitesse)… C’est toujours un peu frustrant.
  • renforcer la structure… Ca devient une affaire de spécialistes.

Côté poids, il semble que les 380 kilos de la brochure initiale du constructeur s’approchent plutôt des 440 kilos réels auxquels il faut ajouter :

  • les 6 poutres supplémentaires (4 centrales et 2 coulissantes) + les 4 existantes rallongées : entre 30 et 40 kg (damned !). Si on passe sur des sections moins épaisses (comme sur les Magnums 21), on doit pouvoir réduire ce poids d’une dizaine de kilos.
  • La goulotte des nouvelles poutres avant : entre 5 et 10 kg
  • les tronçons de flotteurs : entre 10 et 15 kg par tronçon
  • l’extension de jupe : entre 20 et 30 kg (avec la chaise moteur fixée dessus, il faut que cela reste solide)

Au total, avec un poids ajouté oscillant entre 55 et 100 kg, on peut s’attendre à un poids du bateau équipé entre 495 et 540 kilos. On est tout juste pour conserver un poids inférieur à 750 kilos avec une remorque non freinée d’environ 200 kg…

Une autre option consisterait à faire modifier les moules (qui ne servent plus depuis la sortie de la nouvelle version 20.2). Dans ce cas, avec une construction neuve en infusion, on devrait pouvoir gagner entre 50 et 80 kg.

Series Navigation<< Le Trek+Ultra « randonneur collectif » (version 2)Le Trek+Ultra sans bancs de cockpit (version 4) >>

Cet article a 0 commentaires

  1. Sacré Jean-Marc !Premières supputations :

    Light is beautiful !

    Même réalisé en infusion, ton devis de poids paraît optimiste… Pourquoi vouloir absolument conserver une remorque non freinée ? ( la nouvelle remorque freinée de Winnie est super sécurisante, crois moi !)
    Diminuer la section des poutres ? Également l »épaisseur de matière des profils

  2. @ Phil : ne pas avoir de remorque freiné n'est pas un objectif absolu en soi même si c'est très appréciable :

    • moins d'entretien
    • moins cher
    • moins lourd
    • timon moins long

    C'est surtout la limitation du poids total sur remorque qui m'importe afin de pouvoir la manipuler tout seul sur mon terrain présentant quelques obstacles (creux et bosses :-/).

    Faut aussi que je regarde du côté des remorques en alu qui devraient permettre de perdre des kilos (et des euros).

    Le glissement des triples poutres peut effectivement s'avérer problématique… Une solution suggérée par Laurent serait de n'avoir "en coulissant" que les poutres avant et arrière. La ou les poutres centrales seraient ajoutées ensuite, une fois les flotteurs déployés.

    1. remorques en alu

      J'ai jeté un oeil chez les (rares) constructeurs de remorque (en partie) en alu. Elles semblent réservées aux bateaux très léger (moins de 300 kg) :-/

      Je me renseignerais mieux lors du prochain Nautic…

  • babar74

    Avec le temps…

    Salut Jean Marc,

    Nous sommes fait de la même matière que les rêves (cf. Wily le Borgne !), et j'ai toujours autant de plaisirs à voir tes croquis. Mais voila le temps est bien ce qui nous limite, alors pour tes filles que nous voyons pousser d'année en année, il va être temps de leur acheter un Astus pour elles seules. La navigation en flotille c'est super (et tu en sait quelque chose !), alors que 8 sur la même coque, c'est la rupture annoncée. Je parle en connaissance de cause, et il faut ajouter que cela à de bons cotés: se retrouver à deux, hors vacances scolaire, c'est sympa aussi (je viens de tester le golfe du Morbihan en septembre sur un skellig, et c'était vraiment top!)

    Ceci étant dit avec trois filles, tu peux quand même prévoir large, un moment ou un autre, les petits enfants vont embarquer…

    Bonne nav à toi et à tes proches 

    1. flottille familiale

      @Babar74 : la navigation en flottille en famille, c'est une riche idée ça ! Surtout quand on voit que pour le prix d'un Astus 22, on s'achète 2 Astus 20.
      Mais pour pour le moment, elles sont loin d'avoir le niveau pour se débrouiller seules faute d'interet et d'implication dans les manoeuvres. Ceci dit, cela pourrait changer si elle entrevoyaient la possibilité de mener leur propre barque en autonomie avec leurs potes…

      Si, dans quelques temps, vous me voyez dessiner des petits tris de 2 places, c'est qu'elle auront atteint le niveau requis

      1. flottille familiale

        "Restera le problème de devoir trimbaler (et stocker) plusieurs bateaux à la fois"… tu peux déjà réfléchir à des trimarans "gigogne", façon poupées russes, voilà un concept à développer !!

  • trek+ultra

    Est ce qu'il sera pret a temps pour les Baleares ?

    1. Pas de trek+ultra aux Baléares

      @thierryh : peu d'espoir qu'il soit pret pour l'été 2011… Surtout que j'ai encore 2 autres versions améliorées du Trek+ultra dans les cartons qui sont plus complexe et long à concrétiser :-/

      Mais je compte bien trouver un bon plan à 3 coques pour vous accompagner un bout de chemin l'été prochain

      jean-claude Lenoir

      Une estimation .. de poids !

      J'ai une feuille excel qui m'avait servi à estimer le surpoids dû à l'élargissement des trampolines du 20.1 avec des tubes plus petits emboités dans les tubes de 80 actuels (vous avez lu télescopiques .. mais non !)

      Appliqué à ton cas, tubes de 100 raccourcis et tubes de 80 allongés, le tout 6 fois, on arrrive à un surplus de 28 kg (49 vs 21  avec d=2.67 pour l'AG4MC); ta fourchette de 30 à 40 kg est donc pessimiste, courage !

      PS : pour mon info personnelle, quel est le diamètre des tubes sur le magnum ?

      1. Une estimation .. de poids !

        @ Jean-claude : est ce que ce surplus de 28 kg correspond uniquement aux rallonges des 6 poutres ou est-ce qu'il inclu également les 4 poutres ajoutées à l'avant (2 centrales fixes et 2 latérales coulissantes).

        Pour les poutres du Magnum 21, je ne me souviens plus de leur diametre par contre, il me semble qu'elles faisaient 2mm d'épaisseur contre 3mm pour l'Astus 20

        1. jean-claude Lenoir

          Une estimation .. de poids !

          Jmarc S. :

          actuellement 2 fixes de 5.5 kg + 4 coulissantes de 2.5 kg, soit 21 kg.

          Dans ta "version 3" , 6 fixes de 5 kg  + 6 coulissantes  de 3.2 kg, soit 49 kg.

          On peut peut-être gagner encore un peu en raccourcissant les 2 avants fixes

          Et encore plus en en ayant une seule démontable à l'avant (5 à 6 kg en moins selon le système de fixation)

    2. 8??? je reve

      (vous excuserez l absence des acentspour cause de clavier us)

      C est quoi ce delire de 8 sur un petit tri!!! en plus des personnes il faut compter les affaires. Jean Marc, je te croyais plus realiste!  le poids n est pas le seul ennemi!! trop nombreux et on se marche sur les pieds dans le cokpic. Pour le scarab je m apercois que le bon nombre c est 3. 4 cela le fait, mais juste pour un petit tour. et on se gene un peu quand meme.

      1. un rêve bien réel…

        @ louis : passer un week-end à 7 ou 8 à bord d'un trimaran de 6m60, c'est du vécu. On l'a déjà fait à 4 reprises… et à chaque fois, c'était super (pour nous comme pour les différents copains qui nous ont accompagné) la version 4 du projet Trek+Ultra avec l'Astus 22 :

        • le cockpit est plus spacieux
        • la surface de trampoline et l'espace de couchage est plus important
        • le volume de stockage des affaires est équivalent mais leur accessibilité est supérieure

        Il n'y a donc pas de raison que le week-end à 8 y soit plus "désagréable" que ce qu'on a eu la chance de vivre sur l'Astus 22

        louis33

        continuons la discussion

        un projet est toujours bien intéressant.

        pour les critiques (positives…) je peux amener ma toute petite expérience du scarab, et mon sens pratique.

        d'une part le cahier des charges, qui est bien fait… il faut un truc simple, pas cher et fonctionnel

        d'une part la longueur… pourquoi te limiter? tu pourrais passer à 7m5 voire 8… sans que cela soit bq plus cher.

        la carène: là je ne te suis plus. tu pars de la carene d'un monocoque (dériveur) qui est une carene assez plate avec un "bouchain" adaptée à un dériveur qui gite. Donc tu vas augmenter ta surface mouillée et trainer bq d'eau… En fait il faudrait garder ton "intérieur" et refaire une carene plus adaptée, avec une entrée d'eau plus fine, un milieu plus "rond" de forme (circulaire) et un cul moins large, car cela ne sert à rien dans le cas d'un tri de randonnée (tu ne vas pas surfer des vagues).

        Pour l'intérieur, je garderais qd même la fonction habitabilité en avancant un max la partie "habitable" et ne pas hésiter à lui donner de la hauteur sous barreaux, au moins pour être assis sans toucher de la tête. Car tu n'es pas à l'abri d'avoir à passer qq heures abritée sur l'eau, du moins ton nombreux équipage! même si le skipper se fait rincer sur le cokpit!

        cela rejoint le pb de la longueur choisie, car dans tes 6m, cela va être short!

        en fait tu es aussi un peu bloqué par le choix du système des bras, et tu temps max que tu te fixes pour mettre le bateau à l'eau. Mais je pense que c'est une erreur. Car avec des floteurs démontables, tout en gardant le même systeme de montage (bras coulissants) tu peux avoir une coque plus large donc plus habitable. Et d'installer les deux flotteurs au dessus de la coque centrale ne prends pas bq plus de temps d'installation. de toutes les façons, tu mettras in fine presque une heure avant que tout soit opérationnel, et que tout le monde soit sur la bateau.. (et tant que cela reste inférieur à 1h en temps elapse, c'est super) sur 8, il y en a toujours un (une) ou deux qui a oublié un truc dans la voiture, qui va faire pipi.. bref que tu vas attendre… donc mettre 15mn de plus pour installer les flotteurs, c'est rien!

        le surplus de longueur et de largeur, ne pése pas forcément plus lourd… tout dépend de la méthode de construction. mais il est vrai que cela peut couter plus cher (donc en dehors de l'épure). c'est la limite de mon idée. Mais il y a des sources de non dépense, par exemple de partir de flotteurs que l'on a déjà, d'une coque que l'on peut modifier et decouper…

        1. continuons la discussion

          @ Louis : Je dois limiter la longueur du bateau à 6m30 maxi sinon je ne peux plus rentrer chez moi avec :-/ Et j'ai pu constater qu'en passant d'un 20 pieds de 6m10 à un 22 pieds de 6m65, le prix augmentait de plus de 50%, le poids de 65% et le temps de montage de 100 %. Du coup, je pose plutôt la question : "pourquoi passer à plus grand si ce n'est pas indispensable ?"

          La carène est plate pour pouvoir supporter la charge de l'équipage (nombreux) dans le cockpit sans devoir allonger la coque vers l'arrière. C'est un choix qui privilégie la compacité de l'engin au détriment, il est vrai, des performances.

          La cabine que tu décris (habitable, avancée, hauteur assise) correspondant à celle de mon ex Astus 22. C'est super… mais trop lourd pour moi. J'en fais donc mon deuil sachant qu'en plus de 15 années de rando nautique, j'ai dû rencontrer 3 demi-journées de pluie dont une seule fois en navigation 😎 Si cela arrive, la solution adoptée sera d'aller se beacher dans l'abri le plus proche pour déployer la tente de cockpit et attendre que la pluie cesse.

          D'accord avec toi sur l'impossibilité de caser dans une coque de 6m à la fois une cabine pour abriter 8 personnes et un cockpit pour accueillir ces mêmes 8 personnes. A choisir entre les deux, j'opte pour le grand cockpit !

          Pour le démontage des flotteurs et leur rangement sur la coque centrale, j'ai donné avec mon Magnum 21. Les flotteurs ne faisaient que 350 litres et qu'entre 30 et 40 kilos mais c'était déjà pénible à manipuler à deux et carrément galère tout seul :-/

          Quant au temps de montage total, sur une petite cale méditerranéenne avec des pneumatiques à moteur qui attendent derrière pour mettre à l'eau… 15 minutes à 2, c'est toléré mais si on bloque la cale une heure, on est bon pour le goudron et les plumes

          babar74

          Morceaux de cervelles

          Je poursuis sur la piste qui consiste à dissocier complétement les fonctions…

          La première possibilité, celle de la flotille, est écartée à cause du problème de la jonction maison plan d'eau. Nous conservons donc une seule voiture et un seul bateau.

          La deuxième proposition est basée sur la dissociation navigation sommeil:

          – Aucune modification sur le tri autre que celle de l'ajustement lié au poids embarqué ( 8 personnes plus les vivres – reste la possibilité de manger le plus petit, mais cela risque de peser sur les consciences !)

          – Pour le sommeil, il faut développer un concept de cellules flottantes reliées à la coque centrale

          La dite cellule est un Igloo né d'une fusion (érotique) entre une "Quécha" et un "Bib", utilisable aussi bien à terre que sur l'eau…

          Une possibilité pour construire cet Igloo – Quécha – BIB, serait de reprendre le principe des annexes en forme de paniers utilisées au Vietnam, afin de pourvoir les empiler les unes sur les autres lors des phases de navigations (comme pour les Doris)

          Cela ferait un fond rigide et ne manqerait pas de charme.

          En poussant le concept, on peut ajouter une partie en plexi dans le fond du panier pour matter les poissons, et quelques cellules photovoltaïque sur le dessus (en forme de Tepee of course !) pour assurer les besoins en éclairage nocturne…

          1. water bed

            @ Babar74 : à une époque, j'avais pensé à 2 autres options dans ce même esprit de couchage déporté.

            La première consistait à dormir sur l'eau sur un épais matelas gonflage comme on trouve maintenant pour les couchages d'appoint.

            Pour la seconde, j'avais imaginé une sorte de grand sac en "bubble pack" que l'on suspend sur la surface de l'eau et dans lequel on se couche pour dormir, flottant directement sur les flots. Un vrai water bed posé sur la mer !

            Pour la première solution, le petit monocoque croisé sur les îles du Frioul, en rade de Marseille, il y a 2 étés, y avait déjà pensé et expérimenté… en tant qu'annexe (léger, pas cher et pas encombrant). Eux aussi avaient des allures de boat people avec au moins 8 personnes sur un monocoque de moins de 8 mètres. Et bien, de tous les bateaux mouillés là, c'étaient eux qui s'amusaient et rigolaient le plus ! Comme quoi, s'entasser sur un petit bateau n'engendre pas toujours une mutinerie ni la mélancolie IMGP5359

        2. babar74

          Let my people go

          Les voyages en bateaux, c'est pas comme les voyages en ascenseur virée, et j'ai aussi de bons souvenirs de virées en état de surcharge dépassée…

          C'est la forme ronde du cockpit de ta version 4 qui m'a fait penser au bateau-panier

           

          Voici une autre possibilité : IMG-0320

        Répondre à eric34 Annuler la réponse

        Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

  • Fermer le menu