Découverte des îles Anglo-Normandes en Astus 20.1

Découverte des îles Anglo-Normandes en Astus 20.1

Cette année, nous n’avons que 2 semaines pour notre croisière estivale. Alors où trouver un vrai dépaysement à portée d’étrave, et qui soit jouable dans ce laps de temps ?

Depuis un certain temps, les Channel Islands titillaient ma curiosité, mais je n’osais pas, à l’époque où nous naviguions en Magnum, entre autres pour des questions évidentes de confort. Maintenant que nous avons une «cabine» cela devenait envisageable…

Après un accueil des plus chaleureux au donjon de Regnéville, une bonne nuit de sommeil, un petit café-briefing à l’Escale en compagnie de Patrick et Ann, les premières gouttes de pluie nous indiquent qu’il est temps de charger le bateau et procéder à la mise à l’eau. En effet, on est presque à pleine mer, et à Regnéville, on ne plaisante pas avec les horaires et les coefficients pour sortir en bateau… D’autant qu’après le lendemain, le coef diminuant, le niveau d’eau allait devenir insuffisant, auquel cas il nous faudrait attendre une semaine avant de pouvoir partir.

Ce n’est pas un beau temps d’été, mais le vent et la mer sont praticables. Certes, le vent est orienté NW, c’est pas terrible pour filer sur Jersey, mais la météo du lendemain parle de pluie, et une journée à Chausey sous la pluie, bof… alors va pour Jersey.

C’est parti. Après les derniers conseils, nous sortons du havre de Regnéville et cap sur Jersey, le vent et la bruine dans le pif. Un petit coup d’oeil en arrière pour visualiser la côte et prendre 2 ou 3 repères pour le retour, ça pourra servir.

Et faut vite prendre ses amers, car dans pas longtemps, ils auront disparu…

…Et si la côte normande s’est rapidement évanouie, le profil de Jersey a mis un moment à apparaître. Il a fallu en tirer des bords, et avec ce clapot, notre cap n’a pas toujours été un modèle de remontée au vent ! Il nous faudra 6 bonnes heures pour rallier la baie de Saint Aubin au Sud de l’île… Heureusement, pendant ce temps, la visibilité va s’améliorer en arrivant aux parages de l’île, et ce ne sera pas du luxe vu les tas de cailloux qui trainent dans les parages, ceux du Banc Violet en particulier.

Nous arrivons à marée basse dans cette grande baie ourlée de sable fin, ouverte uniquement sur le sud. Ce sera un bon endroit pour laisser le bateau au mouillage quelques jours.

A l’approche de la plage, des grondements de moteurs se font entendre, mais, curieusement, pas de jet-ski ni de power boat à l’horizon, d’ailleurs nous sommes seuls sur l’eau. En fait, le bruit vient de la plage, il y a une dizaine de motos qui font la course sur le sable de la plage de Saint Helier, sous les habitations de bord de mer ! Et pas quelques jeunes désœuvrés bravant les interdits, une course officielle avec circuit matérialisé, commissaires de piste et stands !

Yes, ça y est, on est arrivés ! Il faut bien être chez les sujets de sa Gracieuse Majesté pour trouver ça ! Car en plus, chaque manche ne dure pas longtemps et quand les motos ont fini, c’est les autos qui prennent le relais et ainsi de suite ! Et quand la mer remonte, tout ce petit monde plie le matos et rend le sable à l’eau… Un autre jour, ce seront des chevaux, et un autre, des parachutistes ! Chez eux, les plages ne servent pas qu’à se dorer la pilule ou mettre des paillottes ! Trop forts !

Nous mouillerons le bateau de façon à échouer et aller visiter le secteur les pieds au sec.

Après une 1ere nuit à bord, la météo n’est effectivement pas des plus ensoleillée, mais ça évitera d’avoir à se tartiner de crème solaire.

Nous passerons ce dimanche à découvrir la baie de St Aubin et ses alentours.

Tout d’abord, on s’amuse de tous ces noms de personnes, de lieux, et mots français dans ce pays anglophone, puis au fur et à mesure des rencontres, on remarque la courtoisie quasi générale des «Crapauds», surnom des habitants de l’île (bien sûr moins évident à St Helier, «capitale» oblige).

Une vue de St Aubin:

La plage, avec au fond St Helier:

C’est en Crocs que j’arpenterai la Promenade qui longe la Baie jusqu’à St Helier, ayant eu le tort de croire que mes baskets resteraient au sec sous les bancs de cockpit de l’Astus pendant une nav’ dans le clapot… et c’est pas aujourd’hui qu’elles vont sécher ! Cette promenade est fréquentée par de nombreux touristes pendant la journée, ainsi que quelques artistes.

Nous rejoignons Saint Helier, une ville cosmopolite, dont la façade ultra moderne tranche avec les cottages traditionnels de la campagne. Une rapide visite laisse sentir qu’ici, même en ville, règne une qualité de vie certaine…

Après une journée pédestre entre Saint Aubin et Saint Helier, une petite bière dans un des nombreux pubs, retour au bateau avant la marée, et dodo, nous décidons pour le lendemain de louer des vélos et d’aller découvrir le reste de l’île.

Les premiers sentiers nous mènent à la Pointe de la Corbière, au SW de l’île.

Puis à la pointe NW, au bunker recyclé en pêcherie, et où l’on peut ( et l’on a !) déguster divers fruits de mer ou des brochettes de gambas, langoustes ou homard…(on mange mal chez les «rosbifs» ?)

Après avoir longé la longue plage qui forme la façade ouest de Jersey:

Ensuite, c’est la côte nord, les reliefs sont plus marqués, et les plages plus étroites :

Des petits coins de campagne magnifiques :

Des places fortes, ici, la ville de Gorey :

Pour 15 € pour 24 heures, le vélo est un bon coup pour se balader dans un environnement préservé ( le nerf de la guerre, ça aide…), à travers les collines et petites rues, et franchement, on en a pris plein les yeux… et Sylvie, frisant l’hypoglycémie, a donc eu droit, à l’arrivée, à une de ces glaces molles à la vanille dont «ils» ont le secret.

Après avoir rendu les vélos, une bonne pinte de bière pour se refaire la cerise, et nous passons vite fait au Fish Bar chercher les Fish ‘n Chips que nous dégusterons à bord (avec du vin … rouge, y’a pas de frigo à bord !) pendant que la pleine mer reprend ses droits.

Demain, il doit faire beau, nous en profiterons pour bouger direction Guernsey.

Vu du bateau, le choix de la baie de St Aubin a été plutôt judicieux : immense place pour mouiller le bateau sur un fond sableux, super abri (gratos) des vents dominants, accès direct à la civilisation locale pour la visite découverte tout en étant calme car St Aubin est une petite bourgade, des sanitaires très propres le long de la Promenade… à recommander !

Autre remarque : au petit matin , comme avant tous les départs en mer, je prends la météo marine de France Inter , pour avoir une vision globale de la chose, puis celle de St Helier à la VHF, et enfin pour être sûr, celle de Granville ! C’est pas trop pour entendre 3 fois la même chose, mais justement pour saisir les différences ! Résultat : à tous les coups, la force du vent est prévue 1 cran plus fort dans la langue de Molière par rapport à celle de Shakespeare… Soit certains prennent des précautions, soit faut que je révise mes chiffres en anglais ! Mais, à vue de nez, à chaque fois, le vent était aussi flegmatique que l’opérateur météo britannique…

Effectivement, le temps est plus que praticable, et le temps que la marée soit revenue cette fin de matinée, nous appareillons vers midi pour contourner Jersey par l’Ouest, et pour remonter direct à Guernsey…

Nous tirons donc des bords jusqu’au phare de Corbière, puis nous nous faisons secouer correctement en le doublant, pourtant assez loin, mais là, obligés de slalomer autour des vagues pour garder le bateau à peu près à plat, ça me rappelle plutôt le kayak en eau vive, à éviter les rochers qui vous appellent.

Heureusement, le champ de bosses n’est pas trop étendu, et nous pouvons ensuite tracer direct, poussés par un vent de travers force 2 à 3 vers St Peter où nous arrivons en fin d’après midi. La stratégie adoptée est la même qu’à Jersey : il nous faut un coin bien abrité pour laisser le bateau le temps de visiter les lieux. Il n’y a pas beaucoup de choix, ce sera Havelet Bay, juste au sud du port de St Peter.

Bien qu’en ville, juste sous les fenêtres de Victor Hugo, l’endroit est plutôt calme, et une fois de plus, notre petit tirant d’eau nous permet de nous mettre à l’écart des gros croiseurs.

Le seul bémol de ce mouillage, c’est qu’à marée haute, il est entouré de 2 murs au Nord et à l’Ouest, et la rive Sud est rocheuse: les vagues ricochent sur ces obstacles abrupts, et chaque nuit, nous fûmes réveillés par les mouvements du bateau dans ce petit clapot croisé dont je ne connais pas l’origine, le vent venant à chaque fois de terre… Pas top, mais pratique pour un séjour «visite».

Après, en descendant vers le sud, on trouve quelques petites criques plus sympas, beaucoup plus sauvages, comme Fermain Bay, Saint’s Bay ou Petit Bôt Bay…

Par contre, le bon côté de ce mouillage, c’est qu’en plus de toutes les commodités urbaines, la capitainerie du port de plaisance est à 300 m, que moyennant un petit coup d’œil discret au dessus de l’épaule de quelqu’un qui le connait, et l’on repère facilement le code d’entrée qui sert de sésame à l’accès à la météo, aux toilettes et autres douches chaudes !!!

Le lendemain de notre arrivée, ce sera shopping et pub crawling en attendant que la pluie ne cesse.

Nous remarquons rapidement que si, à Jersey, la plupart des touristes étaient britanniques, ici, il y a plus de continentaux, et cela se ressent tout de suite. On voit tout de suite s’il l’on croise un local ou un continental dans la rue : il y en a un qui vous salue, et l’autre qui vous ignore soigneusement !… Mais pas de panique, c’est pas le métro parisien !!!

Le jours d’après, comme à Jersey, nous louons des vélos, et c’est parti pour une visite de l’île.

Dès le début, des indices confirment que l’on a traversé une partie du Channel :

En dessous, bien sûr, il y a un genre de gros sail-drive qui semble en prise directe avec l’éolienne : What about that ? … entre le vent qui fait tourner l’hélice du bas, et le courant qui fait tourner l’hélice du haut ? C’est clair, les Shaddock n’y sont pas pour rien …

A part ça, la côte NE est plutôt belle, mais assez inhospitalière :

La Cote NW, exposée au vents dominants:

La côte Sud:

Comme à Jersey, il est étonnant de constater que les habitants ne semblent pas craindre le vol de leurs vélos, kayaks ou jet-skis laissés stationnés non attachés, dans des jardins ouverts, à la merci des convoitises… De même, on trouve un peu partout de petits étals installés soit par des fermiers, soit par des particuliers qui proposent fruits, légumes ou autres confitures avec le prix affiché, et une urne pour le paiement. Imaginez ça en France : c’est un coup à se faire barboter les produits, l’urne, et même le présentoir !!!

Nous aurons passé 3 jours à Guernsey, le bulletin météo nous indique qu’il va falloir rentrer, si nous ne voulons pas courir le risque de rester coincés par une dépression active prévue 3 jours après. Nous partirons donc le lendemain pour Sercq, tant pis pour Herm, que nous nous contenterons de longer de près en chemin.

La nav’ entre Guernesey et Sercq est courte, mais gaffe aux cailloux… Nous contournons Little Sark par le Sud pour venir mouiller dans Dixcart Bay, fournissant un bon abri dans pas mal de conditions et un sentier permettant de monter sur le plateau formé par l’île; mais nous ne beacherons pas à cause des nombreux cailloux sur la plage. Nous gonflerons donc l’annexe, comme les grands !

Nous voilà donc remontant un chemin nous rappelant notre Morvan, rejoignant des pistes parcourant Sercq en offrant des points de vue de toute beauté.

L’endroit semble dédié à la tranquillité; avec quelques cottages superbement aménagés et perdus au milieu de terrains agricoles. La balade sera paisible, les seuls véhicules automobiles ici sont des tracteurs agricoles, à part cela, c’est à pied, à vélo ou voiture à cheval qu’on se déplace… ou en bus !

Nous descendons faire un tour à Creux Harbour, le port de l’île, gros comme un mouchoir de poche. Mais pour nos petits bateaux, il y aurait bien de quoi beacher sur la plage de galet tout au fond du creux… mais attention à la largeur du passage pour les multis les plus larges !

La météo pour les 2 jours à venir est prometteuse : vent d’Ouest force 3-4, soleil.

Par contre, dans 3 jours il va faire «pourri», pluie, vent, pas de visibilité, et pour combien de temps ? Il va falloir rentrer.

Vu le temps annoncé, si ça rigole, demain, nous devrions pouvoir descendre jusqu’à Chausey pour y passer la nuit et la journée du surlendemain avant de rentrer sur Regnéville… Et si ça rigole pas, on pourra toujours faire un stop demain soir du coté de Gorey .

Nous finissons donc nos dernières livres de Guernsey (elles ne peuvent servir que dans les anglo-normandes) dans quelques verres de cidre à la pression, et nous rentrons au bateau avant la nuit.

Nous partirons au matin dans des conditions agréables et comme escompté, nous filons bon train vers la pointe Nord Est de Jersey jusqu’en fin de matinée quand le force 4 annoncé passe à 0… A environ un mille à babord, encore des cailloux, que je voulais jusque là éviter, vu la réputation des Ecréhous ! Mais puisque nous sommes empétolés, qu’il est l’heure de casser la croûte et que nous sommes près de ces îlots, allons donc trouver un mouillage par là en attendant que les conditions n’évoluent… Un quart d’heure de progression au «mixeur» plus tard, nous voici complètement cernés par les rochers. La marée est basse, nous voyons bien quelques maisons plus loin, mais vu d’ici, rien de terrible. Je jette l’ancre et m’occupe de prendre quelques alignements pour sortir d’ici sans se prendre un caillou masqué par la montée des eaux… Le temps de déjeuner et déjà les maisons sont plus visibles, de même que des mâts de bateaux qui semblent sortir de derrière les rochers ! Le niveau de l’eau nous permet maintenant de trouver une passe pour s’approcher des maisons et de ce qui semble être le mouillage officiel… Là, ce fut une révélation, un peu comme ce que l’on peut ressentir en découvrant Chausey, sauf que là, c’est la version timbre poste. Des eaux turquoises, ces petites maisons blotties sur leur tas de cailloux… Nous jetons l’ancre à nouveau, pas de beachage pour l’instant, le seul sable alentour est à 5 m sous le bateau, nous irons donc à la nage découvrir les lieux et profiter du beaux temps. La mer monte, et nous allons regarder le paysage se métamorphoser…

A notre arrivée…

La langue de sable (plutôt de galets) qui relie temporairement les ilots construits….

Et qui, 3 heures après, aura complètement disparu.

Il commence à se faire tard, le mouillage se dépeuple sérieusement. Je me rappelle quelques écrits mentionnant un endroit magnifique, mais pas très sécurisé pour passer la nuit à cause du manque de protection une fois les enrochements disparus sous l’eau. Pour ce soir, ça devrait aller, la marée sera basse en cours de nuit, petit coef, «ils» ont dit que le temps restait encore calme : on reste !
Les 2 croiseurs encore au mouillage dans les environs lèvent l’ancre pour aller se poster dans la passe un peu plus loin, où il y aura de l’eau pendant toute la nuit…

Super souvenir que cette soirée à regarder le soleil se coucher, écouter les oiseaux, guetter les cormorans et les phoques remontant prendre leur souffle entre 2 pêches… Mâââgique !

Le lendemain, beau temps, mais c’est la fin de la croisière. Le mauvais temps est confirmé pour le jour suivant, nous filons donc direction Chausey, où nous voulions absolument passer, pour le picnic / baignade en attendant que le niveau d’eau permette de rentrer dans le havre de Regnéville en début de soirée …

Le coup de chien ne sera finalement que de courte durée, et nous permet de retourner à Chausey en compagnie de Patrick et Ann pour une dernière nav’ en Manche, et une séance de pêche à pied, fort coefficient oblige… D’ailleurs, ce sera la grosse surprise de croiser sur l’eau en une journée bien plus de bateaux que pendant les 10 jours qui précédèrent !!!

«en compagnie de Patrick et Ann»… m’ enfin… en tous cas, pas tellement pendant les navigations, car vu la vitesse à laquelle ils avancent avec leur canot, nous n’avons pas été longtemps mouillés par les embruns levés par leurs flotteurs !!!

Merci encore à eux pour tout (…et pour nous avoir attendus au bar de l’Escale !).

Durant cette rando/croisière  – rando pour le matériel utilisé, et croisière pour la distance parcourue-  nous avons pu découvrir des coins superbes pour un dépaysement total pas loin de chez nous !

OK, vous l’aurez compris, nous avons adoré !

Il est vrai que cette navigation, nous ne l’aurions pas tentée il y a encore un an, en Magnum 21, même si nous avions déjà effectué un tour de Corse avec (le climat estival méditerranéen se prêtant beaucoup mieux à un bateau sans cabine que celui de la Manche), mais là, avec le petit abri de l’Astus 20 et donc de quoi garder les affaires au sec,… En avant !

Moralité : nous avons été enchantés par cette navigation estivale, même celle qui frissonnait à l’idée de passer ses vacances d’été dans la Manche !

C’est à faire, que j’vous dis !!!

Quelques tuyaux:

Cet article a 0 commentaires

  1. Merci Marc ! :

    Pour ce récit abondamment illustré. C'est vrai que ça donne envie d'aller y faire un tour…

    Sur les Ecréhous, tu n'as pas opté pour le beachage/échouage sur la petite plage à côté des habitations ?… ça a l'air tentant, pourtant

    1. Marc S

      Merci Marc ! :

      … alors, pour le beachage aux Ecréhous, la plage est plutôt du genre Promenade des Anglais, j'entends d'ici le gel coat de la coque croustiller sur les gros galets… Pas glop.

      Mais là où nous mouillions, nous avons bien beaché sur du sable fin… mais entre 3 et 5h du mat' !

      Sinon, touché que ce topo te donne envie, frileux que tu est !!!laughlaughlaugh

    2. nouveau :

      Bonjour , c'est la premiere foi que j'intervient , je suis débutant dans la voile , je ne sais pas si j'écris au bon endroit !!! Mon intervention conserne J marc . Félicitation pour l'article paru dans le magazine " bateau"

      Je navigue en famille sur un ludic ou j'apprend pas a pas les palisir de la voile .

      A bientot

      david

  2. patrickm

    Marc… : … Motard, musicien, marin, et belle plume !

    (Shit! J’allais oublier: et half-english ;+)

    1. Marc S

      Marc… :

      OK, stop kidding !!!cheeky

    2. En parlant de belle plume… :

      ça m'en rappelle un autre qui nous avait régalé avec sa narration de la bataille du Donjon… Il parait qu'il est maintenant équipé d'un vrai engin de rando nautique, version qui décoiffe. On devrait pas tarder à se délecter du récit de ses aventures aquatiques…

  3. Martial.B

    Souvenir :

    Que de souvenirs en lisant ce  superbe recit J ai adore Sercq   

    les champs tres vert contrastant avec le bleu de la mer et rien d autre sur la photo!

    Allez un : arrivee vers minuit avec un tri de 43 pieds a l entree de Guernesey y as du vent  arriere

    le hors bord (9 cv !!!!) en panne   et on est plutot inquiet

    Un Boston arrive avec deux uniformes :la douane, sauvé !On lui crie que l on aimerait une remorque

    Et lui de nous questionner – No animals–   No!!!!! Et il se barre aussi sec………………

    Ah ces roasbeefs…………………

     On as finit par embrasser un ponton flottant au milieu du port! 

  4. Richard

    Ca fait rêver ! :

    Bravo pour ce beau récit qui donne envie de se lancer. Il est surprenant de voir sur les photos les changements d'ambiances liés à la météo. Ca passe du gris " grand nord" au bleu "mers du sud" !

    Une petit question (que je me posais déja avec la traversée vers la Corse de Jean-Marc).

    Ce n'est plus de la croisière côtière et sauf erreur de ma part, vous sortez bien de la bande des 6Mn. Alors vos tri sont-ils homologués insumersibles ? Ou  avez vous l'armement hauturier ?

    Cdt    

    1. patrickm

      Ca fait rêver ! : Richard :

      Concernant la météo, ne pas se fier au périple de Tri-Rex; d’habitude, à cette époque de l’année, le ciel est toujours bleu !
      Concernant l’armement, je laisse Marc aborder le sujet; en particulier, il a oublié dans son récit de dresser la longue liste du matériel électronique sino-taïwanais qu’il a embarqué :+)
      Blague à part, à propos de météo et de sécurité, bien qu’il soit mentionné sur les cartes un avis aux plaisanciers les mettant en garde sur les difficultés du lieu, ce coin offre qq avantages :
      – La météo est particulièrement prévisible, davantage encore l’été, et comme l’écrit très bien Marc, la météo anglaise a particulièrement bonne réputation.
      – Les Anglos permettent des sauts de puces, par exemple de Granvile ou St-Malo, avec comme étape Chausey, Jersey, Guernesey, et entre chaque, environ 5 heures de naviguation. Petite exception avec Alderney, proche de la déroute, à rejoindre avec le courant dans le bon sens.
      Les nuits aux Minquiers ou aux Ecréhou sont réservées pour les périodes de beau.
      – Seule précaution pour le mouillage forain, avec des conditions de mer davantage tributaires des coeff. de marée et des courants que du vent et de sa direction.

      -> for any further details, ask to Marc :+)

      1. nico

        Ca fait rêver ! :

        Belle balade Marc! Dommage qu'on ne se soit pas croisé dans les parrages on aurait eu des histoires à se raconter…yes

        Manue et moi avons vraiment envie d'y retourner, ton récit enfonce le clou, on va programmer ça!

        Au plaisir de se rencontrer sur une étape TSC.

        nico

        1. Marc S

          Ca fait rêver ! :

          @Nico: Oui, et en fait, on s'est même raté 2 fois, car nous sommes aussi passés par l'Auvergne, pas en DS mais à moto, pour finir nos vacances… Au niveau des lieux de rencontre, il y avait de l'idée, maintenant, faut qu'on travaille l'aspect temporel de la chose !

          Pour ce qui est d'une rencontre sur une TSC, c'est à l'étude…

          Marc

    2. navigation hauturière :

      @ Richard : D'une part, même si nos engins sont insubmersibles (c'est à dire capable de continuer de naviguer avec leur équipage, même rempli d'eau), cela ne permet plus, depuis quelques années,  de s'affranchir du canot de sauvetage (les bateaux plus anciens, eux, continus de profiter de cette dérogation) because s'il y a le feu à bord et que tout brule, il te faut quand même un bip.

      D'autre part, la nouvelle réglementation n'impose plus de limite d'éloignement d'un abri à un modèle de bateau. Si j'ai bien compris, c'est uniquement l'équipement de sécurité présent à bord qui t'autorise, ou pas, à t'éloigner à plus de 6 milles. Donc même avec ton hamac, tu es autorisé à traverser l'Atlantique si tu t'équipes avec tout le matos de sécu hauturier (fusées parachute, canot de sauvetage, etc).

      C'est le principe de responsabilisation du skipper qui décide s'il est sage de tenter ou non une telle traversée sur un tel engin.

      La responsabilité du chantier, à travers l'homologation en catégorie C de nos petits voiliers, se limite à dire : "ils sont conçu pour naviguer en sécurité par force 6 et 2 mètres de creux".

      Si ton Hamac coule au milieu de l'Atlantique par force 8, tu ne pourras pas te retourner contre le chantier. 🙁

      Une fois cela compris, la question reste : est-ce que je m'équipe de tout le matos lorsque je m'éloigne à plus de 6 milles ou est-ce que je prend le risque de faire l'impasse sur cet équipement…:-/

      1. navigation hauturière :

        Jmarc S. :deux petites choses: tu peux prendre le risque de partir sans le matériel obligatoire pour une nav à plus de 6 miles, je pense qu'en gérant la météo ça le fait( j'ai des amis qui ont fait l'Islande et Cuba qui ne se sont jamais fait secouer une seule fois , bien sur avec un bateau plus gros mais surtout en épluchant les fichiers météo) ; le deuxiéme points est que tu peux te faire acceuillir par les autorité et qui te demande comment tu est venu! c'est arrivé à l'Ile d'Yeu et là ça coince un peu!

        1. navigation hauturière :

          @ Didier : d'ailleurs, quand est-il lorsque les autorités sont étrangères ? Il me semble que nous restons soumis à la réglementation de notre pays d'immatriculation. Connaissent-elle la réglementation française ?

        2. louis33

          navigation hauturière et homologation :

          il y a deux notions différentes à ne pas mélanger:

          – la catégorie de construction: elle garantit que le bateau est capable de suporter les conditions pour laquelle (catégorie) il a été construit. c'est le chantier ou l'amateur qui supporte la garantie, le chantier avec une inspection, l'amateur par une déclaration sur l'honneur, et un dossier technique (je l'ai fit pour mon scarab).

          pour les amateurs, les affaires maritimes n'admettent pas une auto déclaration pour du hauturier ou semi-hauturier. L'auto déclaration n'est d'ailleurs pas possible pour une longueur au dela de 7m (de mémoire). Il faut passer par un organisme de cetification

          donc qd vous avez un bateau pour la navigation moins de 6 miles, et pour des vagues de (1m? je ne sais plus, et tel vent) vous savez que le bateau peut supporter ces efforts.

           

          – la catégorie de navigation: c'est la zone dans laquelle vous vous trouvez à cet instant et pour laquelle vous devez avoir le matériel de sécurité ad hoc.

          c'est donc de la responsabilité du skipper d'être en règle avec la catégorie de navigation (avoir le bon matos de sécurité, dont le bib si pas insubmersible, et les constructions amateur ne peuvent pas être autodéclarée insubmersible, – il faut pour l'être passer à sa charge par un organisme certificateur (côut de l'ordre de 2-3000 euros)-); et aussi au skipper de savoir qu'il peut rencontrer des conditions de mer pour lesquelles son bateau n'a pas été construit.

           

          la réglementation ne dit rien d'autre

          1. Insubmersibilité et bip :

            Attention. Depuis quelques années, pour les nouveaux modèles sortis, même si tu payes et obtiens l'homologation "insubmersible", tu n'es pas dispensé d'avoir un bip à bord en navigation hauturière. Du coup, il n'y a plus un seul chantier qui fait homologuer ses nouveaux modèles insubmersibles…

          2. Insubmersibilité et bip :

            Jmarc S. : je me demandais pourquoi le magnum 18 n'était pas homologué "insubmersible" comme son grd frère alors que tous 2 sont cat C ; j'ai la réponse maintenant

          3. louis33

            Insubmersibilité et bip et feux :

            je ne crois pas JM. si tu as l'homologation insubmersible, tu n'as pas besoin justement du bib. elle sert justement à cela cette homologation: (avec la limitation suivante, extrait de l'annexe 240)

            Article 240-3.11
            Dérogations au matériel d’armement et de sécurite

            II. Les navires bénéficiant de la reconnaissance d’insubmersibilité, neufs et existants, ne sont pas tenus d’embarquer le radeau ou l’annexe de sauvetage prescrit par l’article 240-3.09, tant qu’ils naviguent dans les limites, en termes d’éloignement d’un abri, de la catégorie de navigation pour laquelle l’insubmersibilité a été reconnue. Un navire neuf identique à un navire reconnu insubmersible continue de bénéficier de cette reconnaissance tant qu’il est fabriqué par la même personne.

            c'est à dire que tu as qd même besoin du bib, même en étant "insubmersible" si tu es au dela de ta categorie de conception

            concernant les feux à retournement: ce n'est pas obligatoire:

            2.    Un dispositif de repérage et d’assistance pour personne tombée à l’eau, conforme aux dispositions de l’article 240-3.15. Ce dispositif n’est toutefois pas obligatoire dans l’une des situations suivantes :
            – chaque membre de l’équipage porte un équipement individuel de flottabilité ou une combinaison de protection lorsque le navire fait route ; –    la capacité d’embarquement du navire est inférieure à 5 adultes ; –    le navire est un pneumatique ou un semi-rigide.

          4. Le contraire de ce que l’on comprend… :

            Merci Louis33 d'attirer notre attention sur cet arrêté datant de décembre 2009 qu'il ma fallu un moment pour comprendre…

            "Les navires bénéficiant de la reconnaissance d’insubmersibilité". Ils ne parlent pas d'homologation… est-ce que cela veut dire qu'on n'est pas obligé de faire passer les test officiels d'homologation ?

            " Les navires… neufs et existants"… heu, une fois que le bateau a navigué (donc plus neuf), il n'a plus droit à la dérogation de bib :-/ Quant aux bateaux inexistants, on est bien triste d'apprendre qu'ils n'ont pas droit à la dérogation

            "dans les limites, en termes d’éloignement d’un abri, de la catégorie de navigation pour laquelle l’insubmersibilité a été reconnue"…là, c'est bizarre. le site des affaires maritimes stipule que "Depuis le 1er janvier 2005, les catégories de navigation, limites impératives et permanentes d'éloignement d'un abri, ont disparu." :-/

            C'est pas clair cette histoire 🙁 !

            Voilà comment je crois qu'il faut comprendre ce texte officiel : Lorsqu'un modèle de bateau était homologué insubmersible avant la nouvelle réglementation de 1998. Lui était attribué une catégorie de navigation (de 1 à 6) qui lui imposait une limite maximale d'éloignement d'un abri. Pour nos petits voiliers, c'était parfois la 5ème catégorie soit 5 miles d'un abri. Et bien, si ce modèle de bateau est toujours construit par le même chantier, alors les modèles neufs continuent de bénéficier de la dérogation d'emporter un bip tant qu'ils sont dans la limite d'éloignement d'un abri conforme à la catégorie de navigation de l'ancien modèle.

            Première conclusion : cela confirme que les nouveaux modèles de voilier qui seraient homologués insubmersibles ne seraient pas dispensés de radeau de survie en hauturier. En effet, il ne faut pas être homologué mais reconnu insubmersible pour une catégorie de navigation… ce qui n'est plus possible depuis 2005 puisque les catégorie de navigation ont disparu 🙁

            Seconde conclusion : la dispense de radeau de survie n'a parfois aucun intérêt pour les petits voiliers. En effet, un modèle de petit voilier qui était homologué insubmersible il y a 12 ans continue d'être dispensé de bip, même s'il a été construit cet année. Par contre, cette dispense n'est valable que pour un éloignement correspondant son ancienne catégorie de navigation. Donc si ce petit voilier était homologué en 5ème catégorie à l'époque, il est dispensé de bip… tant qu'il reste à moins de 5 miles d'un abri. Aucun intérêt puisque même les bateaux non insubmersibles sont dispensés de bip jusqu'à 6 miles d'un abri.
            Il faut donc que l'ancien petit voilier ait été homologué en 4ème catégorie (20 miles d'un abri) pour que la dispense de bip devienne intéressante.

          5. louis33

            Le contraire de ce que l’on comprend… :

            tu te poses à mon avis beacoup de questions…. je vais essayer de répondre (à mon avis) sur certains points:

                "Les navires bénéficiant de la reconnaissance d’insubmersibilité"  il s'agit bien d'une homologation, soit ancienne au titre de l'insubmersibilité du modéle reconnue avant, soit par reconnaisasnce par un des organismes certifieurs (la div 240 cite nommément les organismes agréés)

            " Les navires… neufs et existants"… heu, une fois que le bateau a navigué (donc plus neuf),

            tu fais de la réthorique. il est dit que les navires qui sont reconnus insubmersibles le sont pour la catégorie de construction (ou de conception) (c'est la limite de navigation) pour lesquels ils ont été construit. tu es en catégorie B de conception (qui est écrit sur ton certif d'immatriculation) par exemple, si tu es insubmersible, tu n'as pas besoin du BIB tant que tu restes dans la zone de nav correspondante (B,C ou D) si tu veux aller en hauturier (catégorie A) il te faudrait alors un BIB.

            la notion de limite de navigation a effectivement disparue. Avant tu étais en tord dés que tu franchissais ta zone de navigation. Maintenant tu peux le faire en restant dans ton droit, si tu as les équipements necessaires pour la catégorie de navigation dans laquelle tu es, au dessus. Le scarb est en C (ce n'est pas 6 miles  d'un abri comme avant, mais force 6 et vagues de 2m) :

            Article 240-2.02
            Attribution d’une catégorie de conception
            Les navires de plaisance neufs sont classés dans l’une des quatre catégories de conception suivantes :
            1.    Catégorie de conception A : catégorie attribuée aux navires de plaisance conçus pour la navigation en « haute mer », pour de grands voyages au cours desquels le vent peut dépasser la force 8 (sur l’échelle de Beaufort) et les vagues une hauteur significative de 4 m et pour lesquels ces bateaux sont, dans une large mesure, autosuffisants.
            2. Catégorie de conception B : catégorie attribuée aux navires de plaisance pour la navigation « au large », conçus pour des voyages au large des côtes au cours desquels les vents peuvent aller jusqu’à la force 8 comprise et les vagues peuvent atteindre une hauteur significative jusqu’à 4 m compris.
            3.    Catégorie de conception C : catégorie attribuée aux navires de plaisance pour la navigation « à proximité des côtes », conçus pour des voyages à proximité des côtes et dans de grandes baies, de grands estuaires, lacs et rivières, au cours desquels les vents peuvent aller jusqu’à la force 6 comprise et les vagues peuvent atteindre une hauteur significative jusqu’à 2 m compris.
            4.    Catégorie de conception D : catégorie attribuée aux navires de plaisance pour la navigation « en eaux protégées », conçus pour des voyages sur de petits lacs, rivières et canaux, au cours desquels les vents peuvent aller jusqu’à la force 4 comprise et les vagues peuvent atteindre une hauteur significative jusqu’à 0,50 m compris.

            et après tu as l'armement de sécurité qu'il faut avoir en fonction de ta zone de navigation

            Article 240-3.06 (extrait)
            Dispositions générales sur le matériel d’armement et de sécurité
            I. Les navires neufs et existants se conforment aux dispositions du présent chapitre, en fonction de leurs conditions d’exploitation.
            II. Les navires effectuant une navigation au-delà de 6 milles d’un abri embarquent le matériel d’armement et de sécurité hauturier prévu à l’article 240-3.09.
            III. Les navires effectuant une navigation entre 2 et 6 milles d’un abri embarquent le matériel d’armement et de sécurité côtier prévu à l’article 240-3.08.
            ….
             

            la seule notion qui existe c'est donc les 6miles qui nous intéresse (je ne parles pas des 2 miles ni des 300m de la plage) pour avoir ou non les matériels (en gros pour nous le BIB) : voir l'article 240-3-09 pour le materiel hauturier (au delà des 6 miles)

            4. Un ou plusieurs radeaux pneumatiques de sauvetage, ou annexes de sauvetage, adaptés au nombre de personnes à bord et à la navigation pratiquée, et conformes aux dispositions de l’article 240-3.16 ;

            il n'y a rien d'autre.

            la vraie règle: RESPONSABILITE du skipper

          6. Au secours ! :

            Y a t-il un juriste dans la salle ?  

            Encore un bel exemple de texte de loi limpide qui permet à 2 personnes de comprendre des choses opposées :-/

            L'important est surtout de connaitre l'interprétation des Affaires Maritimes. La réponse qu'ils m'ont donné il y a 3 ans était claire : plus de dispense de bip pour les modèles récents de voiliers insubmersibles. 🙁

            Il faudrait leur reposer la question aujourd'hui pour savoir si cet arrêté sorti il y a 9 mois doit être interprété différemment…

          7. eric17

            à priori… :

            @Jmarc S. :

            Quel que soit l'esprit de la loi quand elle a été votée, l'interprétation locale et la jurisprudence risquent fort de valider l'interprétation la plus restrictive.

            C'est peut être pas systématique, on tombe parfois sur des contrôleurs de bonne composition (sais pas, un qui viendrait de gagner au loto ou de t. u. c.), mais en général, suivant la politique du parapluie, en cas de doute c'est l'application la plus sévère qui est choisie 🙁

            Donc si on s'éloigne, vaut mieux prévoir tout le matos = € € € € + encombrement

            Sauf si on est une jolie fille, peut-être, mais là je suis hors jeu

          8. Au secours ! :

            Jmarc S. :Simple : neufs ou existants,c'est bien clair les bateaux qui sortent de chantier et les autres( existants insubmersible homologué ou pas); pour la limite, c'est bien la catégorie de conception + le matériel correspondant à la zone de navigation dans la limite de la catégorie de conception du bateau, si tu te fais pincé par force 8 avec 4m de creux sur un bateau de catégorie C tu as faut même si tu as le matériel adequat et le gros soucis est en cas de sinistre l'assureur lui sera bien te rappeler la règle, ce qui comme cela à été dit cette nouvelle reglementation est bien pour responsabilisé les skippers : un exemple simple il est demandé un gilet par équipier et non plus 4 comme dans l'ancienne règle. Pour le bib il le faut pour la catégorie de nav que tu choisis quelque soit le type de bateau ( insubmersible homologué ou non) Je pense que le bon sens marin l'emporte dans tous les lecteurs et contributeurs de Nautical et qu'il n'y a pas de soucis à se faire. Et pour conclure ne faisons pas n'importe quoi avec nos petits bateaux transportables,  le plaisir sera complet . Pour aller se faire secouer dans la grosse mer il vaut mieux avoir le jouet qui correspond! Et je le répete chercher à interpréter des textes c'est rigolo et vis avis de la gendarmerie cela peut parfois passer et même si cela ne passe pas c'est pas bien grave( amende ou rappel à la loi) mais en cas d'accident les assureurs eux savent lire .

          9. louis33

            Au secours ! :

            Jean Marc, ma fille juriste m'a aidé à chercher dans les textes reglementaires sur le web.

            Il apparait que le texte  (décret, arrêtés, circulaires) du 11 mars 2008 est toujours valable. Il n'a pas été amendé.

            Donc la division 240 (dont j'ai mis la copie dans Nautical) s'applique entièrement, en particulier le paragraphe qui te géne sur les dérogations à avoir le BIB.

            Article 240-3.11
            Dérogations au matériel d’armement et de sécurite
            II. Les navires bénéficiant de la reconnaissance d’insubmersibilité, neufs et existants, ne sont pas tenus d’embarquer le radeau ou l’annexe de sauvetage prescrit par l’article 240-3.09, tant qu’ils naviguent dans les limites, en termes d’éloignement d’un abri, de la catégorie de navigation pour laquelle l’insubmersibilité a été reconnue. Un navire neuf identique à un navire reconnu insubmersible continue de bénéficier de cette reconnaissance tant qu’il est fabriqué par la même personne.

            si tu es déclaré insubmersible (donc il faut l'être) et que tu es dans ta catégorie de nav (donc pour les bateaux A et B au dela des 6mn) tu n'as pas besoin de BIB. pour les C et D, dans tous les cas (déclaré insub ou non et au dela des 6mn) il te faut un BIB.

          10. Au secours ! :

            Louis33 :donc du coup pour les catégories C et D, inutile pour les constructeurs de chercher une homologation insubmersible qui du coup ne servirait à rien…

            voilà c'était ma contribution pour essayer de faire avancer le shimililimililimiblick ! :confused:

          11. louis33

            Au secours ! :

            Tu as raison Eric, pour les C et D, cela ne sert à rien. j'en étais arrivé à cette conclusion qd j'ai voulu faire homologuer mon scarab, et j'en parlais avec le mec des affaires maritimes d'arcachon, point confirmé ensuite avec un gars d'un organisme certifieur de la Rochelle. POur les C et D, se faire déclarer insubmersible ne sert à rien. Dans tous les cas il faut le BIB dès que l'on est audelà de 6mn.

            Le seul cas ou tu n'as pas besoin de BIB c'est d'être homologué insubmersible en catégorie A.

          12. Richard

            Le contraire de ce que l’on comprend… :

            Louis33 :

            J'ai la même interprétation que toi et le gendarme maritime consulté aussi.

          13. Le contraire de ce que l’on comprend… : Donc dispense de bib jusqu’à 20 milles d’un abri pour un Magnum 21 ( homologué en 4 ème cat.)

            Ps : euuhhhhh…à condition que le dit M21 n’ait pas été passablement recarossé…peut- être ! ( LOL)

  5. Richard

    navigation hauturière :

    Jmarc S. :

    Le WE dernier, J'ai discuté de sécurité avec un officier de la gendarmerie maritime qui était l'invité de la S.N.N

    Voici ce que j'en ai retenu :

    Le matériel de sécurité embarqué doit correspondre à la zone de navigation (+ ou- des 6Mn).

    La notion des 6Mn d'un abri est remplacée par la possibilité donnée au chef de bord de mettre les occupants du bateau en sécutité. Par exemple en débarquant sur une plage.

    L'engin flottant n'est plus obligatoire mais la bouée et le feu à retournement le restent.

    La VHF portable est tolérée sans passer le certificat de radio amateur.

    Il a attiré mon attention sur la conservation des fusées périmées, elle deviennent dangereuses en vieillissant car la puissance de la charge de poudre augmente ce qui n'est pas le cas des fumigènes à main.

    Pour ma part, je ne prendrais pas le risque d'une traversée hauturière sans le matériel de sécurité (hadoc).

    1. navigation hauturière :

      Richard :Bah c'est bien , mais le soucis est bien dans l'interprétation faite par le gendarme : cet été j'ai un copain qui s'est fait controlé sur son semi rigide, tout le matériel ok, mais pas de papiers, le gendarme lui a dit simplement de faire des photocopies et de les laisser dans le bateau et c'est tout, fait ça en voiture! c'est pareil pour la notion d'abris, certain une plage et c'est bon (ce que je trouve quand même un peu léger comme abri ) et d'autre c'est un port et rien d'autre, et je reviens sur l'Ile d'Yeu qui est la seule ile en Atlantique qui est litigieuse ( plus de 12 miles ) .C'est un peu pareil pour les poids de remorque et bien d'autres exemples .Pour ce qui est de la notion des 6 miles c'est simple et clair, il faut le matériel qui correspond et être dans le conditions de la catégorie de ton bateau (A B C ouD)

      1. Marc S

        navigation hauturière ?? :

         …Faut p'têt pas exagérer !!!

        Il y a moyen d'aller à Jersey et Guernesey depuis le continent en respectant les 6 milles !

        Ya Les Ecrehous et Sercq qui servent de "tramplin", et qui valent mieux que ça d'ailleurs. D'accord, c'est pas 100% rase cailloux, mais de là à parler de navigation hauturière…

        1. Richard

          navigation hauturière ?? :

          Marc S :  Je posais la question de la navigation hors des 6Mn de manière générale. Je ne connais absolument pas la zone des îles Anglo-Normandes.

  6. louis33

    rève :

    bon c'est vrai que de normandie ou de Bretagne, vous avez de la chance… dans le sud ouest, les iles les plus proches sont bien loin!!!

    faudra que je vienne vraiment trainer mes coques vers chez vous

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