Gwenojenn dans le grand nord Bretagne

Gwenojenn dans le grand nord Bretagne

Gwenojenn se prépare !

Cela faisait plusieurs mois qu’une traversée de la Manche me taraudait, et avec Gwenojenn (notre trimaran Astus 22.1), ce petit challenge était réalisable, moyennant un peu de préparation.

Au cours du long hiver 2010, j’ai recruté mes futurs équipiers, car mon équipière préférée attend un heureux événement pour le mois d’Octobre, ce qui excluait évidement ce genre de vacances, histoire d’éviter un accouchement prématuré, hors de Bretagne qui plus est !

Rendez-vous est donc pris Samedi 31 Juillet pour le fameux départ vers l’Archipel des Scilly.

La semaine avant fut entièrement consacrée à la préparation du bateau.
J’ai finalisé le circuit électrique indispensable pour éclairer un feu de tête de mat, et éclairer le compas pour la nav de nuit.
Le jour, un panneau solaire flexible recharge la batterie de tondeuse, placée dans le coffre arrière du bateau.

Concernant la sécurité, un ami m’a aimablement prêté son radeau de survie, un canot de 6-8 places, très encombrant et pesant dans les 70kg, mais néanmoins indispensable pour traverser sereinement.

Le coffret de fusées parachute me fut aussi prêté par le magasin AD de Saint-Brieuc, chez qui j’ai fait toutes mes courses pendant la semaine, très sympa en tout cas.
Un ami m’a prêté une pompe à main sur support en CP avec ses tuyaux, pratique pour extraire l’eau d’un endroit peu accessible, du genre un flotteur qui ne serait plus étanche.
Des lignes de vies sont installées de part et d’autre de la coque centrale, impératif pour permettre de circuler avec les harnais de gilet, d’un bout à l’autre du bateau, en toute sécurité.

Tous les bouts un peu usés ou douteux sont remplacés par des neufs. La visserie contrôlée et resserrée.
Les palans de «bastaques», terme que j’emploie pour les pattes d’oie reliant les extrémités de flotteurs à la tête de mat, sont doublés par de la drisse dynema de 6, au cas ou les cages en inox des palans auraient une petite faiblesse.

Les prises de ris sont testées dans le jardin, car depuis avril 2009 qu’on navigue avec, on n’a pas encore eu l’occasion de s’en servir !
Moralité, on ne navigue vraiment pas assez !!

Un étai largable est aussi installé à l’avant pour pouvoir envoyer un foc de brise. Le fameux étai est une drisse dynema de 6, avec un palan au pied pour le raidir une fois à poste.

Coté confort, j’ai travaillé sur une table de carré, qui n’est autre que la planche qui ferme le lit à l’avant. Elle prend appui sur un morceau de wishbone au niveau de l’épontille et une béquille se déploie pour donner de l’appui coté descente. On peut manger à 4 confortablement dans la cabine!

Les instruments de navigation sont rechargés à fond, les cartes électroniques de la Manche et des Scilly sont rentrées dans le GPS de voiture transformé en GPS traceur marinisé (merci Thierry).
Deux autres GPS portables sont embarqués, au cas ou, ainsi que les cartes papiers des zones concernées.

Voilà en résumé comment Gwenojenn est passé d’une machine de régate où, habituellement, la cabine n’est autre qu’une soute à voile, à un yacht hauturier, luxueux et confortable…

Destination les Scilly

Le jour du départ approche et les prévisions météo ne sont pas géniales : du vent de Nord Ouest bloqué pendant plusieurs jours est au programme.

La zone de départ prévue est Port-Blanc, chez nous près de Perros-guirec, soit 130 NM des Scilly.
Avec ce vent de Nord-Ouest bien installé, cela va nous obliger à tirer des bords à n’en plus finir, avec au final 250 Nm à parcourir à la surface.

Je décide donc dès le jeudi soir de modifier le lieu de départ : Plougonvelin à la sortie du goulet de la rade de Brest sera plus favorable. On aura moins de distance à parcourir, 100NM, et moins de bords à tirer. Après tout, c’est un bateau transportable, j’entends bien en tirer profit !

Premier jour, ne pas revenir au point de départ

Samedi 31 Juillet, à 13h00, Gwenojenn est à l’eau le long de la cale de l’anse de Berthaume.
On charge les vivres, le radeau de survie, l’annexe, et mes 3 équipiers et moi-même quittons mes parents, non sans émotions, cap vers les Scilly.

Le Chenal du four est remonté péniblement avec un courant favorable, nous laissons Le Conquet et la Pointe Saint Mathieu à Tribord et Ouessant se profile tout doucement sur bâbord.

Après l’euphorie du départ, il faut bien se rendre à l’évidence qu’on n’est pas près d’arriver à destination, avec ce vent plus que faiblard, 3 à 5 nœuds de Nord-Ouest.
De plus, vers 19h, le courant qui a été favorable toute l’après midi et qui nous a fait parcourir une dizaine de milles, va se renverser et risque de nous faire retourner d’où on vient.

Pas de quoi entamer le moral du bord, nous décidons d’attendre que le vent daigne se lever, et allons mouiller à Portsall à grand renfort de moteur : nous n’avons pas avancé beaucoup mais au moins nous n’allons pas reculer !

2ème jour, où est le vent

Le lendemain matin, Dimanche 1er Août, nous remettons les voiles sous un ciel gris plomb uniforme peu «ragoûtant».
Nous laissons derrière nous les récifs de Portsall qui ont fait couler tant de pétrole de l’Amoco, et regonflés au maximum, nous profitons d’un petit souffle de Nord-Ouest 5 à 6 nœuds pour enfin s’écarter du bord.

À 10h du matin, soit 2 heures après notre départ, la brise s’essouffle, et dans un clapot qui vient d’on ne sait où, nous bouchonnons lamentablement.
Quelques voiliers passent grand voile haute, moteur à fond, nous ne sommes pas les seuls en panne de vent.

Incroyable quand même, deuxième jour sans vent dans un secteur réputé pour ses «coup de chien» carabinés, et autres tempêtes légendaires. Quelle déception, le moral des troupes est à nouveau mis à l’épreuve.

A midi il nous reste 98 NM à parcourir et moins d’une dizaine de milles sont derrière nous : que faire ?
J’ai 10 litres d’essence dans ma nourrice, soit de quoi faire le tiers du parcours au moteur. Au tiers du parcours, si le vent est toujours absent, nous serons non manœuvrable, au milieu du rail des cargos.
Non ce n’est pas envisageable, on patiente encore quelques heures et à nouveau nous faisons demi-tour, cap sur l’Aber Wrach, notre dérive nous amenant de plus en plus à l’Est.

Allons, soyons positifs, c’est le deuxième jour sans vent dans ce secteur, c’est quand même rare. Demain lundi, ça va forcément se lever.
Demain matin sera donc la troisième tentative, certainement la dernière car mes équipiers ont des obligations et il faut absolument être rentrés pour le samedi qui suit.

Arrivés au port de l’Aber-Wrach, nous filons directement à la capitainerie pour s’enquérir de la météo : vent prévu, Nord 5 nœuds sur toute la Manche jusqu’aux cotes anglaises, là c’est le coup de grâce. J’en ai la gorge serrée.
Depuis le temps que je voulais faire cette traversée, et me voilà prisonnier de 3 jours consécutifs de pétole et vent contraire…
A choisir, j’aurais préféré me battre comme un diable contre un coup de vent, finir trempé, glacé, fatigué, mais pas en short sur un ponton à attendre que le vent se lève.

On questionne la saisonnière du port, elle nous console en nous disant que les participants de l’Aber Wind Cup sont restés le derrière sur le sable tout le week-end, et les organisateurs du Tourduf’ ont du réduire les parcours faute de vent…

Olivier, un de mes équipiers, décide alors d’arrêter là la promenade, appelle son frère pour qu’il vienne le chercher. Ça me met un petit coup supplémentaire mais je ne lui en veux pas, il est en plein remue-ménage professionnel, et il avait en tête une traversée de la Manche, non pas de la rando côtière dans un coin qu’il connaît par cœur.

Qu’a cela ne tienne, nous continuerons à trois, et ramènerons Gwenojenn à Saint-Quay Portrieux par la mer.

3ème jour, cabotage breton

Lundi 2 Aout, sous un soleil radieux nous quittons l’Aber Wrach, et passons au pied du phare de la Vierge, beau monument et frissons garantis dans les cailloux. Il faut bien trouver une autre source d’intérêt, ça sera donc rase cailloux au maximum.

Comme prévu le vent est nord 2 à 5 nœuds grand max, ce qui confirme bien l’impossibilité de renouveler une tentative vers la Cornouaille.


Nous arrivons à l’ile de Batz en soirée après 2 heures de moteur.

4ème jour, baie de Morlaix

Mardi 3 Aout. Après du bricolage et un avitaillement pour compléter certaines choses (j’avais volontairement prévu au plus juste certaines vivres pour ne pas surcharger le bateau pendant la traversée), nous partons à la voile vers la baie de Morlaix. Voilà enfin du vent, mais c’est trop tard pour les Scilly.

Pique-nique à l’ile Callot, c’est très joli, nous passons un agréable moment.
L’après midi nous circulons autour de Carantec et le fort du Taureau.


La bruine s’en mêle et nous allons au resto pour trouver un peu de chaleur et se sécher.

5ème jour, Trébeurden

Mercredi 4 Aout, dans une brume épaisse et un vent de 15 nœuds, nous filons vers Trébeurden.

En chemin, le vent forcit, la mer se creuse. Ça commence à devenir intéressant, mais nous arrivons déjà à Trébeurden, où nous nous mettons à l’abri d’un grain, dans le port à seuil.
Après-midi farniente et courses, puis soirée dans un bar de nuit, où la température est assez élevée, mais je n’en dirais pas plus car nos épouses n’étaient pas là pour nous surveiller ;-)!

6ème jour, du vent pour rejoindre Bréhat

Jeudi 5 Aout. Comme nous, de nombreux bateaux quittent Trebeurden sous le soleil, et mon petit coté régatier revient au galop. Le code 0 est envoyé et nous dépassons pas mal de caravanes de location.

Passé les Sept Iles nous envoyons le spi avec un vent entre 10 et 15 nœuds, ça commence à surfer !


Trimaran Astus 22 les Héaux de Bréhat sous spi

Arrivés à Bréhat, le vent est encore monté d’un cran, et nous faisons une pointe à 15 nœuds, malgré le chargement du bateau. Vive le multicoque !

Comme d’habitude Bréhat nous offre un des meilleurs mouillages de la semaine et passons notre dernière soirée sur l’ile en compagnie d’un groupe de vieux rockers sympathiques au bar du coin.

7ème jour, fin de l’aventure

Vendredi 6 Aout. Dernière nav vers Saint-Quay, ça sent l’écurie, et Gwenojenn met peu de temps pour rallier le terminus.

En guise de conclusion, pour cette première partie de vacances nautiques, je ne cache pas ma déception ne n’avoir pu gagner les cotes anglaises.

Deux paramètres n’ont pas aidé à la réussite de ce projet :

  • D’une part, les dates de retours étaient finalement assez courtes, en tout cas insuffisantes pour s’adapter aux caprices de la météo.
  • D’autre part, un moteur plus conséquent aurait permis d’assurer une moyenne honorable, nous permettant peut-être de pousser un peu plus au milieu de la Manche et rencontrer le vent tant espéré.

A méditer pour la prochaine tentative !

Récit de Nicolas Tranchant

Cet article a 17 commentaires

  1. Ben voui,10 litres de coco, c »est peu pour traverser une mer; comme quoi, y a un été en Manche !

  2. Et…..…..un tohatsu de 2,5cv pour pousser une bonne tonne…ça doit être à peu près aussi efficace qu »un  » cautère sur une jambe de bois » !

    Sacré Nico !!!

    1. nico

      Et…..

      Philippe ROUARD :

      Tu vas rigoler mais j'ai bien penser à toi au moment d'abdiquer, si j'avais eu ton "bourriquet", je pense qu'il n'aurait pas fallu longtemps pour traverser.

      Comme le précise Jean Marc, j'ai investi dans un 4cv recemment, mais je pense changer de fusil d'epaule pour 2011 : un vieux 8 cv pour la croisère pour pousser dans la pétole, et en parrallèle un torqueedo élec pour tout ce qui est manoeuvre de port, ainsi que pour la régate. Henri a testé cette configuration cet été et il est satisfait, je vais donc partir dans ce concept.

  3. Belle aventure, mais courageuse. D'autres petits bateaux sont déjà allés au Scilly, mais il faut aimer.

    J'ai fait ce trajet sur un 12 mètres hauturier (RM1200). Nous avons navigué dans la queue d'une tempête.

    Nous avons été sacrément secoués et je peux m'imaginer ce que ça doit donner sur un petit trimaran.

    Bréhat, c'est peut-être un peu moins "grand-raid", mais c'est plutôt joli 🙂

  4. De la pétole persistante en Bretagne…

    Si c'est pas une preuve du dérèglement climatique, ça !

    On voit sur les photos que le 2 CV évoqué par Phil a été remplacé par un 4 CV. Lors de notre traversée continent-Corse sur l'Astus 20, en plus des 12 litres de la nourrice, j'avais pris un petit jerrican de 5 litres. De quoi effectuer les 100 mn de la traversée entièrement au moteur s'il avait fallut… malgré le peu de vent rencontré, 3 heures de moteurs seulement ont été nécessaires sur les 20 heures de la traversée.

    Ca donne quoi le couchage à 4 gaillards dans la cabine ? Pas trop ankylosés dans les couchettes cercueils ?

    1. nico

      De la pétole persistante en Bretagne…

      Jmarc S. :

      En fait quand on a stoppé la première fois à Portsall, on a pensé prendre du coco supplémentaire pour envisager la traversée au moteur, mais :

      – des voix se sont élevées à bord pour souligner qu'on faisait d'abord une traversée à la voile, pas une séquence de 20h de moteur (ce qui se serait probablement produit si l'on était parti sur cette solution)

      – mon 4 cv emmène Gwenojenn péniblement à 4 noeud, soit pour 100Nm 25 heures de moteur donc, j'étais de ceux qui voulait faire absolument de la voile comme énoncé ci-dessus…

      – les pannes mécaniques ne sont pas à négliger même si c'est chose rare de nos jours, mais tout de meme, j'ai plus confiance dans mes voiles que dans mon moteur.

       

      Question confort à bord, on dort bien à 4 gaillards, le seul ennui, c'etait le radeau qui était vraiment encombrant dans la cabine. Par la suite, nous l'avons calé sous les poutres arrières dans le cockpit, plus le couchage libéré, on s'est retrouvé dans un palace toute la semaine,

      Arno

      GPS de voiture marinisé ?

      Bonjour, c'est sympa le retour au boulot : les vacances continuent avec les récits sur ntrek ! Sympa la video !

      Je lis "GPS de voiture transformé en GPS traceur marinisé" : s'agit-il d'un Tomtom avec ttMAps et des cartes du SHOM tirées de geoportail ou d'une autre solution ?

      Quelle est la capacité de la batterie que tu embarques ? Et la puissance de ton panneau solaire ? Quel est ton retour d'expérience là-dessus ?

      Après avoir testé une petite batterie (6000mAh) d'appoint pour le GPS (tomtom avec ttmaps justement) et atteint assez rapidement ses limites, j'ai installé une batterie de voiture (60AH), d'une autonomie sans faille avec GPS en route 100% du temps, mais assez lourde… Je la mets sous la banquette de l'Astus 20, ça équilibre le poids du moteur (qui est maintenant bien assuré sur sa chaise…)

      Arnaud

      1. nico

        GPS de voiture marinisé ?

        Arno :

        Salut  Arnaud,

        Le GPS est un Pharos traveller GPS 505, avec Windows Mobile intégré. On a mis Memory Map Navigator dessus et roulez jeunesse, toute les cartes du shom sont intégrables, limité tout de meme par la mémoire dispo de la carte. C'est le top pour faire le point rapido sans déballer toute une carte papier et reporter les points GPS. Très pratique aussi pour faire du rase cailloux avec les cartes de détail. Par contre il craint l'humidité, donc en nav, j'avais le GPS portable dans la poche pour connaitre la vitesse et notre ecart par rapport à l'objectif, et on faisait un point régulier de notre avancée sur le GPS Pharos.

        Pour la batterie j'éatis parti au début sur ma batterie de moto Yuasa 12v 5Ah. En fait j'ai fait le test de mettre les feux de nav et le compas en marche toute la nuit (dans le jardin!), résultat elle a tenue toute la nuit mais au petit matin elle était déchargée. (précision, mon feu de tet de mat est une ampoule a led).

        Du coup j'ai trouvé l'autonomie un peu juste et mon père m'a prêté sa batterie de tondeuse qui doit faire dans les 12 Ah, et la c'est parfait.

        Le panneau solaire flexible doit faire dans les 10w je crois, en tout cas en 3 heure de soleil ma batterie de moto complétement à plat, était rechargée "à bloc". Le GPS Pharos branché sur l'allume cigare du tableau élec, est lui aussi rechargé par le panneau via la batterie et un régulateur, en 2 ou 3 heures selon l'ensoleillement.

        L'autonomie énergétique à peu de frais, l'installation n'est pas trop lourde, pour moi et l'utilsation que j'en ai, c'est le top. Manque plus que l'auto radio pour envoyer de la 'sique sur une ligne de départ TSC, histoire de déconcentrer les mélomanes, pas vrai Philcheeky

      2. GPS de voiture marinisé ?

        Bonjour Arnaud,

        Tu as des photos de ton système? Comment as tu étanchéifié ta batterie? Sous le banc, c'est plutôt humide !

        Eric

        1. Arno

          GPS de voiture marinisé ?

          Bonjour Eric

          Eric B : Tu as des photos de ton système?

          Non, mais je peux en prendre si tu veux (enfin dès que je pourrai mettre le nez dans le jardin parce qu'en ce moment il tombe des cordes…). C'est assez basique : une batterie de voiture, deux cosses sur lesquelles j'ai serti un cordon électrique au bout duquel se trouve une prise allume cigare femelle.

          Je pense fixer la prise allume cigare de manière fixe (en façade d'un équipet en bois façon Jean-Marc qui est lui-même en cours de fabrication) et coller le fil le long de la coque pour que les affaires ne se prennent pas dedans, mais avant je voulais voir comment ça résiste à l'oxydation tout ça.

          Eric B : Comment as tu étanchéifié ta batterie? Sous le banc, c'est plutôt humide !

          La batterie est simplement dans une caisse plastique, et calée par des chiffons. Sous le banc, j'ai deux caisses plastique : la plus au fond avec la batterie et celle de devant avec les mouillages : ainsi le gros du poids est bien au fond (reste le moteur dont il faudrait trouver un moyen de se débarasser en navigation !

          eh oui, dommage car … les iles scilly c'est fabuleux….

          mais avec mon Astus16 … c'est pas pour tout de suite ….

        2. Marc S

          Tu m »étonnes…

          Brest / Les Scilly avec un vent de NW

          louis33

          gps

          beaucoup de choses à tirer de ton récit et de ta préparation. ton affaire de gps m'interesse. peux tu nous donner des pistes pour transformer un banal gps (mio) auto en quelquechose d'exploitable?

          autres questions: pourquoi n'avais tu pas envisager de partir à plusieurs bateaux?

        3. gps

          Salut Louis,

          Pour le GPS, c'est Thierry qui m'a mis tuyauté, en plus d'être directeur de chantier naval, il est aussi ingénieur informaticien. En fait comme je le disais à Arnaud, je suis parti d'un GPS auto équipé de Windows Mobile, ça permet de faire tourner un logiciel du type Memory Map Navigator, et tu obtiens une lecture des cartes SHOM.

          Pour partir à plusieurs, c'est une idée que l'on va mettre en pratique en 2011 pour les Baléares. Pour les Scilly, je remettrai ça dès que possible, si il y a des amateurs…

          nico

        4. louis33

          ok nico

          je devrais faire partie de l'équipée baléares…. avev thierrry… on aura alors l'occasion d'en reparler

        5. Bonjour
          Ma question pourra vous paraître stupide mais je vois que les astus 20 et 22 sont homologués au mieux en catégorie C et vous parlez de traversées trans manche ou vers la Corse où les Baléares soit des balades hauturieres de 120 miles au bas mot.
          C est possible avec un bateau homologué en catégorie C?
          À qu’elles conditions?

          1. La catégorie d’homologation (= de conception du bateau) permet de savoir quel type de temps le bateau est capable d’encaisser (force du vent et hauteur des vagues).
            Cette catégorie n’impose aucune contrainte concernant l’éloignement d’un abri.
            C’est l’équipement de sécurité du bateau qui autorise une distance plus ou moins grande d’un abri.
            Il est donc légal de traverser sur un dériveur léger qui serait homologué en catégorie D (conçu pour encaisser du force 3 et 50 cm de vagues, mais pas forcément au delà) avec l’équipement de sécurité hauturier 🙂
            C’est donc le skipper qui prend la responsabilité de s’aventurer dans un endroit où il va peut être rencontrer des conditions météo supérieures aux capacités du bateau et de juger s’il sera capable de faire face avec son embarcation.
            Dans le cas de Nico (marin expérimenté) et de son Astus 22 qu’il connait bien, il pouvait très certainement réaliser cette traversée dans des conditions musclées, sans prendre de risque inconsidérés 😉

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