2007 – Le Lac Léman en Globe 530.4
Avec Idéfix, notre Globe 530.4 flambant neuf, nous avons fait 11 jours de navigation mi-juillet 2006 avec souvent peu de vent, pas mal de chaleur.
Une bonne surprise cependant : très peu de touristes dans un site pourtant particulièrement attrayant :
- Peu de monde sur les côtes, beaucoup de plages désertes.
- des ports adorables, souvent minuscules mais très nombreux, très souvent gratuits pour une nuit et, bien que disposant souvent que de peu de places, nous en avons toujours trouvé une pour la nuit.
- des paysages extraordinaires …
- aucune gêne liée à la navigation des hors bords et autres casse-oreilles.
A consulter et même imprimer : le site des ports du Léman, site très complet qui permet de bien se repérer, de connaître tous les pièges de chaque endroit et toutes les possibilités offertes (plans, bouées d’amarrage, avitaillement, carburant, restaurants …). Il existe aussi une carte marine en vente dans les grands ports.
Nous avons fait de nombreuses haltes pour visiter les villes et même l’arrière pays (train à crémaillère, mine de sel, …)
Mise à l’eau et parking
Pour la mise à l’eau, nous avons regardé la carte et choisi un petit port français avec une petite agglomération, pour avoir un potentiel de stationnement plus élevé. Notre choix s’est porté sur Sciez , car le port est même en dehors du village.
Gagné : deux mises à l’eau, une grande payante, dans le port [1], heures d’ouverture de la capitainerie (le prix de la mise à l’eau se paye seul, mais il est aussi compris dans la nuitée au port) et une petite d’accès libre [2] (probablement trop petite pour un trimaran). Il y a un grand parking, près du rond-point, pour voitures et remorques (parking plein l’après-midi).
En plus, cette partie de la côte est plus modeste, donc les tarifs sont moins touristiques (restaurants, avitaillement, …).
Le vent !
Inconstant, souvent agréable jusqu’à 10 heures du matin, puis faible ou inexistant au zénith, mais… il peut se lever rapidement en fin d’après-midi parfois force 4 ou plus, suffisamment pour qu’on oublie toute velléité de dormir au mouillage. Même appontés derrière la jetée d’un port, il nous est arrivé parfois de recevoir des paquets d’eau qui passaient par-dessus (et qui rentraient jusque dans la cabine si nous nous garions dans le mauvais sens).
Astuce : On découvre que, dans les ports, ce sont les bouées rouges qui sont réservées aux visiteurs. Mais ces mêmes places visiteurs ne sont pas forcément confortables quand il y a beaucoup de houle, ce qui arrive assez souvent dès qu’il y a de l’orage.
Astuce bis : Le pare-battage se fixe rapidement à la poignet du trapèze !
Port de Vevey [3]
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La navigation à bord d’Idéfix
Nous avions déjà apprécié le Globe 530.4 lors de nos différents essais et mises au point. Mais là, nous sommes tombés amoureux : toutes les manœuvres sont faciles, à notre portée, y compris le spi sur bout-dehors.
A chaque risée, le Globe démarre aussitôt. Les amarrages sont faciles, le Globe reste manœuvrant même à basse vitesse.
Pour le mouillage, la baille sur le pont avant est un vrai régal ! Lors des navigations un peu longues, le cockpit s’est montré vraiment confortable.
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La vie à Bord d’Idéfix
Le couchage est spacieux (1,80 m au niveau du bassin !). Mais pour bien dormir, il faut sortir le bout-dehors.
La 1ère nuit, nous nous sommes appontés en arrière, ce qui est bien pour le bout-dehors mais tous les passants voient dans le bateau !
Après, nous nous appontions par l’avant pour préserver notre intimité, quitte à faire reculer le globe sur ses amarres pour sortir le bout-dehors.
Appontement en avant, peu d’intimité ! (Port d’Amphion [5])
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Remi
19 Jan 2021Bonjour, j’ai vu que le globe 530 est équipé de trapèzes. Savez vous si on peut en rajouter sur un globe non équipé ?