Les Minquiers (Île Anglo-Normande) en Leisure 23

Les Minquiers (Île Anglo-Normande) en Leisure 23

En route pour un tour dans les Iles anglo-normandes à l’été 2006, sur mon COBRAMOLD Leisure 23SL « SWEET CAT » , j’ai fait une escale d’une nuit à la Maîtresse Île des Minquiers (île anglo-normande dépendant de Jersey)

C’est minuscule : environ 100 x 200 mètres ; c’est la seule île de l’archipel qui fût habitée par le passé, sur le plateau des Minquiers qui mesure plus de 10 x 20 Nm ; cette île présente encore quelques baraques de pêcheurs et certaines sont rénovées, soit même en construction ; il y a une plate-forme d’atterrissage pour les hélicoptères, pas d’eau potable ni électricité ni téléphone ; mais le charme est bien là !

Pour ceux qui recherchent le calme, servis ! : il n’y a personne ; durant l’après-midi, visite d’un bib de plongeurs et de la vedette de sauvetage de Jersey, en patrouille. Le soir à 18 h, plus personne !

Pour l’approche, en venant du sud, des Îles Chausey par exemple, il faut suivre impérativement le cheminement donné par les instructions nautiques (voir carte ci-contre)

Et même en faisant très attention, on rase les roches ; il faut impérativement calculer sa marée avec précision, et avoir de bons instruments de nav : GPS avec vecteur vitesse, couplé si possible avec un bon lecteur de carte, et un sondeur ad hoc

l’approche des Minquiers

On arrive ainsi à proximité de la Maîtresse Île, et on peut débarquer en annexe sur la minuscule cale qui est à proximité des cabanes ; il y avait quelques visiteurs durant la journée

le « port » avec SWEET CAT et notre annexe

Le soir venu, nous étions seuls au mouillage : on a vite compris pourquoi !

L’anse de mouillage (le « port ») est fermé au nord par une barre de galets découvrante à marée basse ; il n’y a pratiquement pas de clapot.

Par contre, dès que la marée monte, l’anse redevient ouverte et ce jour-là, la houle et le vent venaient du Nord-Ouest …

Alors, barattés toute la nuit sur 2 ancres, avec une veille de quart et prise d’alignement tous les quarts d’heure pour vérifier le dérapage des ancres : le fond est rocheux et il est difficile d’accrocher.

Mais au final, une merveilleuse découverte d’un site fort peu visité, à cause de tout ce qui a été dit sur le véritable champ de cailloux que constitue Les Minquiers ; alors, allez-y, en vous munissant des moyens de nav indispensables ; ça vaut le coup d’oeil !

Texte et photos de Daniel CONVERSAT, décembre 2006

L’article original sur le site de Daniel (CynElevage).

Commentaire de Laurent D. : « Lorsque l’on s’engage dans les cailloux, rien ne vaut les alignements visuels (donnés par les IN) et une veille attentive (visuelle + sondeur) de ce qui se passe sous l’eau autour du bateau. »

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