La vendée et la Charente en Kerkena

La vendée et la Charente en Kerkena

Le choix du terrain de jeu

La Vendée et la Charente, ce sont les courants, les marées et l’odeur du maquereau, mais avec la chaleur méditerranéenne en plus, sans que cela devienne le four à pizza.
Alors, comment résister à tout cela ?

En route pour 5 semaines

Quand on dit que nous partons plus d’un mois, cela étonne parfois. Il faut dire que nous sommes à l’aire du « travailler plus pour gagner pas grand-chose ! ».
Nous, nous préférons le « travailler moins pour profiter davantage ! ». Les vacances ne sont alors plus un « spot » où « il faut profiter au maximum », mais une tranche de vie dans laquelle le temps peut s’écouler à son rythme.

Nous parcourrons, en fait, 276 Milles et visiterons 13 ports ou mouillages différents.
Le choix de cette année est clairement de « vivre sur un bateau » et non de « bouffer des Milles ».
Seul un marin peut comprendre qu’on ne se lasse jamais de l’horizon.

Préparatifs

Pour le possesseur d’un bateau, tout début de saison commence par : ponçage, perçage, « choucroute » (mastic polyester avec fibres), et peintures diverses. Le but est de faire passer le voilier d’épave en devenir à fringuant destrier des mers !

Non content d’avoir usé mon temps, ma santé et celle de mon porte-monnaie, je repars pour un tour et décide de changer les éléments d’accastillage qui avaient été déclarés « indignes de rester à bord » lors de la croisière précédente. J’ai nommé les coinceurs, les poulies de renvoi et le hale-bas.

Petit tour sur le Bleu Léman (la flaque d’eau au milieu de l’Europe !) pour vérifier si tout fonctionne, puis départ pour la grande aventure.

La mer, vue du bitume

900 kilomètres à parcourir pour traverser la France de part en part, le compteur de vitesse scotché sur « 80 km/h », c’est ce qui attend le bon Suisse que je suis avant de parcourir le vaste océan.

On se la joue Zen, avec escale au beau milieu de la campagne gauloise, ceci afin de profiter de l’excellente gastronomie locale que l’on trouve souvent dans ces cas là.

Le responsable du camping nous avoue que c’est la première fois qu’il voit un bateau sur son terrain ! Il faut dire qu’un voilier utilisé comme caravane, ce n’est pas encore « tendance » !
Même les « bobos » new style ne s’y sont pas encore mis !

La mer vue de la mer

La Rochelle, port des Minimes. La cale est « grand confort », le parking généreux et la capitainerie compétente. La mise à l’eau est donc une simple formalité.

Le véhicule tracteur et sa remorque sont confiés au chantier Indigo-Yacht (service et gentillesse 4 étoiles). Nous pouvons partir tranquilles.

Nous passons notre première nuit à l’eau.
Nous voilà donc déconnectés de notre vie de terriens. À nous les grands espaces !

La Rochelle Vieux-Port

Nous vivons une remontée dans l’Histoire au sens propre. Cela commence par le phare du Bout du Monde, cher à Jules Verne (le phare de La Rochelle est en fait la reconstitution d’un feu qui éclaira en son temps la pointe de la Patagonie).

Puis, le hasard nous fait croiser un superbe vieux gréement (une goélette), avant de passer entre les deux tours de l’entrée du port.
Intense moment d’émotion où, ici, les formes modernes de « Maybe » (notre voilier) semblent déplacées !

L’avitaillement est facile car tout est à proximité.
Nous sommes parés pour conquérir les îles, mais l’annonce d’une perturbation nous obligera à patienter un peu.

L’île de Ré

Nous sommes vent debout, mais ça, c’est normal (je n’ai jamais bien compris pourquoi, mais chaque fois que nous allons quelque part, nous avons le vent de face !).

Nous passons sous le majestueux pont de l’île de Ré. Comme nous devons tirer des bords dans un vent faiblard, nous aurons tout loisir d’admirer le monument qui se voit de loin !

Notre destination est Saint-Martin en Ré.
Ce port à écluse est un vrai fouillis de bateaux, mais c’est très amusant.

Au moins, pour en sortir, vous ne risquez pas d’oublier l’heure d’ouverture des portes. La multitude des moteurs, diesels et hors-bords confondus, qui démarrent en même temps, vous rappellera qu’il est temps de sortir !

Pour nous, ce sera pour aller à Ars-en-Ré, à nouveau un port à écluse où mieux vaut arriver pendant que c’est ouvert.
Pour cela, il y a un long chenal balisé sur 4 Milles qu’il faut emprunter. Nous faisons tout tout juste, mais, à la hauteur de la première balise verte, « boum », talonnage.
Pour nous, ce n’est pas grave. On lève la dérive et on repart.

« Maybe » s’en tire avec un éclat dans le gelcoat du puits de dérive.
À la capitainerie, on nous explique que c’est normal. Le banc de sable s’est déplacé et la balise verte n’est plus au bord, mais sur celui-ci !

De toute façon, les locaux, eux, ne suivent pas le balisage. Ils ont leur repaire à eux (une petite bouée que nous n’arriverons pas à trouver) et se dirigent comme cela !

La montée à l’île d’Yeu

La météo nous promettait un vent de face (logique) de force 3-4. Nous amorçons la montée.
La mer secoue passablement. Je trouve que le petit 3-4 local est bien musclé.

Soudain, un gros machin noir au dessus de nos têtes et vlan, la douche XXL. On n’y voit plus rien, mais ça ne dure pas.
Par contre, la houle et le vent droit devant, ça lasse.

Nous décidons de nous aider du moteur jusqu’à l’étape de Bourgenay. Le soir, à la capitainerie, nous apprenons que le vent était force 5-6 avec rafales à 7,… Il me semblait bien !

Le lendemain, nous nous contentons d’un petit saut jusqu’aux Sables d’Olonne, car dehors, ce n’est pas idéal.
Puis c’est la montée jusqu’à Saint-Gilles Croix de Vie, toujours avec le vent devant l’étrave.

Ensuite, c’est le virage à gauche jusqu’à l’île d’Yeu, mais là, le vent tombe et c’est le moteur qui nous pousse !

L’île d’Yeu

Là, franchement, on ne peut pas dire que ce soit moche ! L’île d’Yeu est un mélange de Bretagne et de Vendée. Un lieu unique où on se sent bien.

Dehors, un avis de grand frais est annoncé. C’est donc avec le bus et par voie terrestre que nous visiterons l’autre côté de l’île.

On y va ou on n’y va pas ? J’avais déjà acheté la carte pour aller au moins jusqu’à Noirmoutier, mais les bateaux qui redescendent sont formels : il pleut et il fait froid là-haut !
Bon, on a compris, on repart vers le Sud !

Quand « Maybe » se pose

Tiens, du vent arrière, pas normal !
Pour l’instant, on en profite et on lâche la ligne de pêche qui nous ramène, en moins d’une heure, deux maquereaux, un bar et une orphie (rejetée, car trop petite).
Mon épouse ordonne de cesser le massacre, car nous frisons la surpêche et n’arriverons pas à tout manger ce soir !

Pour la descente, bien sûr, le vent est passé au Sud (non, ce n’est pas une blague !). Nous n’avons jamais posé le bateau et voulons d’abord essayer dans un port.
Nous choisissons Jard sur Mer, une escale pour petits bateaux.
Mais gag, il s’agit bien d’un port à sec, mais le ponton visiteur est situé dans une souille (trou creusé dans la vase) spécialement réalisée pour que certains bateaux restent à flot !

Les locaux sont trop fiers de leur souille, je ne vais tout de même pas leur dire que je préfèrerais m’éclater dans la vase !

C’est à La Flotte en Ré (le troisième port de l’île) qu’enfin notre voilier pourra, sous nos yeux attendris, prendre son premier bain de boue !

Tombe la pluie

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il a très peu plu pendant notre séjour. Mais en Vendée comme en Charente, quand ça tombe, c’est vraiment consistant !

Un jour, de retour provisoire à La Rochelle et en direction pour Aix et Oléron, je sens l’humidité sérieusement monter dans le bateau. L’humidité, c’est le pire ennemi du moral de l’équipage.

Nous sortons notre arme secrète : un petit radiateur soufflant entrée de gamme ! La température à bord monte à 26 degrés. On se croirait dans une serre tropicale. Mais ça marche. En une heure, l’hygromètre affiche à nouveau une valeur décente.

Fin de l’alerte. Nous en profitons pour tester des sous-matelas en latex et coco (très connus chez les marins). Ça fonctionne à merveille : plus aucune condensation sous la couchette !

Quand l’eau monte et quand l’eau descend

Nous sommes en vives-eaux, coefficient élevé. Dans cette situation, le Vieux-Port de La Rochelle découvre légèrement à marée basse… Et recouvre une partie des avants quais à marée haute.

Le spectacle est amusant : une fois, ce sont quelques marins imprudents qui retrouvent leur hélice plantée dans la vase, l’autre fois, ce sont les voitures garées sur les avants quais qui mouillent leurs pneus dans l’eau salée !

Du coup, pour sortir, il faut attendre qu’il y ait de l’eau. Comme nous sommes un samedi. C’est une nuée de voiliers qui partent en même temps. Il fait beau, le vent souffle de face (normal), mais nous permet une jolie allure de près.

L’île d’Aix

Nous arrivons à l’île d’Aix, après une escale à Boyardville, sur l’île d’Oléron. Une fois encore, il a fallu composer avec la marée, car s’il n’y a pas de port sur l’île d’Aix, il y a des bouées et pour être précis, il y a les bonnes et les mauvaises !

Les bonnes, ce sont celle contre la côte. Mais elles ne sont accessibles qu’à marée haute, car ensuite on se retrouve dans la vase (donc, le bateau pose).

Les mauvaises, ce sont celles qui permettent de rester à flot. Là, votre bateau se transforme en simulateur de machine à laver, avec option rinçage s’il pleut !

Explication : le vent, qui vient souvent de l’Ouest et souffle assez fort, entre en concurrence avec le reflux de la Charente (la rivière) qui vient en sens contraire. Le tout donne un ressac particulièrement efficace, mais qui est fortement atténué si on se trouve au fond du mouillage, là où on assèche.

L’île d’Aix, c’est d’abord un parc pour promeneurs du dimanche. Mais il y a quelques habitants et le lieu est particulièrement calme et agréable. C’est assurément à ne pas manquer.
En plus, il y a une petite navette qui, non seulement vous transporte, mais qui peut vous livrer le pain le matin. La Classe !

Rochefort

« Il faut aller à Rochefort », nous a-t-on dit ! Mais Rochefort, ça se mérite.

Il y a 13 Milles de remontée de rivière à n’effectuer que par le flot (à marée montante) car le courant est très fort (4 nœuds à certains endroits).

L’écluse de Rochefort n’ouvre qu’une heure quinze en moyenne à chaque marée. Il faut donc bien calculer son coup !

Honnêtement, c’est quand même un peu spécial : l’eau de la rivière est brun sale et pas très inspirante.
Rochefort, malgré son port, est déjà une ville « hors de mer », on y étouffe un peu s’il fait chaud.

Mais j’avoue que la Corderie et son jardin sont superbes.

A l’ouverture de l’écluse, tout le monde part en même temps. Nous nous suivons d’abord sagement à la vitesse du courant, puis des voiles se hissent, puis on commence à se dépasser.

L’esprit de compétition n’est pas mort ! En allure « voile+plus moteur » que nous avons quasi tous fini par adopter, « Maybe » n’est pas trop manchot et nous arriverons en pleine mer avec le peloton de tête !

Saint-Denis d’Oléron

C’est notre dernière escale qui est un peu la succursale du port des Minimes. C’est en effet le port le plus direct et le plus simple à atteindre depuis la Rochelle.
Il est plus facile d’accès pour les croiseurs standards que Boyardville, qui a une écluse et qui convient mieux aux petits bateaux.

Oléron ne nous laissera pas un souvenir impérissable. Il faut dire que pour bien en profiter, il aurait fallu s’enfoncer dans la baie. Mais cela représente une navigation pointue à cause des courants et de la multitude des parcs à huîtres.
Nous préférons y renoncer.

La Rochelle, le retour

Il y a comme ça, des jours bénis des dieux !
Nous partons avec un petit vent de face (normal), mais il fait grand beau et la mer est calme.

Un bar se prend dans la ligne de pêche. Je ne l’ai pas décroché que le vent s’oriente à 90 degrés. Oui, vous avez bien lu, vent de travers !

Nous sortons immédiatement le spi asymétrique qui croupissait dans son sac. Avec cette voile, Maybe ne craint plus rien !
Cerise sur le gâteau, l’hélice du loch, qui s’était ensablée lors de la dernière pose du bateau, se remet à fonctionner !

Retour sur terre et bilan

Nous prévoyons deux jours pour nous réadapter à la civilisation.
Au menu :

  • restaurant un peu chic, histoire de réapprendre les bonnes manières,
  • branchement sur Internet, histoire de savoir ce qui se passe dans le monde,
  • et quelques achats de produits difficiles à trouver en Suisse, histoire de se faire plaisir !

Les Minimes étant bien fournis en magasins spécialisés, j’en profite pour remplacer les quelques cordages qui se sont usés pendant la croisière.
« Maybe » n’a pas souffert du voyage et seul l’éclat de gelcoat dû à notre talonnage est à réparer.
Soyons honnêtes, il y a également quelques joints en « sykaflex » à refaire !

« Maybe », l’âge adulte

Pour cette croisière, notre Kerkena a été le bateau idéal.

Nous n’avons à aucun moment souffert d’inconfort, puisque la seule fois où l’humidité a gagné du terrain, nous l’avons chassée avec notre radiateur soufflant premier prix !

Avec les petits changements effectués en début de saison, le voilier se manipule maintenant très aisément et ne pose pas de problème lors de brusques sautes de vent.

Nous avons également découvert que le bateau posait bien à plat. C’est utile quand, comme nous, on aime dormir sur un lit horizontal !

Enfin, avec moins de six mètres, il passe vraiment partout !
Ce petit « classe mini en réduction » fera d’ailleurs quelques envieux dans les ports !

Les virés, les élus et les petits nouveaux

Viré : toujours notre capot de descente (voir « La genèse de « Maybe » »).
Le constructeur promet de réfléchir au problème.

Élue (ou plutôt, réélue) : notre annexe, soit un canoë gonflable renforcé.

Normalement très peu stable, cet engin a réussi à mener mon toutou à terre un jour de fort vent contraire et de violent ressac.
Je n’aurais certainement pas réussi avec une annexe genre « engin de plage ».

Également réélu : notre minable petit frigo bas de gamme qui n’a jamais failli et fonctionne en définitive très bien.
Nous avons rapidement fait la balance entre ce que coûterait un « vrai » frigo à compresseur et le prix des bières fraîches sur une terrasse de bistrot. Vu leur nombre, ce sont les bières qui ont gagné !

Nouveau et élu : un petit GPS portable (Garmin 60CS acheté d’occasion) que je sors lorsque le temps est mauvais.
Il est le parfait complément de notre appareil fixe, et évite de descendre en cabine quand les conditions sont pénibles.

Nouvelle et élue : Notre ligne de pêche premier prix et prête à servir (pour débutant).
Elle a parfaitement fonctionné (il y avait même des hameçons de rechange !)

Nouvelle et élue : une passoire pour égoutter fruits et légumes en silicone vert très moche.
Totalement incassable et se plie très bien.

Et ce qui manque encore :

  • Une petite lampe à l’avant de la cabine, pour pouvoir lire en attendant la fin des « grands frais à coup de vent ».
  • Une mini poubelle intérieure pour les sparadraps (nombreux) usagés et les tickets (nombreux) de commissions. Notre poubelle « normale » est en effet placée dans un coffre extérieur.
  • Une méthode pour faire comprendre à Éole qu’en vent de face, un spi asymétrique ne fonctionne pas très bien et que nous préfèrerions, parfois, un vent de travers.

La Vendée-Charente, pour qui ?

Sans parler de navigation difficile, ce n’est pas une région pour débutant.

S’aventurer dans cette région sans bonnes connaissances de base en navigation (marées, courants, météo et gestion du voilier), c’est dangereux.
Lors d’un jour de beau temps avec vent modéré, nous avons entendu à intervalles rapprochés deux « pan pan » (messages d’alerte) sur le canal 16 de la VHF.
Deux voiliers étaient échoués à moins de 10 Milles du nôtre, suite certainement à une navigation hasardeuse.

La force moyenne du vent lors de notre séjour était 4-5 Beaufort. Pas idéal pour celui qui gère mal les réductions de voilure !

Les cartes et guides

Pour nous, trois documents :

  • les cartes du SHOM
  • le Bloc Marine
  • le guide Imray

Cartes du SHOM

Zéro faute ! Elles sont difficiles à prendre en défaut, sauf si une balise vient d’être retirée ou ajoutée.

Bloc Marine

« Chaque année, il y a plus d’informations et d’imprécisions ». Souvent entendu et pas faux !

Deux manques vus cette année :

  • Omission des coefficients de marées dans leur annuaire (dans un port, lorsque le responsable a vu ça, il nous a immédiatement offert un annuaire des marées !)
  • Omission du nouveau canal VHF (63) de météo en continu pour La Rochelle.

Imray

Il est beau, avec de jolies photos et plein de chouettes renseignements, mais il est d’un pessimisme chronique.

Par exemple, si vous lisez le passage sur Rochefort, vous n’osez plus emprunter la Charente, vous imaginant déjà englouti par la barre qui ne manquera pas de se former à l’entrée de la rivière par vent contre courant.
Euh, nous, la barre, on ne l’a pas vue. Par tempête, peut-être ?
Bref, achetez le, mais revoyez à la baisse les indications de dangers.

Autre

Guides, revues et avis divers, souvent entendu : « En été, il n’y a pas de place » ou « c’est bourré » ou « c’est intenable ».

Pas vraiment vrai et ça dépend où : À La Flotte-en-Ré et à Jard sur mer, nous n’étions à chaque fois que deux visiteurs (fin juillet) !
Nous n’avons jamais été refusés nulle part. Même à Saint-Martin en Ré où nous étions un peu serrés, pas d’agressivité entre les marins et ambiance plutôt « bon enfant ».

Bien sûr, les week-ends d’août (pas essayé) ce doit être plus « chaud » !

De Roger Baudet, juin 2009

Cet article a 0 commentaires

  1. eric17 (Equipier Nautical Trek)

    eau de la Charente ben ici, en fait, il y a « pas mal » de vase :
    1/la « vase compacte », qui est en principe posée sur le fond : je vous conseille une « marée aux coquillages », y »a plein de trucs à ramasser, mais ça se mérite

    nico (Ex Equipier Nautical Trek)

    Le temps de vivre! Je suis completement d »accord avec ton intro Roger, je n »ai malheureusement pas pu appliquer cet adage durant ma semaine de vacances, qui fut plutot stressante. La prochaine fois on repart pour au moins 3 semaines!
    Belle nav en tout cas, petit bateau, petit souci… ça c »est aussi ma religion!

  2. eric17 (Equipier Nautical Trek)

    ah oui, autre chose : le poisson spécial du coin, c »est pas le maquereau (même s »il y a effectivement pas mal de machins suicidaires), mais le maigre : ça ressemble un peu au bar, (euh, avec un peu plus d »arêtes pour les petits, les « maigrettes »), et ça se défend très bien. Les gros, c »est même de vraies brutes.

    1. le kerkena 6.1 J »ai longtemps lorgné sur ce bateau. collant bien à mon programme. J »ai craqué pour qqch d »un peu plus petit à l »interieur mais aussi plus rapide (tri). Mais je continue de regarder dans tous ses details le kerkena au club du touquet (voir photo sur la fiche bateau, on y trouve 2-3 photos de ce bateau). Malheureusement cette saison je ne l »ai pas vu à l »eau et il est reste sur sa remorque. Dommage j »aurai aime le voir en navigation.

      Continue de bien profiter de ce jolie bateau. Au fait je suis interessa par ton systeme de fixation du panneau solaire. Aurais tu qqs photos de détails?
      Merci d »avance

  3. Il y a deux photos de mon panneau solaire sur le site.
    Il faut cliquer sur « Kerkena 6.1 » tout en haut et à droite de cet article, puis aller sur « La genèse de Maybe, deuxième partie ». Les images sont là. La fixation est simplissime : une barre d »aluminium carrée et une autre en forme de « L ».
    Un boulon, une rondelle en téflon et un écrou à ailettes, c »est tout !

    Il est encore très difficile de voir des Kerkena. C »est une série qui commence à démarrer.

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