La plupart des assureurs impose la présence d’un système anti-vol sur le moteur hors-bord, qui reste la proie la plus convoitée sur nos petits voiliers.
L’utilisation d’un long cadenas sur les pattes des vis de fixation n’est pas la panacée car il suffit de dévisser la plaque de la chaise moteur pour partir avec.
Je préfère utiliser un câble inox relié au bateau qui offre l’avantage, en plus, de servir d’élingue au moteur pour éviter de le perdre au fond de l’eau s’il venait à se dévisser de son support en marche.
Initialement, je passais ce câble autour de la poutre arrière ce qui m’obligeait à le retirer en navigation pour pouvoir utiliser le rail du chariot d’écoute (dans ce cas, il ne permet plus de récupérer le moteur en cas de décrochage accidentel…).
Une autre solution consiste à percer une ouverture à travers la paroi entre le coffre et le banc de cockpit.
Pour augmenter la résistance à l’arrachement, choisir une partie où la paroi polyester du coffre s’ajoute à celle du banc. A l’aide de forets de différents diamètres, on obtient la forme de la cosse.
C’est encore plus simple si vous utilisez un câble antivol intégrant le cadenas car dans ce cas, il vous suffit de percer deux trous au diamètre de l’embout cylindrique du câble.
Une fois les 2 cosses passées à l’intérieur du coffre, il n’y plus qu’à cadenasser les cosses entre elles.
Le cadenas est à l’abri de la pluie et des embruns (mon précédent cadenas inox s’est retrouvé irrémédiablement bloqué après une saison à l’extérieur).
Et si un peu d’eau de pluie parvenait à entrer par le trou réalisé, ce n’est pas gênant car le coffre est auto-videur
Jean-Marc Schwartz ( 05/04/2006)