Magnum 21 : Astuces pour le mâter et l’assembler

Magnum 21 : Astuces pour le mâter et l’assembler

J’ai acheté, d’occasion un Magnum 21S il y a un peu plus d’un an, après m’être « fait la main » pendant deux ou trois ans avec un dériveur (un 4.45 Gouteron, je me suis bien régalé avec…), parce que cela me semblait plus en phase avec mes souhaits de navigations (solo ou en famille… et sans dessaler avec les enfants SVP); et notamment l’idée du bateau démontable qu’on ramène chez soi après une sortie en mer me plaisait bien.

Démontable d’accord, mais à condition de pouvoir être complètement autonome, avec un minimum d’effort, et que ça ne dure pas toute la journée…

Mais au départ, dans la configuration où il est livré (modèle 2005 donc ancienne génération), il faut bien reconnaître que ça n’est pas si évident que cela. Donc, j’ai cogité, fait des essais, etc…
Et aujourd’hui, je suis arrivé à quelque chose de simple et pas cher, que je voudrais soumettre à la sagacité et à la critique des habitués de Nautical Trek, parce que sur cette base là, il y a peut être moyen d’améliorer encore des choses.

Sur la remorque

La première chose que j’ai faite, c’est d’installer la plaque d’immatriculation (1) directement sur le bateau plutôt que sur la remorque pour éviter de ramper sous le bateau, se cogner la tête, s’énerver parce que ça ne coulisse pas…
C’est peut être moyennement règlementaire (??) mais en tous les cas, la fixation est solide, et de plus,  la plaque est même plus visible.

Comme beaucoup de propriétaires de Magnum, j’ai rapidement installé des tubes raccourcis en alu (2) à la place des tubes de navigation pour voyager avec les flotteurs sur le côté ; gains de temps et d’énergie sur le rangement garantis.

Mâtage

Pour le mâtage, j’ai fait un système de chèvre hyper simple constitué de 2 tubes carrés (3) de 3 mètres de haut (je les range dans les poutres longitudinales de la remorque) :

Je les rentre dans des chandelles (4) fixées sur la remorque avec des brides classiques (que l’on achète d’ailleurs à prix d’or chez son revendeur habituel).

Ensuite, une barre transversale (5), qui se fixe en rentrant dans les tubes… 

Puis, une petite fabrication maison (6), qui me permet de faire glisser le mât sans effort et reculer le pied de mât jusqu’à la poutre avant… je ne roule pas avec car, d’une part, ça n’est probablement pas suffisamment solide. Et si ça l’était, je me demande si à terme, en roulant, les efforts sur les pattes de fixations du safran ne finiraient pas par les casser…

Raccordement du palan de GV sur le treuil (7) et drisse de GV (8) au palan… les longueurs sont calculées pour que le palan n’aille pas au-delà de la transversale de la chèvre, sinon il y a risque de blocage dans un sens ou dans un autre…

Et on tire, mais finalement pas très fort…
Au passage, je fixe les haubans de flotteurs du 21S (9) avec une sangle (10) sur l’écrou œil de chaque flotteur (11) pour éviter que le mât ne puisse partir sur les côtés…

Et voilà le travail…
Totale sécurité, aucun effort, ni du bonhomme, ni des points de fixation, ni des drisses…

Bon, à la mise à l’eau, il faudra, surtout, ne pas oublier d’enlever la transversale (9)

Les flotteurs

OK, le mât est opérationnel. Au tour des flotteurs maintenant.

Ça pèse un âne mort, un flotteur, et c’est fragile en plus…
Le coup des tubes raccourcis, c’est bien pour voyager, mais maintenant, il faut les enlever et mettre les vrais tubes à la place et pendant ce temps là, il va bien falloir faire quelque chose avec les flotteurs qui ne vont pas rester en lévitation.

Et d’ailleurs ils doivent aussi migrer latéralement à 2 m de la coque…

…Donc, pour faire tout ça, je me suis fait des tubes métalliques (12) qui rentent dans les tubes raccourcis (2) et qui vont me permettre de faire une translation des flotteurs sur les côtés. CQFD !


(d’accord c’est un peu rouillé tout çà, mais les prochains seront en alu, et en plus ce sera moins lourd)

Et pour éviter que les tubes ne s’en aillent avec le flotteur pendant la translation, et pour éviter aussi de perdre du temps avec les satanées goupilles qui tiennent les tubes de navigation (et aussi les raccourcis), j’ai fait un système tout simple de baïonnette, qui se crochète sur la goupille en place.

Ensuite :

  • Je dévisse la bride du flotteur avant (13)
  • Je pose le flotteur à terre
  • J’enlève tube métal et tube raccourci
  • J’installe le tube de navigation (14) (avec son trampoline)…

Je fais pareil à l’arrière…

Bilan

Et voilà le travail. Paré pour la mise à l’eau.

Et finalement me direz-vous, combien de temps faut-il pour faire tout ça… ?

Et bien… je n’en sais encore rien, car je n’ai pas encore testé mon système en conditions réelles. 
Disons qu’auparavant (avec un système de mâtage un peu moins pratique), il me fallait en gros une heure entre le moment où j’arrivais surune cale de mise à l’eau (bateau sanglé et tout…) et le moment où le bateau était prêt (avec foc, génois, moteur installés et tout prêt pour la GV).

D’ailleurs, pour cette présentation, il m’a également fallu une heure, mais un flotteur reste à installer ainsi que foc et génois, mais en contrepartie, je faisais les photos en même temps.
Je pense que je vais quand même gagner en temps, je vous tiendrai au courant.

Le gros avantage, c’est que maintenant, je peux pratiquement faire tout le travail au sol (sauf encore quelques opérations où il faut obligatoirement monter dans le bateau) et c’est important car c’est fou le temps et l’énergie que l’on perd en montant et descendant 36 fois d’un bateau sur une remorque (même avec un escabeau).

Bref, me voilà fin prêt pour relever le défi de Jmarc et son Astus : 16/17 minutes c’est çà ?

Eric, Septembre 2008

Cet article a 0 commentaires

  1. Le plein de bonnes idées !Pour la plaque minéralogique, je ne sais pas s »il y a une hauteur maximale à ne pas dépasser mais en tout cas, ton système est plutot plus réglementaire que celui sur la remorque car la plaque et les feux doivent normalement être fixés à l »extrémité de l »attelage.
    ça fait quelques années que je me dis qu »il faut que je me bricole aussi un support de plaque sur le porte mât arrière de l »Astus pour gagner aussi en temps et facilité de montage/démontage…

    Ton système de matage original ne ressemble à rien de ce que je connaissais… ça a l »air rapide à installer et parfaitement fonctionnel. Bravo !

    Bien vu aussi le coup des sangles sur les haubans des flotteurs pour maintenir le mât dans l »axe.

    Quand au système des support amovible pour faire coulisser les flotteurs : rien à dire. Voilà une astuce qui va faire le bonheur des propriétaires de Magnum « ancienne génération » qui se lamentent de devoir porter leur flotteur.

    Au final, je ne suis pas certain que toutes ces brillantes astuces te fasse gagner beaucoup de temps car il reste pas mal de petites opérations à réaliser. Par contre, le montage de ton bateau devient un vrai jeu d »enfant pour un solitaire, ce qui n »était pas le cas auparavant. là, j »y vois un net progrès.

    Pour limiter les montées et descentes du bateau sur sa remorque, tu pourrais fixer l »extrémité du palan de GV sur le bout dehors ou à l »étrave plutot que sur le treuil de la remorque.
    De cette manière, après avoir installé les poteaux et le porte mât arrière, tu montes à bord, détache le mat et le fait coulisser vers l »arrière.
    Tu installes la barre transversale, le palan de gv et les sangle des haubans (flotteurs repliés pour qu »ils soient accessibles du cockpit) et tu hisses le mat en restant à bord.
    Tu retires ensuite la barre transversale et les sangles des haubans et tu redescends … définitivement.

    Pour gagner du temps, laisse un maximum de choses en place entre le démontage et le remontage suivant : la sangles légèrement détendus sur les haubans, les écoutes.
    Et grapille du temps où c »est possible :
    – Equipe ton palan de GV de 2 mousquetons à la place des manilles.
    – Utilises un simple bout en spectra comme palan pour fixer l »emmagasineur de ton foc sur sa cadène. Ainsi, si le fait de raccourcir la course de ton palan de GV, en le fixant à l »étrave plutot que sur le treuil de remorque, t »empeche de monter le mât jusqu »à sa position finale, ce n »est pas grave. Ce palan en spectra te permet de mettre en tension l »étai sans devoir forcer sur le mat avec la drisse de spi.

    Bon, j »arrête là les conseils si je ne veux pas que tu explose mon record de montage d »Astus 20 … qui, au passage, est tombé à moins de 13 minutes maintenant !

    eric17 (Equipier Nautical Trek)

    c »est pas le même eric mais c »est vachement astucieux « quand même » 😛

    L »autre solution serait plus rapide à mettre en oeuvre, mais BEAUCOUP plus longue à préparer : le système Farrier, tel qu »il est mis en oeuvre sur le « TRAMP », de taille et forme très voisine.

    ça vous paraît possible ?? je n »ai pas bien vu sur mes photos comment et où sont fixés les tirants inférieurs du tramp, surement des renforts à ajouter, mais ça serait du pliage instantanné.

    Autre système possible, celui du Scarab16, bien plus simple, mais limité en largeur. Me plaît bien quand même.

    Je suis en train de voir quel principe serait adaptable sur le plan du Discovery20 que je viens d »acheter, le système prévu étant plutôt …euh, encombrant (hauteur énorme), impossible à plier au port, et d »après ce que j »ai trouvé sur le net, assez long à mettre en oeuvre.

    1. Support arrière de mât. Bonjour Eric,

      Juste un petit mot pour te rassurer sur la solidité de la fixation des deux aiguillots de safran sur la coque d »un magnum.En tout cas, la coque centrale de WINNIE, de 2002, a de sacrées contreplaques inox de renfort pour les tenir…

      J »y fixe un mâtereau muni d »un rouleau (exactement identique au tien…), puisque mon rouf impose de transporter le mât beaucoup plus haut que sur un mag d »origine…
      Depuis deux ans, je roule avec ce dispositif et ça ne bronche pas !

      PHIL

  2. La plaque… Concernant la plaque de feux, cela fait une quinzaine d »années que j »écume les rassemblements de vieux gréements avec ce système, et je n »ai jamais eu de problème avec la force publique…

  3. Bonjour à tous Merci des commentaires des uns et des autres.

    @ jm : l’idée de monter une fois seulement dans le bateau en faisant ce que tu dis est intéressante, ce serait çà de gagné mais je n’ai pas compris ton système de palan pour mettre en tension l’étai. Dans la configuration actuelle, j’ai déjà le problème de la course du palan de GV trop courte (de pas beaucoup mais trop court quand même) même sur le treuil, ce qui m’oblige à bidouiller un peu sur la fin et je réfléchissais à la possibilité de le fixer carrément sur la voiture… quitte à la « bricoler » un peu (elle est vieille et moche, je peux bien y faire un trou ou 2 pour la bonne cause).

    Maintenant, là où il y a encore du temps à gagner, c’est encore et toujours l’installation des flotteurs parce que mon système est facile, pas cher à mettre en œuvre et pas fatiguant mais reste encore l’étape la plus longue du montage (en gros une ½ heure).

    L’idée que j’aimerai tester ce serait de faire un système de bras pliables (et ou télescopiques), mais qui seraient fixés sur la remorque et qui soutiendraient le flotteur et permettraient de l’écarter de la coque et de le ramener avec pourquoi pas une petite assistance hydraulique genre coffre de voiture. Ensuite il y aurait juste les tubes de navigation à installer et desinstaller.

    Il faut juste que ce soit suffisamment solide pour la route.

    Ce serait un système intermédiaire entre des modif radicales du bateau, comme Winnie (et qui demande un savoir faire certain), et ce que je fais actuellement.

    1. Palan simplissimeIl s »agit d »un simple bout en spectra de 5 ou 6 mm de diamètre seulement et d »environ 80 cm de long.

      Tu le conserves attaché par un noeud de chaise court à une manille large fixée sous l »emmagasineur.

      Tu le passe dans la cadène de fixation de l »étai, tu reviens dans la manille citée précédemment puis de nouveau dans la cadène, en prenant soin de na pas croiser le bout avec lui-même.

      Une main en appui sur le dessus du tambour de l »emmagasineur et l »autre main qui tire vers toi l »extrémité du bout te permet de tendre fortement et sans effort l »étai.

      Tu pinces la dernière boucle du bout pour pouvoir relâcher l »extrémité sans qu »il ne glisse et tu repasse cette dernière une dernière fois le bout dans la manille puis tu bloque le tout avec deux 1/2 clés juste derrière le noeud de chaise (pour ne pas qu »elles glissent vers la manille et qu »elles soient difficile ensuite à défaire).

      Et voilà, c »est rapide, efficace et pas cher.http://www.nauticaltrek.com/guides/trucs_et_astuces/entretienmanutention/record_de_montage_d_astus_201.html

      1. Soutien des flotteurs de Magnum au montage A force de me prendre les flotteurs sur les orteils une fois sur deux ( çâ fait môl !), javais opté pour un système simple qui soutiendrait le flotteur et permettrait de l’écarter de la coque et de le ramener :
        Deux tréteaux épousant la forme des flotteurs, équipés de roulettes.

        Je les ai utilisés sur WINNIE jusqu »à ce que soit fabriqué et installé mon repliage Swing-Wing.

        Si tu veux jeter un oeil à mon article de l »époque, voici le lien:

        http://www.nauticaltrek.com/voiliers/trimarans/6m/magnum_21/club/trucs_et_astuces/entretienmanutention/treteaux_support_pour_montage_flotteur.html

        Ces tréteaux-supports me servent encore lorsque je fais de la maintenance sur mon repliage…Ils sont vraiment très pratiques !

        Actuellement ils portent un superbe mât en carbone de 8m qui attend encore un colis de pièces complémentaires pour être gréé sur WINNIE…

        PHIL

        1. soutien flotteurs oui le coup des treteaux c »est pas mal mais beaucoup d »inconvénients… faut une grosse voiture et une mise à l »eau ou le sol est bien plan, bien lisse, et tout et tout.

          ce que je voudrait faire ce serait un système de pliage fixé sur la remorque de chaque côté et comme çà tu es totalement indépendant de l »endroit où tu démarres… et je pense que c »est raisonnablement pas trop compliqué à faire

          1. pliage flotteur sur remorque ben tiens, en regardant dans les derniers commentaires, je vois celui de Louis qui se réfère à une présentation ancienne du multi 23, et je vois que le système est fixé sur la remorque… donc c »est possible.

            y »à plus qu »à maintenant !

          2. Achtung !!! A force de lui rajouter de la feraille, elle va finir par avoir une masse de 300 kg à vide…ta remorque !

            J »ai l »air de plaisanter…mais je sais de quoi je cause…

            Il n »y a qu »à voir celle de Winnie…

          3. poids flotteur ? Le système du multi 23 me semble extrêmement simple (initialement je pensais à quelque chose qui se déplacerait latéralement mais c’est plus compliqué) et 4 bras de ce type là ne devraient pas dépasser les 50 kg en tout… donc pas une grosse contrainte pour la remorque.

            La question c’est plutôt de savoir si une personne seule peut soulever le flotteur pour le mettre en position route….

            Quelqu’un connait il le poids d’un flotteur de M21 ?

          4. Pèse-les ! Il n »y a pas de poids vraiment standard pour un flotteur de Magnum 21…
            Aussi, la meilleure méthode pour en avoir le coeur net, est de te peser sur le pèse-personne familial, avec un flotteur dans les bras, et sans…
            De mémoire, je crois que j »avais trouvé 45kgs pour le plus lourd des deux miens…

            Je crois, sans en avoir la certitude ( il faudrait poser la question à William chez Virus…), que la mousse est injectée dans les flotteurs après collage coque-pont…En effet, il y a deux trous sur chaque flotteur, un au sommet de l »étrave rebouché et recouvert d »une pastille autocollante grise, l »autre en bas de l »arrière, fermé par un obturateur en caoutchouc noir, qui a l »air d »être collé…

            Cela pourrait expliquer pourquoi un des deux flotteurs de Winnie est ( pas mal…)plus lourd que l »autre…
            La différence de masse de mes deux flotteurs, je pourrais l »expliquer de plusieurs façons :
            – par une différence de densité de mousse lors de l »injection,
            – ou bien des portions de flotteur où des bulles d »air auraient été emprisonnées lors de l »injection

            palan simplissime ha oui d »accord !

            mais il faut alors raccourcir l »étai pour compenser la longueur du palan…

            …et aussi avoir une sacrée confiance dans les 1/2 clefs !!!

            quand j »aurai un peu plus d »expérience, peut être que je confierai mon mât, mon bateau et ma tête à des 1/2 clefs, mais pour le moment je suis pas très chaud :confused:

            1. palan simplissime sur Magnum 21Le palan peut faire seulement 3 ou 4 cm de hauteur à condition d »avoir l »étai de la longueur qui va bien.

              Plutot que modifier la longueur de l »étai, il suffit de jouer sur les lattes à trous des haubans pour modifier légèrement l »angle du mât et remonter ou abaisser ainsi la fixation de l »étai.

              Pour les 1/2 clès, pas de risque qu »elles glissent toutes seules. C »est plutot l »inverse qui peut se produire (difficile à défaire) si l »on ne prend pas soin de les positionner derrière le noeud de chaise.

              Le risque serait plutot d »avoir un coup de couteau ou d »objet tranchant dessus qui vienne abimer le bout jusqu »à sa rupture.
              Je me suis toujours dit qu »il faudrait que je le double avec un second bout en sécurité (ou une grande manille)… mais je ne l »ai encore jamais fait :confused:

              Une autre possibilité pour éviter de redescendre du bateau : avoir le palan de GV amarré à l »étrave et fixer rapidement et provisoirement le foc avec un bout, juste pour tenir le mat le temps de choquer le palan de GV, reprendre de la drisse de spi puis d »étarquer de nouveau avec le palan de GV.

        2. mise en place flotteurs en fait, chrono en main, le mise en place des flotteurs avec mes tubes provisoires me prend une vingtaine de minutes (à un rythme de travail qualifié de normal) ; la partie liée à la mise en place des tubes provisoires par rapport à un système de bras repliables (qui serait considéré comme instantané) représente pas plus de 5 minutes… donc çà ne vaut pas le coup de s »embêter à concevoir et fabriquer qq chose qui n »apportera pas grand »chose.

          ce qui serait plus rentable serait d »optimiser mon système pour améliorer le coulissement des flotteurs sur le tubes, ce qui rendrait la manip plus simple et moins fatiguante… et c »est facile à imaginer et à faire.

      2. eric17 (Equipier Nautical Trek)

        ça c »est une remarque importante ! alors la mise en place des flotteurs ne représente que 1/4 du temps nécessaire pour préparer le bateau.
        Donc le reste = mise en place du gréément ?

        Bon, j »étais en train de plancher sur les systèmes Farrier (Tramp) et Kendrick simplifié (Scarab16), parceque le système Chris White (Discovery20) ne me plait pas …

        Donc des tubes coulissants seraient le système le plus simple. Donc adaptables aux tris les plus simples et économiques, semble-t il = ceux de Kurt Hughes…. :shocked:

        Mais je ne comprends toujours pas comment un simple tube alu arrive à tenir, là où d »autres archis mettent des tonnes de carbone et de trucs compliqués :frown:

        Oh la vache, je suis pas prêt de naviguer si je continue à me poser toutes ces questions ….
        :confused:

        eric17 (Equipier Nautical Trek)

        morceau de phrase disparu …. « Donc le reste ( les 3/4 du temps ) =  » mise en place du gréément ??

        1. temps préparation bateaudans mon cas, j »estime le temps de mâtage (seul toujours) entre 10 et 15 minutes + une vingtaine de minutes pour les flotteurs, çà fait une grosse 1/2 heure pour l »ensemble. et je ne vois pas comment descendre en dessous.

          bon et puis après il y a le reste…

          je pense que si j »arrivais vers 3/4 heure de boulot (en laissant tout à poste y compris moteur et safran), ce serait le minimum que je puisse faire.

      3. eric17 (Equipier Nautical Trek)

        et pour démonter ?? je pose MON problème :
        1/ place au port = rare & cher + salissure + vols de matos + + …
        2/ mouillage forain = j »ai trop flippé les nuits de mauvais temps, marre. (pa ex : tu fais quoi par force 7, quand le corps mort t »inquiète, et que tu es sur la grève avec ton sportyak?)

        Donc :
        bateau = dans la cour sur sa remorque
        -> direction la mer (je suis à 10 mn), montage de tout le bastrigue & mise à l »eau, sortie pour une marée (ou + si vacances), retour, démontage du bazar, remontée sur la remorque et retour maison …

        S »il y en a pour 1h+ à chaque manip, je sens que, flemme aidant, les sorties vont pas être bien fréquentes …

        Donc je suis à l »affut de TOUTES les expériences & méthodes (de feignants) pour gagner du temps !

        PS : NAN je veux pas un bateau amphibie

      4. démontage bateau démontage, c »est kif kif en temps…

        à la limite le temps de manip, pour moi c »est pas franchement rédhibitoire (en dessous d »une heure çà me va), mais par contre physiquement y faut pas que çà devienne une épreuve de fou et c »est là dessus que j »ai pas mal réfléchi et où maintenant j »essaye d »optimiser à droite et à gauche, et aussi les trucs qui énervent et qui font perdre du temps parce que çà coince, parce que l »anneau brisé fait chier, parce que la goupille veut pas rentrer dans le trou, etc…

    2. eric17 (Equipier Nautical Trek)

      et en plus voir la série de photos – en noir et blanc – sur la remise à l »endroit d »un TRAMP, grâce au système de pliage des bras…
      Bon, par mauvais (ou moins bon que / images) temps, y doivent pas faire les marioles et pêcher à la ligne, mais pour un gars qui comme moi n »aime pas beaucoup appeler au secours, c »est assez convainquant….

      quelqu »un a-t il une expérience du repliage / Farrier – Corsair & co ?

      1. Farrier la rolls du pliage J ai plie et deplie le F 24,le F28,le F 31 Moins de 5 min What else?? »

        1. la rolls du pliage Ok mais comparons ce qui est comparable… et au niveau prix on ne parle pas de la même chose.

    3. eric17 (Equipier Nautical Trek)

      Winnie ?et combien de temps avec le swing wing ?
      flotteurs, mâtage, mise à l »eau, Phil ?

    4. eric17 (Equipier Nautical Trek)

      Ah vl »a Martial ! 5 minutes ?.. et pour des bateaux d »une taille respectable, en plus !
      ça vaudrait le coup de construire des trucs compliqués, alors ? Je suis un grand timide, je n »ai pas osé demander une démo de pliage-dépliage à la demoiselle qui « gardait » le corsair 24 au grand pavois, j »aurais du … (en fait, j »ai surtout pas le premier rond pour acheter un truc de ce prix, ça calme).
      Je retourne à mes « pantins-trimarans ». Louis m »a montré l »autre jour que les bras du Scarab22 pourraient être considérablement allégés ET rendus plus efficaces, y »a encore du boulot !

      1. Le temps et ce qu on en fait Pourquoi tu crois qu il en en ont vendu plus de 3000 Le F22 serait le bateau parfait pour toiEt si tu recois les plans tu construit sans te poser les questions qui te preoccupent
        Mais tu vas passer des mois a chercher comment bidouiller un Discovery avec des flotteurs de Scarab et un zeste de Magnum
        Pour au final faire un truc a la valeure de revente tres aleatoire et peut etre jamais vraiment abouti Mais je ne suis pas a ta place………….

    5. eric17 (Equipier Nautical Trek)

      prix ? sur le Tramp, les bras étaient faits en TUBES, avec quelques tringles pour articuler tout ça.
      => Y »a pas forcement besoin de découpe laser et de carbone partout, on peut faire ça pour un prix raisonnable.

      bis : Winnie ? Peux-tu faire une estimation / prix de ton « Swing wing » ? à mon avis ça doit être équivalent / coût à un « down wing »

      (il est perdu dans ses calculs

      eric17 (Equipier Nautical Trek)

      pliage Marples sur l »image 4/6 de la fiche du Marples 26CC (truc de pauvres – construction amateur), la petite nénette déplie ça comme un rien, en s »aidant d »une barre dépliée depuis la remorque : ça paraît pas bien compliqué non plus,
      mais là, pour trouver quelqu »un qui aurait navigué la dessus là bas en bas et qui pourrait témoigner….

      Le pliage facile s »applique AUSSI à des bateaux comparables aux votres.
      Et toc 🙂

    6. eric17 (Equipier Nautical Trek)

      revente / construction mateur ? et en France ?
      Le F22, l »est beaucoup trop cher pour moi …

    7. Valeur a la revente C est peut etre plus difficile sur le plan admin mais une fois agree CE tu peux le revendre dans le monde entier Les plans Farrier sont de loin les plus pros dans ce type de bateaux Alors un bateau d un architecte archi reconnu dont les bateaux sont recherches se vendra env 3x plus cher que le bricolage plus ou moins abouti d un illustre inconnu Mais bon si t as pas le budget ca change rien Au fait quel est ton budget cible??pour info un F25 a d occasion se vends env 40 000- 55000 dollars http://www.yachtworld.com/boats/Farrier/1 et un Speed dans son jus 8000 euros Ca fait reflechir meme si c est pas tout a fait le meme type de bateau

  4. eric17 (Equipier Nautical Trek)

    ah bon ? p »têt acheter un vieux speed alors
    moi je voulais juste savoir quel serait le meilleur système de pliage (= à priori le Farrier) => savoir si et comment l »on pourrait l »adapter à un petit tri – par exemple d »occase – en s »inspirant du Tramp …

    Je partage ton opinion sur I. Farrier, là dessus on est d »accord ! Et je ne te réponds pas / budget, je préfère jouer l »autruche

  5. Le multi ca mouille Et t as pas l air aimer te mouiller beaucoup 🙂

  • eric17 (Equipier Nautical Trek)

    On est pas les seuls à se poser la question du pliage – dépliage :
    http://smalltrimarans.com/blog/?p=271

    Le Joe « small tri guy » auteur de l »article est plutôt un partisan des sytèmes démontable de Kurt Hughes. D »après cet architecte, il faut 10 mn pour assembler ses petits trimarans (tiens, est-ce qu »il y a des fiches dessus

    VINCENT CASANOVA

    Entre axe des flotteurs?

    Bonjour, a Tous,

    Nouveau sur ce forum, véritable mine d' échanges, je viens d'acheter un Magnum 21 d'occasion (2004), et je voulais l'équiper des tubes courts pour le transport…

    Je découvre que , apparemment, l'entre axe des flotteurs est légerement inférieur a celui des poutres de la coque centrale, à peu près 1 cm, ce qui rend la pose des flotteurs impossible.

    D'autres Magnumistes ont ils ce problème?

    Cordialement à vous

  • probleme de paralaxe

    N'ayant, à l'origine, pas besoin de coulisser, les poutres des anciens Magnum 21 n'étaient pas parfaitement paralleles… d'où le soucis que tu rencontres :-/

    Tu n'es pas le seul et c'est d'ailleurs ce qui empeche, la plupart du temps, d'adapter le nouveau systeme de démontage du Magnum 21 (plus pratique) sur les anciens modèles 🙁

    Il te reste la solution des supports de flotteurs à ajouter sur la remorques (tu trouveras plusieurs exemples illustrés dans les trucs et astuces du [section=124]

  • A l »eau flotteurs repliés

    Bonjour, je suis nouveau propriétaire d'un ancien magnum. J'aimerais le rendre vraiment repliable, un peu à la sauce astus, avec tant qu'à faire la possibilité de faire ca sur l'eau. Quelqu'un aurait-il essayé de mettre son magnum à l'eau avec les floteur encore pliés (avec le nouveau système : flotteurs accrochés à la poutre centale) ?

    Pensez-vous que la stabilité soit suffisante pour une mise à l'eau et pour faire quelques mètres au moteur ? Si non, de combien faudrait-il abaisser les flotteurs ?

    Merci,

    Sébastien L

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