La solution de René (Escapade)
J’ai imaginé et fabriqué un taud, mais je ne l’ai pas encore testé. L’idée générale est de monter la bôme pour s’en servir de support.
J’ai pris un boulon que je fais coulisser dans la gorge du mât, à la hauteur qui convient, puis je le bloque avec un écrou. J’engage la bôme dans le reste de l’écrou, comme avec le vît de mulet, et je me sers de la drisse de grand-voile comme balancine.
Il ne reste plus qu’à poser une toile dessus, façon tente canadienne, et attacher les 4 coins de la toile aux anneaux des flotteurs.
Pour ne pas abîmer le profil du mât, l’écrou et le boulon sont en nylon. Pour ma part, j’ai pris une fixation de cuvette de wc, avec un écrou papillon.
Vu que le diamètre de l’écrou n’est que de 6 mm, j’ai augmenté la partie qui reçoit la bôme avec un bout de tuyau en plastique.
Je ne sais pas si ça va résister en cas de bourrasques… Il faut tester !
Quant à la voile, soit on la plie sur la bôme, soit on la roule autour de celle ci, ou bien carrément on l’enlève.
Je ferai un essai lors de la Pentecôte.
La solution de Jean-Marc (Raz’ Motte)
J’ai profité de l’Ascension pour tester le taud de soleil.
Comme je n’avais pas eu le temps de trouver les vis et écroux papillon en nylon, j’ai utilisé la drisse de spi pour fixer l’avant de la bôme en hauteur sur le mât… Et cela marche également très bien (j’ai gardé la voile enroulée autour de la bôme).
En une minute, la bâche est installée sur la bôme et fixée. Instantanément, les bienfaits de l’ombre rafraîchissante se font sentir (le soleil tapait dur cette fin de semaine !).
Et en plus, on peut se tenir debout dessous…
Je vais essayer de trouver une toile blanche plus esthétique, et plus solide, que la bâche de chantier que j’ai utilisée (je vais voir comment est celle proposée par le chantier) et j’y fixerai des crochets sur des liens élastiques, préréglés à la bonne dimension, pour pouvoir l’installer encore plus rapidement et plus facilement.
René Lebre et J-Marc Schwartz ( 01/05/2004)