JUBEN 2011 : son spi et le sud de Belle Ile

JUBEN 2011 : son spi et le sud de Belle Ile

Voici les tribulations du Juben pour l’été 2011, après un mois de pluie dans le Sud Ouest, il est grand temps pour le Bosco de rejoindre le Capitaine en Bretagne pour profiter du beau temps.

Premier jour

Arrivée le vendredi dans la nuit à «Locliclic» (voir les épisodes précédents), le programme sera établi le samedi dans la journée.

Nous en profitons, en attendant de prendre le Juben , pour faire un petit tour dans la rade de Lorient sur la Caravelle de Pierre. Veste de quart de rigueur, gros grain de pluie, «on est quand même bien sur l’eau».
A un moment donné, nous croisons un petit habitable avec deux personnes à bord. Le barreur se plaint de la pluie «Bretonne». Nous, la banane d’une oreille à l’autre, lui disons que demain sera meilleur et qu’il faut bien sortir les vestes de quart. A cours d’arguments, il sort: «mais moi, j’arrive du Sud Ouest»; réponse: « moi aussi» toujours aussi hilare, fin du dialogue.

Sinon, quartier libre pour une semaine, nous affinerons ça demain.

Le Juben (Sun Fast 20) Vue d’en haut

2ème jour, La Laïta

Le dimanche est prévu pour mettre le bateau d’équerre (un peu de laisser aller cette année de la part du Capitaine) et avitaillement. Le Capitaine ajoute un objectif: apéro avec Brice et son Muscadet à Lexomil ou Lesconil, du moins, dans le Finistère Sud, lundi soir. Donc départ dans l’après midi pour s’avancer un peu. On s’arrêtera où l’on pourra pour dormir, on ne va pas commencer à naviguer toutes les nuits comme l’an dernier.

La haute technologie est montée à bord, une lampe «solaire» est ajoutée à l’armement, nous serons éclairés la nuit, en navigation comme au mouillage, on n’arrête pas le progrès !

En route, le Capitaine profite que le Bosco soit à la barre pour ranger un peu le navire. Il retrouve un long élastique prévu pour remplacer les tendeurs du pilote automatique. Une nouvelle configuration est testée: l’élastique fixé aux balcons arrières passe sous la barre, quand on a besoin d’un coup de pilote automatique, un tour mort et il n’y a plus qu’à régler pour garder un cap (fonctionne bien au près, mais au portant il ne faut pas laisser Maurice – c’est son petit nom – trop longtemps tout seul à la barre).

Au soir, nous arrivons au niveau de la Laïta. La marée n’est pas complètement basse, ça doit passer, mais il faudra remonter le courant, sans compter sur le vent, il est faiblissant, de plus dans le mauvais sens.
Séance de slalom kayak au moteur avec: utilisation des contre-courants; traversées face au courant (bacs, en terme kayakiste).
Doucement, on arrive à passer en amont du port pour poser l’ancre. Heureusement, car il y avait un public nombreux sur les berges (fêtes du 15 août).

Première soirée sympa à profiter du beau temps. A l’heure de la bière, après le repas, début du feu d’artifice, plein cadre pour nous, installés dans le salon arrière du yacht (il assure le Capitaine dans l’organisation des croisières!).

Première nuit paisible au mouillage. C’est pas tout, mais demain, on a quelques milles à faire avant de retrouver Brice.

3ème jour, l’île Tudy

Départ de la Laïta

Le Lundi, journée navigation sans particularités, à part, la sortie du spi dans la pétole et découverte: le Juben remonte très bien au près dans ce type de conditions, à retenir, voire en abuser.

Quasi arrivés au but, contact téléphonique, Brice est en retard sur la route (départ d’Ouessant le matin) et ne sera pas là ce soir. Donc, changement de programme (comme d’hab)…  Et si l’on dormait à l’Ile Tudy, pour visiter?

On arrive plus tôt qu’hier, le courant est moins fort, on peut donc trouver un endroit pour mouiller sans utiliser le moteur.

Entrée de l’île Tudy

 

 

Ce soir, comme d’ailleurs tous les autres, pas de feu d’artifice (le standing baisse).
Nous irons demain, à la rencontre du «Pen azen» (tête d’âne en français dans le texte) histoire de faire quelques milles ensemble.

4ème jour, Les Glénan

Appareillage mardi, direction Lesconil, pour y attendre Brice et en profiter pour visiter et faire quelques courses.

Jusqu’à présent, nous étions passés au large de ces ports, il est toujours sympa de découvrir une ambiance. Par rapport à Bénodet et son côté ville balnéaire style Biarritz, on retrouve une Bretagne plus tournée vers le bateau de travail.
A ce titre, ce ne doit pas être aisé de rentrer dans le port avec un chalutier, vu la largeur du passage entre les moles, même le Juben semblait large.

Contact avec Brice, «tête d’âne» s’est arrêté sur une plage à l’ouest de Lesconil pour récupérer du carburant et prendre l’apéro avec des amis. Sur notre carte, le nom qu’il nous sort n’est pas écrit, ça ressemble à du patois de chez moi «faïs cagat» ou quelque chose comme ça, en fait Lechiagat. J’étais pas loin, comme quoi, y a pas que les vikings à avoir laissé des traces en Bretagne !

Il nous dit que c’est à l’ouest, on reconnaitra bien le bateau. Nous les rejoignons donc.
Comme nous devons louvoyer dans un vent plus que faible, le temps de les rejoindre et ils font route à notre rencontre.
Nous nous retrouvons à la sortie de la plage, direction les Glénan pour y passer la soirée et la nuit.

Navigation sympa à deux bateaux de vitesse équivalente. La route se fait au portant, nous attendons qu’ils aient terminé le repas pour envoyer les spis. Nous serons toujours étonnés de côtoyer de grosses unités faisant la même route que nous au portant au moteur, grand voile haute et bordée, à la même vitesse que nous alors que sous voile, ils iraient deux fois plus vite perplexed ?
Allez comprendre, le gas-oil n’est pas encore assez cher sans doute.

Brice de Locliclic sur Pen azen

La météo annonçant du vent de secteur ouest à nord ouest, le bosco propose d’aller mouiller l’ancre à l’est de l’île du loch, histoire d’être un peu plus seuls, tout en restant protégés.
La suite ne lui donnera pas raison, le vent passant à l’est dans la nuit, les autres auront grandement apprécié d’être bercés toute la fin de nuit et ne manqueront pas de le remercier le matin venu.

Le Pen azen étant un bateau de «jeunes», nous aurons une soirée en musique débutée par un apéro accompagné de maquereaux frais marinés dans du citron, préparation de Brice, un régal.

5ème jour, les filles

Au matin, nos routes se séparent, eux rentrent sur Lorient, nous partons sur Bénodet récupérer les randonneuses. Pour changer, nous passerons à l’ouest de l’île aux moutons, nous devrions gagner un peu de temps histoire de compléter l’avitaillement.
C’est que deux jeunes en plus à table, ça vous vide rapidement une cambuse (pour ne pas dire la cave), surtout celle d’une grosse unité comme le Juben.

Nous profitons du petit tirant d’eau du Juben pour couper sur des hauts fonds, histoire de gagner du temps et se mettre un peu la pression.
Arrivée au ponton visiteurs parmi les petits bateaux de 50 pieds ou plus, sac à dos et un peu de marche pour offrir à ces dames un minimum de prestation, déjà que l’équipage n’est pas en blazer, si en plus y a plus rien à boire…

A notre retour, elles sont à bord, Corinne, ma douce connaît déjà «Le» bateau, Martine, une amie, avait, il y a quelques années, un 33 pieds. Etant polie, elle ne dit rien, mais à son regard, on comprend aisément les questions qu’elle se pose: à quatre dans ce petit bateau (Il est vrai qu’une fois leurs sacs à dos dans la cabine, il ne reste plus beaucoup de place à l’intérieur), partir aux Glénan, on n’est pas arrivés (et oui, une fois de plus le programme change, mais là c’est pas notre faute, c’est une demande des passagères).

Les passagères

Donc rangement des vivres et route pêche. Même route qu’à l’aller, seule différence, on respecte le balisage. C’est qu’on a des passagères.
Le sondeur nous jouant des tours depuis des années, une solution pour le fixer est testée: socle en pâte à modeler. Chacun reçoit sa part à malaxer, un superbe socle est réalisé. Différentes configurations testées et … eurêka ça fonctionne.
Comme quoi un peu d’imagination et du matériel «technique» peuvent faire des miracles. Seul bémol, il n’y a plus de pâte à modeler pour occuper les filles !

La pâte à modeler

Ce soir, nous irons sur la plage Nord de l’île du Loch… Faire une erreur arrive à tout le monde. La répéter serait une «couillonade».
Nous arrivons sur la plage alors qu’une nuée de dériveurs et catas de l’école de voile l’occupent pour un apéro en plein air. Leurs petits bateaux (ben oui, on trouve toujours plus petit que soi) nous font bien envie, notamment: le bon, la brute et le truand, l’an prochain on ferait bien un stage pour s’amuser un peu.

Clin d’œil aux parapentistes (photographient toujours leurs pieds en premier plan)

Pour garder de la place dans le bateau, une tente sera montée sur la plage. Tout le monde dormira au sec, le bateau étant proche de la plage, il se retrouvera rapidement posé sur le sable.

6ème jour, Toulven

Corinne ne connaissant pas l’archipel, nous lui expliquons la beauté des fonds, la lumière, les couleurs… Le matin, à la sortie de la tente, on ne voyait pas le Juben, pourtant à 50 mètres maxi. Il lui faudra nous croire sur parole. Il est vrai qu’elle a un don, dès qu’elle monte sur un bateau, le soleil se cache et le vent fraîchit. Elle a un peu perdu côté vent mais pour le ciel, elle est encore en forme.

Glénan, apéro partie


Retour sur l’Odet pour rejoindre le mouillage de Toulven. Changement d’ambiance, après le côté maritime des Glénan, nous voilà en pleine campagne. Le vent mollissant, il nous faut même utiliser la gaffe pour se dégager de la berge, où nous a poussé un tourbillon du courant (certes, on était bien près, pour laisser passer un bateau à passagers dans les virages, mais quand même).

Soirée et nuit à 4 dans le bateau, le «matossage» impressionne les filles. Vu de loin, ce pauvre Juben ne doit plus ressembler à rien avec tout le matos sur le pont et les bancs du cockpit protégé par des bâches.

7ème jour, Belle Ile

Au matin, descente au moteur, ça arrive à tout le monde d’avoir des obligations, les filles retrouvent Hélène et Yves à Bénodet pour la suite de leur périple.

Départ à la voile, vent arrière (sous foc seul), face au courant depuis le ponton visiteurs de Sainte Marine. Yves et Hélène étant des voileux, on se doit de leur montrer de la «belle manœuvre». On se dégage dans le chenal, grand voile hissée et c’est parti pour «La» navigation de la semaine. Le but: stêr-vraz sur Belle île.

Le compas est sorti (on dirait qu’il a mal aux yeux, depuis le temps qu’il dort au fond de son équipet). Le point est fait sur la carte. Je me dois de vous expliquer la technique…Pour estimer la distance, le compas à pointe sèche sera remplacé par le binôme pousse-majeur; la table à carte par une paire de genoux; la règle «cras» par un bout de planche et une estimation du cap.

Toute cette haute technologie nous donne, si ma mémoire est bonne, cap au 130 pour 42 miles. Dès que possible, le spi est hissé et sera gardé jusqu’à la nuit. Ce doit être le plus grand bord de spi du Juben.

Avec l’arrivée de la nuit, le phare des poulains nous permet de rectifier légèrement notre cap. Le vent tombe, la nuit devient vraiment noire, premier quart du Capitaine. A la fin de son quart, quand je me lève, la lune en profite pour faire de même. Tant mieux parce qu’entrer dans stêr-vras une nuit sans lune, ça fait beaucoup pour nous.

Je me fatigue les yeux pour trouver la cardinale ouest des poulains (elle n’est pas lumineuse). Une fois trouvée, il n’y a plus qu’à se faire tirer (il me semble au 135) sur les lumières visibles sur la côte, ce doit être des bateaux au mouillage. Le côté gauche de stêr-vras étant mal pavé, on serre sur tribord.

En passant devant stêr-ouen, on s’arrêterait bien, mais c’est gavé de monde et on va tous les réveiller. Le temps étant calme, on poursuit vers le fond du fjord. L’ancre sur le fond, le bateau rangé, on n’a plus qu’à dormir. Si la météo est fiable, demain, vent de secteur est, nous pourrons visiter la côte «SAUVAGE».

8ème jour, port Kérel

Il y a des jours, je suis content de payer des impôts, le vent prévu est là, merci météo-france, donc programme: rase cailloux.

Nous passerons la journée à caboter le long de la côte sauvage, par vent de terre, le foc auto-vireur nous permettant de naviguer à la voile au milieu des cailloux.
Nous regardons la côte et les touristes sur le chemin des douaniers. Ils doivent se demander ce que fait un petit bateau avec deux grands bonshommes à traîner dans ces parages. Généralement, c’est le pays des bateaux à moteur; petits caseilleurs ou semi-rigides des plongeurs.

Nous casserons la croute à Goulphar avant de continuer notre visite vers l’est. Le but fixé par le Capitaine est Houat.
Le vent n’étant pas trop de la partie et la cambuse bien attaquée, il nous faut nous avitailler avant la nuit. L’objectif de navigation est revu à la baisse, on rejoint port Gwenn pour toucher terre et aller faire les courses.
Alors que nous demandons la route pour se rendre au commerce le plus proche, nous reconnaissons le «port» de la caravelle (voir Les îles du Ponant en Caravelle) souvenirs-souvenirs.
Il nous faut reprendre la mer et accoster à port kérel, la marche y sera bien plus courte.

Drôle d’impression à notre arrivée, la plage est pleine de monde, après quelques jours à vivre un peu comme des sauvages, les cris des enfants jouant dans une eau «chaude» sur une plage où le fond descend très doucement nous rappelle que nous sommes en été sur Belle île. Certaines personnes nous regardent bizarrement, sans agressivité, juste que l’équipage ne doit pas avoir une allure orthodoxe.

Le bateau est mouillé, avec un bout à la côte. La marée montant, ce serait bien de ne pas avoir à nager pour remonter à bord. Quand au fond de la plage, on demande (certes, avec un drôle d’accent) quel chemin il faut prendre pour rejoindre le bourg de Bangor. Une demoiselle trouve ce mode de drague étrange et n’ose pas nous répondre. Un homme arrivé promptement en renfort nous éclaire. Juré, nous voulions réellement connaitre notre route, (elle n’avait pas du nous voir arriver par la mer).

De retour, sur la plage, un orage approche, nous serons rapidement seuls, le bateau déplacé à la main pour trouver une bonne zone de mouillage, l’équipage en profite pour se baigner sous une pluie chaude, nous serons douchés après le bain, comble du luxe.

Un Bosco heureux

 


un Capitaine serein, voir…


…sérieux…


ou détendu.

9ème jour, toujours pas Houat

Programme de la journée: navigation jusqu’à Houat, casse–croute; retour à stêr-vraz pour la nuit.
Comme d’hab, l’objectif sera modifié. La pétole face au courant, au niveau de la pointe de Kerdonis, nous permet de glander au soleil, de se baigner sous spi… mais pas de rejoindre Houat.
Nous terminerons donc au plus court notre tour de belle île.


Le retour du vent nous permet de réduire jusqu’au second ris dans la grand voile, pour la première fois de ce séjour, et de passer les poulains avec une vraie ambiance maritime.

Notre heure d’arrivée étant moins tardive, nous mouillerons à stêr-ouen. D’autant que du vent est prévu pour la nuit. Nous serons bien abrités derrière quelques grosses unités.

Toute la nuit, le calme du mouillage contraste avec le bruit du vent dans les mâts. Demain, pour rentrer, on va se faire secouer.

10ème jour, Lorient

Départ de bonne heure, bateau d’équerre, grand voile seule avec deux ris, vestes de quart de rigueur.
Dès la sortie, le foc est hissé car le vent n’est pas si fort, et le bateau marche mieux comme ça.
Le retour se fera sur un bord de près jusqu’à la passe ouest de Lorient. Le vent mollissant progressivement, nous jouerons avec la garde robe du Juben jusqu’à terminer par un petit bord «Evinrude» entre Port Louis et le mouillage.

Rangement du bateau, le périple 2011 touche à sa fin. Le Bosco retournera bientôt dans le sud-ouest.
En attendant 2012, il naviguera sur «Nautical Trek».

Demain, départ dans les Alpes du Sud pour voler, le Capitaine le retrouvera pour quelques bords aériens, mais c’est une autre histoire.

Patrick, octobre 2011

Cet article a 0 commentaires

  1. patrick castres

    pen azen

    erratum: désolé pour les bretonnants, je me suis trompé dans l'écriture de tête d'âne: lire "pen azen" et non pen azel

  2. rando bretonne

    C'est quand même un sacré terrain de jeu la Bretagne !

    Si l'on croise quelques iles sympathiques également par chez nous, en Méditerranée, il nous manque les incursions bucoliques loin dans les terres en remontant les rivières… 

    Celui qui habite au milieu de la Bretagne, avec un petit voilier transportable, doit avoir accès à plus de 100 destinations sympas possibles à moins d'une heure de route de chez lui !

    1. eric17

      rando bretonne

      @ Jmarc : Kreis Breiz (là où ils ont de Vieilles Charrues au lieu d »avoir des vieux gréements) et avec une remorque au cul, je dirais plutôt 1h30 mini, c »est pas tout droit partout, surtout vers la fin. Et de toutes façons va falloir attendre la marée à l »arrivée. Mais il y a des coins sympas pour attendre au chaud

      1. patrick castres

        rando bretonne

        : @ Eric17

        Eric, tu as bien raison, sauf sur un point: contrairement au mistral on sait à quelle heure l'eau arrive ou repart

        1. eric17

          rando bretonne

          @ Patrick castres : ce qui ferait un sujet de conversation en moins ?? Bé non, sur la côte nord (le côté sud je connais moins), le temps change encore plus vite qu'en Méditerranée (d'où la maxine : "ici il fait beau plusieurs fois par jour"!), alors qu'avec une bonne raïsse de tramontane, tu sais qu'il vaut mieux rester 3 jours à la maison, malgré le ciel bleu…

          1. patrick castres

            rando bretonne

            @ Eric17 :

            je croyais que tu parlais de l'eau sous la quille, pas sur l'équipage

            je ne parle jamais politique ou religion dans le milieu sportif, donc pas de la météo bretonne sur nauticaltreck

            à plus

            Patrick

          2. eric17

            rando bretonno-languedocienne +/- arrosée ?

            @ Patrick castres : et quant à la tramontane, c »est un vent sec. C »est donc là qu »il faut mouiller l »équipage, mais par l »intérieur. L »eau salée contenue dans les huîtres peut y participer, mais seulement s »il y a autre chose en plus…

            et comme je ne suis pas vraiment sportif, tu peux parler de tout avec moi

    2. rando bretonne

      @ Jmarc : Sauf erreur de ma part dans une riviere y a pas d'eau de mer, sinon c'est un estuaire.

      Neanmoins, quand ça te dis on est est pres a te faire visiter !

      1. eric17

        rando bretonne

        @ Thierry H : est-ce qu »un estuaire s »arrête à la limite de remontée de la marée ? à vérifier… que ce soit la rivière d »Auray, le Bélon … ou la Charente, on ne parle plus d »estuaire depuis longtemps, alors que c »est régulièrement (2 fois / jour) salé

        Faudrait parler de ça dans un endroit adapté, avec les mets appropriés (vous avez déjà réussi à Lui faire boire du cidre ? faudrait commencer par un verre à moitié vide, ou à moitié plein : c »est comme la marée, faudra trouver où ça s »arrête…)

  3. La lampe

    Merci pour ce récit qui permet aux "petits navigateurs" de voyager sans bouger !

    Une question : la haute technologie (la lampe solaire…) a-t-elle tenue toutes ses promesses ?

    Si oui, peux-tu donner les références de cette lampe ?

    1. patrick castres

      La lampe

      @ Christopheb3 :

      pour ce qui est de la lampe, il me semble qu'elle vient d'un lidl ou un truc dans le genre, il faut voir avec le Capitaine

      pour ce qui est de son autonomie, elle restait allumée toute la nuit et fonctionnait encore au petit matin (certes, il faisait beau et les nuits sont courtes en été, mais bon, le juben ne fait pas de grandes navigations en hiver)

      pour sa tenue dans le temps, il m'est difficile de te répondre, elle a été inaugurée pour cette occasion et depuis mon retour sur la terre ferme, je ne suis pas retourné en Bretagne (prochain voyage prévu pour les aventures du juben 2012!!!). nous avons toutefois envisagé de positionner cette merveille en tête de mat car le juben est au mouillage à l'année et que de plus le cable électrique, alimentant le feu en tête de mat, est pénible la nuit, au mouillage, quand le bateau roule un peu,il bat dans le mat et l'on n'entend que lui .

      Une fois que nous aurons le recul, on sera à même de vous donner un avis éclairé. Cei est sur, c'est que grace à elle, nous avons été en rêgle tant en navigation de nuit qu'au mouillage (fait à mettre en avant car ce n'est pas notre spécialité)

      pour ce qui est de nos exploits en navigation, il faut un peu relativiser, certains traversent l'atlantique, seuls, avec de bateaux pas plus grands et moins faciles. Pour moi, une belle nav, c'est celle où tu te régales en bonne compagnie, dans un coin sympa, tenter de tirer le meilleur, du parcours,  des  conditions météo et du bateau.

      Avec une semaine de bateau par an, je pense donc,  moi aussi être un "petit navigateur", prends donc ta plume, raconte tes virées et tu me feraségalement rêver.

      En attendant, bon vent à toi et profite de cette saison pour commencer à te projeter sur tes navigations de l'an prochain, voyager sur géoportail, c'est déjà bien.

       

      1. La lampe

        @ Patrick castres : Merci pour ta réponse . Tu as répondu à ma question : elle fonctionnait toute la nuit et éclairait encore le matin .

        Concernant le bruit du câble dans le mât, j'ai deux solutions à proposer (si ça peut aider…) :

        -un copain, sur son Mousquetaire, a été radical : il a retiré le câble de l'intérieur, et l'a fixé le long du pataras . Efficace, mais côté esthétique…

        -Un autre copain, sur son Biloup, a démonté tous les boulons traversant le mât pour les différentes fixations . Il a ensuite introduit de la mousse polyuréthane (avec la canule) à différents "étages" . Puis remonté le tout .

        En plus d'une vérification de ces fixations, il dort maintenant tranquille !

        Pour les écrits qui font rêver les autres, je suis plutôt un bricoleur, qu'un navigateur . Je fais les rassemblements de bateaux traditionnels, en Bretagne, et des allers et retours dans la baie … Rien de bien passionnant . Les rassemblements… peut-être… J'essayerai de m'y mettre …

         

        1. patrick castres

          La lampe

          @ Christopheb3 :

          Salut Christophe,

          merci pour les tuyaux pour le cable, seul hic, les drisses passent aussi dans le mat donc pour la mousse, c'est pas top. Je fais suivre au Capitaine, on ne sait jamais.

          en attendant tes récits de rassemblements

          bon vent

          Patrick

Répondre à patrick castres Annuler la réponse

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Fermer le menu